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Extrait ajouté par anonyme 2015-05-20T15:02:29+02:00

La vie était effectivement partout mais pas humaine. Il fit braquer l'oeil du satellite sur ce qu'il voulut. Les villes, les mégapoles, les anciens bouillons, les retraites. Les ermitages. Les forêts tropicales pleines de primitifs en étui pénien et cordes à seins. Les déserts. Tous vides. Grouillants d'une activité parfois débordante mais pas humaine. Rien moins qu'humaine. Les grands centres, les côtes américaines, les côtes australiennes, l'Europe, le Japon, les choses économiquement développées trépignaient d'infections mais pas d'humains. Il fouilla les gorges les plus profondes, les grottes cachées, les montagnes les plus hautes, la moindre cahute, il dut se rendre à l'évidence. La conclusion du rapport d'analyse qu'il demanda à l'ordinateur central fut, l'ultime conclusion, que le major Echampson était le dernier survivant repérable de la race Homo sapiens sapiens. Encore qu'on n'en ait pas d'image et qu'à proprement parler, on ne l'avait pas observé.

Elle s'assit dans sa tête et murmura c'est foutu. Nous sommes foutus. Vous auriez été une femme Stevens, vous auriez pu vous enfiler des éprouvettes de sperme dégelé dans l'utérus. Vous taper ensuite vos fils et vos petits fils comme on fait d'habitude dans ces cas-là et vivre une belle vie, tout reprendre. Mais il se trouve que non. C'est vous le survivant, je vous plains.

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Extrait ajouté par anonyme 2015-04-19T17:43:49+02:00

Il prit derrière la poste la Khudaldaany sur toute sa longueur, coupa Ikh Toyruu traversa une rivière canalisée au ciment et remonta le mail arboré du Gandam monastère. Un cul-de-sac. Ceint de petites yourtes grises et d'arbres rachitiques gardés par des lions trapus qui serraient encore dans leur gueules édentées les chaînes noires de la civilisation. Le bouddha du Gandam le salua doigts levés, très calme dans la lumière jaune. Stevens comprit alors que ce serait là ses quartiers d'hiver. A défaut d'un palais;

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Extrait ajouté par anonyme 2015-04-18T13:34:07+02:00

La Terre est de plus en plus belle. Ils ont fait de nets progrès en bas. Un accord révolutionnaire a dû être passé : les mégapoles sont de moins en moins prises dans leurs gaz. Quand la météo est bonne je vois Moscou, Istanbul, Jakarta pratiquement claires, Paris et Tianjin émergent doucement. Même Tokyo, même Bombay ont réduit leur bulle de chaleur et de CO2. C'est la bonne direction. Je me sens plus léger. Comme si un grand poids m'était ôté, de voir ça, ces évolutions inespérées, ça me fait un bien fou. J'ai même l'impression que mon mélange gazeux personnel est plus pur, je respire mieux, plus librement, il y a comme un parfum de pin parasol ou de matin clair dans un pâturage de montagne. Je sais que c'est irrationnel mais je me dis que s'ils ont compris l'urgence alors ils peuvent comprendre ma décision. Ça n'a aucun rapport. C'est pourtant ce qui me vient à l'esprit.

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Extrait ajouté par Caroline 2013-11-08T20:19:16+01:00

"La vie était effectivement partout mais pas humaine. Il fit braquer l'oeil du satellite sur ce qu'il voulut. Les villes, les mégapoles, les anciens bouillons, les retraites. Les ermitages. Les forêts tropicales pleines de primitifs en étui pénien et cordes à seins. Les déserts. Tous vides. Grouillants d'une activité parfois débordante mais pas humaine. Rien moins qu'humaine. Les grands centres, les côtes américaines, les côtes australiennes, l'Europe, le Japon, les choses économiquement développées trépignaient d'infections mais pas d'humains. Il fouilla les gorges les plus profondes, les grottes cachées, les montagnes les plus hautes, la moindre cahute, il dut se rendre à l'évidence. La conclusion du rapport d'analyse qu'il demanda à l'ordinateur central fut, l'ultime conclusion, que le major Echampson était le dernier survivant repérable de la race Homo sapiens sapiens. Encore qu'on n'en ait pas d'image et qu'à proprement parler, on ne l'avait pas observé.

Elle s'assit dans sa tête et murmura c'est foutu. Nous sommes foutus. Vous auriez été une femme Stevens, vous auriez pu vous enfiler des éprouvettes de sperme dégelé dans l'utérus. Vous taper ensuite vos fils et vos petits fils comme on fait d'habitude dans ces cas-là et vivre une belle vie, tout reprendre. Mais il se trouve que non. C'est vous le survivant, je vous plains".

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Extrait ajouté par Caroline 2013-11-08T20:19:06+01:00

"Qu'est-ce qui leur prend ? C'est quoi ça ? Il y a un nouveau virus ? Tout le monde devient dingue en bas ? Ils courent partout les bras en l'air ala alalla, la station va nous tomber sur la tête, faites les descendre, maîtrisez-là, elle nous menace, a nous regarde avec ses petits yeux jaunes d'extraterrestre, a va nous percuter, oscour, oscour ! Mr. Bonx faites quelque chose ! "

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Extrait ajouté par Caroline 2013-11-08T20:18:55+01:00

"Stevens était accroupi sous un teck, la tête dans les bras repliés, il reniflait.

— Qu’est-ce qui se passe ?

— Il a gagné.

— J’avais cru comprendre. C’est la perte des multinationales qui vous met dans cet état ? Ou celle du trésor de la couronne ?

Il se tassait sur lui-même comme un tatou pris au piège, recroquevillé sur une mâchoire invisible, secoué de désespoir. C’était pitoyable.

— Seriez-vous mauvais joueur, Stevens ?

Il refusait de répondre et regardait les flots clairs dans lesquels montait une lune jaune. Comme s’il l’avait lâchée à contrecoeur sur une feuille de lotus, il essaya de la rattraper du bout des doigts. Vraiment romantique.

— Mais qu’est-ce qui vous prend ?

— J’ai tout perdu, laissa-t-il échapper dans un souffle.

— Certes.

— Vous ne comprenez pas.

— Mais si, mais si. On ne va pas revenir là-dessus, vous n’y pouvez rien. C’est comme ça. C’est tombé sur vous et puis voilà.

— Ce n’est pas ça major, je...

— Oui ?

— Je vous ai perdue.

— Pardon ?

— J’ai tout joué avant vous, je vous le jure. J’ai joué tout ce à quoi je pouvais penser, j’ai joué les palaces, les numéraires, les comptes suisses des plus grosses fortunes mondiales, j’ai joué les ambassades, les couvents réhabilités quatre étoiles, les plus belles Maserati du monde, les nations, les Etats, un par un, tous les Etats, tous les territoires. Absolument tous. J’ai même joué les centres spatiaux avec leurs satellites. Et Challenger. J’ai tout perdu. J’ai joué Lawson, j’ai joué Waterfull et je les ai perdus. Alors je me suis joué. Et je me suis perdu. Alors — je vous ai jouée. Et — je vous ai perdue".

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Extrait ajouté par Caroline 2013-11-08T20:18:37+01:00

"Les fenêtres mollissent, mollissent, les fenêtres se balancent. Echampson se balance, la nacelle tangue, les oiseaux délirent. Puis elle incline son parapluie, et les fenêtres explosent. Un dixème de seconde, les oiseaux s'arrêtent en l'air, ils glissent. Alors, le major inspire. Ferme son pébroque et sourit. Comme s'ils n'attendaient qu'un signe, les martinets se jettent en hurlant dans les appartements ouverts.

- Waouh, vandales, j'adore!

Lawson est ravi.

- Tu vois, tu as compris? il faut faire exploser les petites bulles de vide. Rien ne doit être étanche. Le rêve est une réalité".

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Extrait ajouté par Caroline 2013-11-08T20:18:27+01:00

"Un type qui se tient debout les bras ballants au milieu d'un hall avec une moquette jaune a l'air d'un con.

Surtout si il est décontenancé par un sac-poubelle qu'il ne sait pas où mettre. Ridicule. Tout seul sur un coin de péninsule; le visage glabre et propre, la tête claire et bourrée de bonnes intentions et arrêté net par la première question: qu'est-ce que je fais du sac-poubelle ? "

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Extrait ajouté par Caroline 2013-11-08T20:18:15+01:00

"Désemparé, ça veut dire : plus emparé? Qu'on était emparé et qu'on ne l'est plus? Mais qu'est-ce qui s'est emparé de moi pour me laisser tout d'un coup brutalement si désemparé? Sans remparts. Déparé, sans bijoux. Dépris? "

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Extrait ajouté par Papachoultse 2013-11-03T08:11:51+01:00

Nouvel extrait :

Hier j'ai filmé une partie de l'expérience de Bertin-Mergeol «Étude de l'effet de la microgravité sur la perception et la transduction des signaux mécaniques dans le cadre d'une étude des tissus conjonctifs». Ça consiste à saisir un objet devant soi et à le ramener dans son dos les yeux fermés. Le champ expérimental est défini par un drap blanc tendu derrière l'expérimentateur et marqué de douze points noirs reliés horizontalement et verticalement par un fin tracé gris. Le sujet évolue devant cet espace repéré après avoir revêtu une combinaison noire où les plus importantes articulations sont indiquées par des points blancs également reliés entre eux par de fines lignes blanches. Grâce à ce dispositif, les mouvements effectués sont modélisables à partir du film.

Le sujet se place d'abord de profil par rapport à la caméra et doit ramener derrière lui, dans son dos, un objet placé devant lui qu'il repère visuellement et saisit avant de fermer les yeux et d'effectuer le mouvement. Cette fois, Sokstas m'a servi de cobaye, je veux dire, d'expérimentateur. Il s'est très bien comporté et malgré son programme personnel plus que chargé il a accepté d'accorder deux heures pleines à ce petit jeu. J'ai monté vingt minutes de film où on le voit parfaitement concentré, tourner lentement autour de lui-même après s'être emparé de l'objet et tâter l'air avec son bras comme s'il cherchait les parois du module. La plupart du temps, alors qu'il estimait avoir mené à bien l'expérience, la balle de caoutchouc rouge était sous son aisselle droite, à hauteur d'épaule. À chaque fois qu'il rouvrait les yeux pour constater le résultat et se remettre de profil par rapport à la caméra, il lui fallait deux ou trois secondes pour se réorienter.

C'est un beau film. Il est destiné à la presse spécialisée et de vulgarisation ainsi qu'aux deux ou trois cents sites Internet qui trouvent encore du public pour ce genre de choses.

Je n'y ai pas mis mon fou rire parce que je n'ai pas ri et j'ai coupé juste avant le début des vomissements.

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