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Alors, quand il lui reprochait d’ignorer sa présence, quand il la taquinait à propos de leur abstinence pendant le voyage, il y avait là plus que le désir enjoué d’un époux vieillissant. Qu’il sache ou non ce qu’il disait, elle comprenait le sens véritable de ses avances : Après tout ce que j’ai laissé tomber pour toi, n’as-tu rien à me donner 

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Peut-être rentrerait-il un jour au pays, et, dans ce cas, les océans, la glace, les tempêtes, les poissons et les prairies estivales au vert désespérément tendre seraient encore là. Mais ses équipages auraient disparu – ils avaient déjà disparu.

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Extrait ajouté par x-Key 2010-12-25T14:23:03+01:00

" Même si Quara a raison, même si elle est à cent pour cent sur la bonne voie et que les virus de la descolada sont tous titulaires du doctorat et n'arrêtent pas de publier des thèses sur la meilleure méthode d'emmerder les humains jusqu'à ce qu'ils crèvent, et alors ? Est-ce qu'on va tous lever les pattes en l'air et faire le mort sous prétexte que le virus qui essaie de nous tuer tous est si foutrement intelligent ?"

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Je vais annoncer pour ce soir une messe à la mémoire du Père Estevão, et des prières pour la paix et le calme.

- Ce qui amènera précisément à la cathédrale les gens qui de toute façon ne prendraient jamais part à une émeute, dit Valentine.

- Vous ne comprenez pas à quel point la foi est importante pour les gens de Lusitania, dit Peregrino.

-Et vous, vous ne comprenez pas à quel point la peur et la colère peuvent être dévastatrices, et à quelle vitesse la religion, la civilisation et le respect du prochain sont oubliés lorsqu'une foule se forme.

- Je vais mettre toute la police en alerte ce soir, dit le maire, et j'en mettrai la moitié en fonction du coucher du soleil à minuit. Mais je ne vais ni fermer les bars ni déclarer le couvre-feu. Je veux que la vie continue aussi normalement que possible. Si nous commencions à tout changer, à tout fermer, ça leur donnerait justement d'autant plus de raisons d'avoir peur et de se mettre en colère.

- Vous leur donneriez l'impression que les autorités contrôlent la situation, dit Valentine. Votre réaction serait à la mesure de leur affliction. Ils sauraient que quelqu'un fait enfin quelque chose.

- Vous êtes en vérité très compétente, dit l'évêque Peregrino, et on ne saurait donner meilleurs conseils aux autorités d'une grande ville, surtout sur une planète moins fidèle à la foi chrétienne. Mais nous ne sommes qu'un simple village, et les gens sont pieux. Il n'est point besoin de les menacer. Ce soir, c'est d'encouragement et de réconfort qu'ils ont besoin, pas de couvre-feu, de bars fermés, de pistolets et de patrouilles.

- C'est à vous qu'il revient de faire un choix, dit

Valentine. Comme je l'ai déjà dit, je vous ai conseillés du mieux que j'ai pu.

- Et nous vous en sommes reconnaissants, dit

Kovano. Vous pouvez être sûre que je vais surveiller la situation de près ce soir.

- Je vous remercie de m'avoir invitée. Mais, comme vous le voyez -et comme je l'ai prédit-, ça n'a pas servi à grand-chose.

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Gregor est debout au centre de la place gazonée, entouré d'une foule attentive dont tous les individus sont reliés à lui par un fil invisible. Sa volonté est leur volonté, sa bouche prononce leurs paroles, leurs cœurs battent au même rythme du sien.

Je ne me suis jamais senti exister comme ça, intégré à un groupe dont je suis l'esprit, le centre, si bien que mon être les comprend tous. Ils sont plusieurs centaines et ma rage est leur rage, leurs mains sont mes mains, leurs yeux ne voient que ce que je leur montre. Je vibre au rythme de l'invocation et de la réponse.

- L'évêque dit que nous allons prier pour la justice mais cela nous suffit-il?

- Non!

- Les pequeninos disent qu'ils détruiront la forêt qui a assassiné mon frère, mais devons-nous les croire?

- Non!

Ils terminent mes phrases ; quand je dois m'arrêter pour reprendre mon souffle, ils crient à ma place, si bien que ma voix ne se tait jamais et s'élève de la gorge de cinq cents hommes et femmes. L'évêque est venu à moi plein de paix et de patience. Le maire est venu à moi, m'a parlé d'émeutes, de forces de l'ordre, a évoqué la prison. Valentine est venue à moi - inflexible, tout dans la tête -, m'a parlé de mes responsabilités. Ils connaissent tous mon pouvoir, pouvoir que je ne découvre que maintenant, pouvoir qui est né quand jai cessé de leur obéir et que i'ai finalement ouvert mon cœur au peuple lui-même. La vérité est ma force. J'ai cessé de tromper les gens et leur ai donné la vérité, et maintenant je vois ce que je suis devenu, ce que nous sommes devenus ensemble.

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Ender et Fureteur en ont parlé longuement, je les ai entendus. Ender pense que la matière et l'énergie ne sont peut-être rien que de l'information. Que la réalité physique n'est que le message échange par les philotes.

"Que dit Fureteur?"

Il dit qu'Ender a presque raison. Fureteur dit que la réalité physique est effectivement un message, et que ce message est la question que les philotes posent en permanence à Dieu.

"Quelle est cette question ?"

"Elle tient en un seul mot : pourquoi?"

"Et comment Dieu leur répond-il?"

"Avec la vie. Fureteur dit que c'est par la vie que Dieu donne un sens à l'univers."

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Pendant toute la durée de la remontée à la surface, Valentine s'efforça de comprendre ce qui s'était passé. Elle avait toujours cru que, si seulement les gens pouvaient se transmettre directement leurs pensées en éliminant les ambiguïtés du langage, la compréhension réciproque serait parfaite et qu'il n'y aurait plus de conflits inutiles. Au lieu de cela, elle avait découvert que, plutôt que d'amplifier les différences entre les individus, le langage pouvait tout aussi bien les adoucir, les minimiser et arrondir les angles pour permettre aux gens de croire qu'ils étaient plus semblables qu'ils ne l'étaient en réalité. Peut-être que le langage était une meilleure solution.

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La partie du cerveau qui enregistre l’image ou le son est excitée toutes les une ou deux heures pendant que les humains dorment, exactement comme lorsqu’ils sont éveillés. Même lorsque les sons et les images forment un bric-à-brac aléatoire sans aucun sens, leur cerveau persiste à essayer d’en faire un ensemble cohérent. Ils essaient de faire des histoires avec. C’est du bric-à-brac aléatoire dénué de sens, sans corrélation possible avec la réalité, et pourtant ils fabriquent leurs histoires de fous à partir de ça. Et puis ils les oublient. Ils se donnent tout ce mal pour trouver des histoires et, quand ils se réveillent, ils les oublient presque totalement. Mais, quand il leur arrive de s’en souvenir, alors ils essaient de fabriquer des histoires à partir de ces histoires aberrantes et de les incorporer à leur vie réelle.

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Il n’y a qu’une illusion de libre arbitre, dans la mesure où les causes de notre comportement sont tellement complexes que nous ne pouvons les retrouver. Si on a une ligne de dominos qui s’abattent les uns sur les autres, on peut toujours dire : Regardez, ce domino-ci est tombé parce que celui-là l’a poussé. Mais si on a un nombre infini de dominos qui viennent d’une infinité de directions, on ne peut jamais retrouver le début de la chaîne causale. Alors, on se dit : Ce domino est tombé parce qu’il le voulait.

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Mais tu ne l’aimes pas, reprit-il. Tu ne sais pas comment aimer les gens. Tu sais seulement comment les dominer. Et, parce que les gens ne se comportent jamais exactement comme tu le veux, maman, tu as toujours l’impression d’être trahie. Et, parce que tout le monde finit par mourir, tu te sentiras toujours flouée. Mais c’est toi qui triches, maman. C’est toi qui te sers de notre amour filial pour essayer de nous contrôler.

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