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Peut-être que quelqu'un l'a lisait à ce moment précis et que, si elle levait la tête, elle verrait des yeux rivés sur elle, en train de suivre ses moindres mouvements. Peut-être que quelqu'un lisait le lecteur.
Elle leva la tête et regarda au-delà du plafond de la chambre forte, à travers l'air des montagnes, entre les étoiles.
Et au-delà...
Il y avait moi, en train de la regarder de vous raconter son histoire.
Afficher en entierChaque vie en Kelanna était une histoire. Un conte à vivre, à se rappeler et à répéter.
Afficher en entierIl y a de nombreuses choses que tu ne peux pas défaire, Archer, chef des saigneurs, et la mort n'est que l'une d'entre elles.
Afficher en entierRegarde vers l'horizon. C'est là que se trouvent les aventures.
Afficher en entierQuelque chose change quand elle saisit l'amulette. Ou est-ce quand ses pouvoirs ressurgissent ?
Les ténèbres arrivent.
Une fin.
LA fin ?
Mais comment une histoire infinie peut-elle avoir une fin ?
Serial, qu'as-tu déclenché ?
Un début ? Une fin ?
Afficher en entierCeci est un livre, et un livre est univers,
Et les mots sont les graines où germe le sens.
Les océans de pages et les marges de terres
Sont des civilisations au creux de ta paume.
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Mais observe ton monde et ta vie semble se résumer
A des cités de papiers et des murs d'encre.
Sais-tu qui tu es, ou as-tu été trompé?
Es-tu celui qui lit ou celui qui est lu?
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Ceci est un mot, et un mot est une incantation,
Une promesse à garder ou un secret à dévoiler.
Contrôler le mot signifie le pouvoir de modeler
La façon dont l'histoire retiendra ton nom.
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Es-tu un héros ou un scélérat ? Un espion ou un sauveur ?
Certains titres sont jolis. Certains titres sont menteurs.
Tu peux dire qui tu es, que tu as ta voix.
Mais ceux qui sont choisis, eux n'auront pas le choix.
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Ceci est une histoire aussi vaste que la mer
Dont les eaux hélas jamais ne te libèrent ;
Qu'importe ton cap, ton avenir est écrit
Et c'est en te piégeant que la destinée rit.
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Les mots des Kelanniens sont buée sur du verre,
Mais ce que est écrit toujours va s'accomplir.
En regardant plus près, y vois-tu plus clair ?
Le livre est un monde, car le monde est un livre.
Afficher en entierCeci est une histoire aussi vaste que la mer dont les eaux hélas jamais ne te libèrent qu'importe ton cap, ton avenir est écrit et c'est en te piégeant que la destinée rit.
Les mots des Kelanniens sont buée sur du verre mais ce que est écrit toujours va s'accomplir en regardant plus près, y vois-tu plus clair ?
Le livre est un monde, car le monde est un livre.
Afficher en entierBrusquement sortie d’un rêve dont il ne lui restait que des bribes, Sefia se redressa vivement dans la pénombre de l’infirmerie.
Sur les étagères, les pots d’onguents et les bouteilles de fortifiants s’entrechoquaient, brinquebalés par les mouvements chaotiques du bateau. Dehors, la pluie éclaboussait les hublots, brouillant le spectacle de vagues aussi hautes que des collines.
Un orage. Il avait dû leur tomber dessus dans la nuit.
Sefia frissonna et serra ses genoux contre sa poitrine. Cela faisait à présent quatre jours qu’elle était revenue à bord de la Fiancée des Courants avec Archer et elle ne cessait de faire le même cauchemar. Elle était de retour dans la maison de son enfance, et de l’encre filtrait – non, elle jaillissait – de la pièce secrète au sous-sol dans laquelle ses parents gardaient le Livre. Les vagues noires s’élançaient vers eux pour les saisir par les chevilles et remonter le long de leurs mollets. Dans son rêve, Lon et Mareah la soulevaient. Dans son rêve, ils la poussaient dehors. Mais ils étaient toujours trop lents pour se sauver eux-mêmes, toujours trop lents pour échapper à la marée d’encre qui les engloutissait, hurlants, dans ses profondeurs obscures.
Le Destin. Ses parents avaient été destinés à mourir jeunes ; c’était écrit dans le Livre avec tout ce qui avait été et qui serait jamais, du battement d’ailes d’un éphémère à la durée de vie des étoiles.
Quelque part dans le Livre, il y avait le passage qui racontait la maladie de sa mère.
Ailleurs, on pouvait lire les tortures endurées par son père.
Ces événements avaient été écrits et ils s’étaient accomplis.
Mais Mareah et Lon avaient lutté. Ils avaient trahi la Garde, la société secrète de lecteurs à qui ils avaient juré une allégeance éternelle. Ils avaient volé le Livre, l’arme la plus puissante de la Garde, afin de protéger leur fille de son propre avenir. Ils avaient fui.
Afficher en entierCeci est une histoire aussi vaste que la mer dont les eaux, hélas, jamais ne te libèrent.
Qu'importe ton cap, ton avenir est écrit et c'est en te piégeant que la destinée rit.
Les mots des Kelanniens sont buée sur du verre ; mais ce qui est écrit va toujours s'accomplir. En regardant de plus près, y vois-tu plus clair ?
Le livre est un monde car le monde est un livre.
Afficher en entierS'il vous plaît, dit-elle en pensée, arrêtez de lire. Si vous arrêtez maintenant, la bataille ne commencera pas. Si vous arrêtez maintenant, la guerre ne se terminera pas. Si vous arrêtez maintenant, le destin ne l'aura pas.
Il pourra vivre, si vous le permettez.
Regardez. Je vais même finir l'histoire pour vous, là tout de suite.
Doucement, la lectrice - à moins que vous ne soyez un lecteur - ferma les livre, et ils vécurent le reste de leur vue ensemble - des milliers de moments de joie, de rage et de chagrin. Ils connurent des années - non, des décennies - de disputes, de repas, de chants et d'aventures sous des cieux changeants. Ils ne furent pas toujours heureux, parce que, qui l'est vraiment ? Ils eurent leurs problèmes, comme n'importe qui d'autre. Mais ils s'aimèrent et ils eurent toute une vie pour apprendre ce que cela signifiait.
Vous ne voyez pas comment ça se termine. Parce que ça ne se termine pas. L'histoire continue pour toujours, et ils ne meurent pas. Aucun ne meurt.
Tant que vous ne tournez pas la page.
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