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Les yeux de Tungdil se plissèrent.
— Est-elle encore en vie ?
— La reine Wey ? Oui, je crois. Elle a une fille qui montre également des dons pour la Magie. (l’Albe avait compris le sous-entendu de la question.) Toutes deux pourraient se révéler d’excellentes alliées. Si Lot-Ionan venait à mourir, elles vous apporteraient une aide précieuse contre les créatures de l’Outre-Pays. Que Vraccas vous protège. Si les dieux sont cléments, nous devrions nous revoir bientôt.
Après avoir serré la main des Nains, Aiphatòn se retira.
Boïndil se servit un verre d’eau. La chance nous sourit ! Vraccas, nous allons accomplir des exploits ! Il but une rasade et laissa échapper un rot. Posant la main sur son ventre, il se tourna vers Tungdil.
— Nous allons nous coucher, l’érudit ? Nous devons nous lever tôt demain pour aller décharger un dragon de ses trésors et présenter nos hommages à une Mage.
Le borgne sourit.
— Tu as raison, Furibard. Il est l’heure d’aller au lit.
Afficher en entierAvec leurs sombres armures, les Nains semaient l’émoi dans les villages humains qu’ils traversaient. Le Grand-Roi ordonna de presser l’allure. Quelques lunes plus tard, la colonne atteignit enfin les rives de l’immense lac de Weyurn. Les eaux s’étaient retirées. Les cavaliers descendirent dans les profondeurs taries et franchirent au galop de grands espaces désertiques, recouverts de givre.
Sur leur chemin, ils virent de hautes îles qui s’élevaient à pic vers le ciel. Celles-ci ressemblaient à des champignons de pierre géants. Certaines n’avaient pas résisté aux outrages du temps et leurs pieds s’étaient effondrés.
Ce paysage est irréel, songea Furibard. Le jumeau était particulièrement fasciné par les anciens récifs. Mesurant plusieurs centaines de pieds de hauteur, les brisants se dressaient comme des chaînes de montagnes aux pointes émoussées. Au fond de ces gorges étroites, les guerriers découvrirent des épaves éventrées et des squelettes de poissons colossaux.
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