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Enfouir sa tête dans le sable comme l'autruche pour ne pas voir l'horreur permettait de la nier.
Afficher en entier- Qu'on meure riche ou non, on finit toujours dans une caisse.
Afficher en entier- Cette jeune fille que tu as aimée n'est pas morte, elle continue à vivre en toi. La mémoire ne sert pas qu'à pleurer. En te souvenant des instants heureux que tu as vécus, tu les as fais revivre, et c'est encore vivre.
Afficher en entierPlus il réfléchissait, plus l'idée de mettre le meurtre de Lucile sur le dos de son fils lui paraissait géniale.
Afficher en entierIl ne faisait pas l'amour, il évacuait le trop-plein de rage qui bouillonnait en lui.
Afficher en entier- Pensez, perdre leur fille unique, ils ne s'en remettront jamais ! Voir son enfant mourir est la pire chose qui puisse arriver à une mère et à père.
Afficher en entierCette année-là, la grisaille de l’hiver s’attarda jusqu’à la mi-mars. Des jours pluvieux et moroses. Interminables... Puis le soleil finit par crever la chape plombée et le printemps explosa d’un coup.
La terre s’éveilla un matin sous une brise légère qui courait sur la campagne drômoise en battant des ailes parmi les branches et les rameaux ourlés de minuscules boutons. Sous une brusque poussée de sève, les chatons des saules jaunirent le long du ruisseau, les bourgeons éclatèrent, les bois reverdirent et, comme jaillies du pinceau d’un Monet, des touches d’azur, d’or et de mauve animèrent les prés, les jardins et les bois.
Les premiers jours d’avril furent d’une douceur exceptionnelle.
L’hirondelle de retour bâtissait en gazouillant son nid dans les solives des granges et des hangars. Des volées d’alouettes montaient très haut vers le ciel, lâchaient leur cri vibrant avant de retomber en piqué dans le creux des sillons, où les tiges frêles, rougies par le gel s’élançaient déjà pour former les vagues ondoyantes et dorées des blés de l’été. La violette cachée dans l’herbe des sentiers exhalait son parfum délicat. La mésange et le pinson s’égosillaient dans les haies d’aubépines, tandis que dans les vergers en fleurs le merle sifflait sa chanson moqueuse, à laquelle répondait en écho, du fond des bois, l’appel joyeux du coucou.
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