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- Mon père disait toujours qu'une journée où l'on respire est une bonne journée.

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Hildy à Kaspar

(...)Les circonstances vous ont amené à un tournant du destin des nations et des mondes. Même le plus petit choix peut avoir des conséquences qui dépassent tout ce qu’on peut imaginer. Vous étiez un odieux salopard au coeur de pierre, Kaspar, un terrible monstre, impitoyable et ambitieux.

Kaspar ne répondit pas. Personne ne lui avait encore jamais parlé comme ça et, pourtant, il devait bien admettre que chacun de ces mots sonnait vrai.

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Kaspar s’enroula dans son sac de couchage et s’allongea sans faire de bruit en attendant que le sommeil le prenne.

Mais il fut long à venir car, au fond de lui, l’ancien duc ressentait une douleur sourde qui enflait, une souffrance peu familière qui lui fit se demander s’il n’était pas ne train de tomber malade.

Au bout d’un moment, il identifia des étrange sentiment. Il avait envie de pleurer, mais il ne savait pas comment on faisait.

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La dague à la main, Kaspar se rapprocha de l’entrée. Dans la pénombre, il contempla l’enfant. Il n’aurait su dire s’il s’agissait d’un garçon ou d’une fille, car le petit avait les cheveux longs jusqu’aux épaules et lui tournait le dos. Rapidement, Kaspar planta la dague dans la terre en transperçant le tapis de sol. Ce léger bruit fit remuer l’enfant, mais sans le réveiller.

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Kaspar gisait à l'agonie.

Protégé du soleil d'après midi par un rocher en surplomb, il savait qu'il ne lui restait plus beaucoup de temps à vivre. Trois jours durant, il avait suivi l'ancienne route. Il avait fini son eau ce matin-là, à l'aube. Souffrant de vertiges et de désorientation, il était descendu en titubant jusqu'à une zone ombragée pour attendre que la chaleur se dissipe.

S'il ne trouvait pas de l'eau d'ici la tombée de la nuit, il ne se réveillerait sans doute pas le lendemain matin. Il avait les lèvres desséchées, et le nez et les joues qui pelaient à cause des coups de soleil. Allongé sur le dos contre des rochers, il s'efforçait d'ignorer les cloques douloureuses qui lui couvraient les épaules. Il était trop fatigué pour laisser la douleur l'ennuyer. En plus, cette douleur signifiait qu'il était toujours en vie.

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Abattre un arbre était plus difficile que Kaspar l'aurait cru, étant donné qu'il n'avait vu des bûcherons à l’œuvre qu'une seule fois, lorsqu'il était enfant. L'arbre avait bien failli lui tomber dessus, pour le plus grand plaisir de Jorgen, qui avait trouvé ça très drôle, une fois passée la peur.

Kaspar avait coupé toutes les branches, puis débité le tronc en plusieurs rondins. Il en avait attaché un avec de grandes lanières en cuir destinées à être fixées au harnais d'un cheval. Mais l'unique cheval de la famille avait disparu avec le père de Jorgen, Kaspar décida donc de le remplacer pour tirer le rondin jusqu'à la maison, en traversant la prairie humide. Il banda ses muscles et tira de toutes ses forces tandis que le rondin récalcitrant le suivait par à-coups.

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La troisième nuit, il avait eu un rêve-souvenir particulièrement saisissant de réalisme : il s'agissait d'une conversation avec Leso Varen dans les appartements privés du magicien. Les lieux empestaient le sang et les excréments humains, ainsi que l'odeur bizarre de toutes ces choses inconnues que le magicien tenait à mélanger et à faire brûler dans sa pièce de travail. Kaspar se souvenait bien de cette conversation, car c'était la première fois où Varen lui avait suggéré d'envisager de faire disparaître ceux qui se dressaient entre la couronne de Roldem et lui. Kaspar se rappelait également à quel point l'idée lui avait paru séduisante.

Mais, à son réveil, il avait été pris de haut-le-cœur au souvenir de la puanteur de la pièce. Pourtant, à l'époque où il avait rendu cette visite à Varen, l'odeur ne l'avait pas dérangé le moins du monde, c'est à peine s'il l'avait sentie. Or, ce matin-là, il s'était réveillé en sursaut, haletant, devant la porte de la cabane, et il avait bien failli réveiller Jorgen.

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Flynn invita ses compagnons et Kaspar à l'accompagner dans l'autre partie de l'entrepôt, où se trouvait un chariot. Il s'agissait d'un simple véhicule destiné au transport des marchandises, semblable à ceux que Kaspar croisait souvent dans les rues de sa capitale. Au fond se trouvait un objet dissimulé sous une toile cirée. Vu sa taille, Kaspar commença à avoir une petite idée de sa nature. Flynn sauta dans le chariot et rabattit le bord de la toile.

Il s'agissait d'un corps - ce fut du moins l'impression ce que Kaspar en retira. Ou alors c'était juste une armure vide. Quoi qu'il en soit, il n'avait jamais rien vu de pareil.

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- Est-ce qu'il y a quelqu'un à l'intérieur? demanda-t-il.

- Personne ne le sait, répondit Kenner. On n'arrive pas à retirer le heaume, ni aucune autre partie d'ailleurs.

- Elle a un aspect maléfique, fit remarquer Kaspar, en parlant lentement.

Le heaume avait une forme très simple, comme si on avait découpé un cylindre selon un certain angle, avant d'arrondir les bords, ne laissant qu'une ligne continue des épaules au sommet du crâne, sans angle ni pointe. Il était légèrement pincé sur le devant, si bien que, vu de dessus, il avait vaguement la forme d'une goutte plutôt que d'un rond. De chaque côté du heaume jaillissait une aile, mais ces ailes n'appartenaient à aucune créature connue. Elles avaient la forme de celles d'un grand corbeau, mais elles se recourbaient légèrement en suivant les côtés du heaume et elles étaient pourvues d'une membrane comme une chauve-souris géante. Une seule fente au niveau des yeux permettait à l'occupant, s'il y en avait un, de voir quelque chose.

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Il se demandait combien de femmes comme Jojanna et de petits garçons comme Jorgen étaient morts. Avant d’être banni sur ce continent, il ne les considérait pas comme des personnes, mais comme des obstacles à son plan de conquête. Ses rêves de grandeur – monter sur le trône de Roldem, la nation la plus influente, la plus cultivée et la plus civilisée du monde – n’étaient que pure vanité. Il s’agissait là d’une ambition meurtrière qui ne lui rapportait rien. Car que se serait-il passé après ? Serait-il parti à la conquête du monde ? Aurait-il réussi à mater Kesh et le royaume des Isles ? Aurait-il transformé les royaumes de l’Est en de simples provinces ? Aurait-il traversé la mer Sans Fin pour restaurer l’ordre sur ce continent chaotique ? Et ensuite ? Serait-il parti à la recherche de ce continent légendaire, au nord, dont il ne parvenait même pas à se rappeler le nom ? Aurait-il envahi le monde des Tsurani ? Où se serait-il arrêté, quand aurait-il enfin été rassasié ?

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