Commentaires

J'ai adoré ce roman. Léviatemps est un très bon thriller nous plongeant avec délice et effroi dans le Paris de 1900, en plein cœur d'une série de meurtres affreux. L'enquête nous expose à de très bons ingrédients tous exploités avec brio et apportant au récit une touche de singularité. Le trio principal possède ses qualités et ses défauts, mais ils demeurent attachants et sympathiques, nous permettant d'apprécier encore plus l'intrigue savamment menée. Malgré quelques longueurs, le récit s'en tire bien grâce à une plume maîtrisée, soignée et dotée d'un vocabulaire très riche et précis.

C’était la première fois que je lisais du Maxime Chattam. J’ai mis un petit peu de temps à m’habituer et au style, et à l’histoire. L’histoire se situe fin 19è, début du 20ème, avec des crimes tous aussi horribles les uns que les autres. Je découvrais l’univers de Chattam.

J'ai du m'y reprendre à deux fois pour le lire : pas du tout emballé au début. Finalement je l'ai fini. Je l'ai trouvé long et en dessous du niveau des précédents Chattam.

Livre qu'une ancienne amie m'avait conseillé, ce n'était pas mon genre le policier et tout, mais j'ai adoré, et j'ai découvert un auteur fantastique !

Une histoire très bien ficelée, menée avec brio par un auteur qui sait utiliser les mots.

Des personnages attachants auxquels il vaut mieux ne pas s'attacher, je n'en dis pas plus et vous laisse décovrir

Je ressors de ce livre sans savoir quoi en penser. J'ai l'impression d'avoir relu à la fois la trilogie du mal et Prédateurs, avec une pointe de la promesse des ténèbres. Si je ne les avais pas lu avant, tous ceux-là, je pense que j'aurai pu passer un bon moment. Mais j'ai retrouvé exactement les mêmes thèmes et les mêmes ficelles que dans ces cinq livres ici, à savoir: les symboles phalliques en pagaille, tout se rapportant à une primitivité bestiale, plus ou moins expliquée par une enfance difficile du tueur qui aurait donc eu ses "repères" brouillés à cette époque, et des crimes sanglants à coups de tripes dans tous les sens et de sévices sexuels chatoyants. Sans parler du fameux thème qui commence à m'exaspérer chez Chattam: l'homme, dans sa rage de construction et de destruction de la nature pour s'imposer maître absolu de tout, court à sa perte.

Bref. Si on en revient à l'histoire de base, on retrouve le traditionnel petit enquêteur tourmenté par la vie (ici, Guy, écrivain en mal d'inspiration, ayant quitté femme et enfant par lâcheté pour se retrouver résidant d'un bordel) qui essaie de remonter le fil de toute cette sinistre histoire grâce à de balbutiants débuts de profilage en l'an 1900, le tout, en expliquant à sa charmante acolyte Faustine, courtisanes de profession et princesse en détresse à ses heures perdues (et bien oui, téméraire et intelligente la petite, mais pas deux sous de jugeote quand il s'agit de foncer tête baissée sans réfléchir), les choses parfois un peu compliqué. Donc, cette année-là à lieu l'exposition universelle, et Milaine, une amie de Faustine et Guy, est violemment assassinée. La police ne voulant pas faire de remous lors de l'exposition pour ne pas entacher ce grand événement, classe l'affaire et l'étouffe au plus vite. Indignés, les deux amis (et un peu plus si affinités, sinon c'est pas drôle, et surtout, c'est la subtilité incarné, vous l'aurez compris) vont se prendre pour des justiciers et tenter de démasquer ce fou furieux.

En soit, ce n'est pas mauvais, c'est même un bon pitch de base, je ne dis pas. Mais comme je le disais, j'ai l'impression d'avoir relu les livres de Chattam en condensé, et même le twist final, je m'y attendais... Et je ne sais pas si c'est moi, mais le but ultime du tueur ne me parait absolument pas crédible (qu'un cerveau dément le conçoive, certes, mais la réalisation en soit est à mes yeux impossible).

C'est dommage, il y aurait eu du potentiel, surtout que le Paris de 1900 était bien rendu, tout comme son ambiance, puisque l'auteur se documente toujours autant pour un de ses romans, et il y avait des choses très intéressantes (notamment le passage sur la graphologie), mais pas assez pour relever tout le reste. Je lirais le deuxième tome pour clore la dualogie, mais j'avoue ne pas être très pressée de l'entamer...

Comme ça chaque roman j'ai grimacé devant l'horreur des crimes commis (mais où Maxime Chattam puise-t-il ses idées ?), mais absolument charmée par le suspens qu'il sait mettre dans ses romans. J'ai dû dévorer ce roman en 24h tellement je souhaitais connaître la suite.

Agréable découverte dans ce thème d'écriture de Maxime Chattam, habituée aux thrillers contemporains et à son style fantastique avec "Autre Monde", ce roman se passe en 1900 et l'écriture est très bien adaptée, tout est dans le détail, les mots nous transportent réellement dans cette époque où le romancier devient enquêteur, un petit clin d'œil à "Faustine", j'aime beaucoup et j'ai hâte de continuer avec "le requiem des Abysses". un très bon thriller historique.

Absolument superbe!

Une atmosphère sombre et torturée, un écrivain en quête de la part d'obscurité qui sommeille en chaque homme, une intrigue sanglante très bien menée.

L'Exposition Universelle de 1900 a su inspirer Maxime Chattam dans le meilleur des sens.

Je ne peux que dire du bien de cet ouvrage!

Je le conseille aux lecteurs qui aiment se plonger dans la psychologie des personnages et qui n'ont pas peur de se noyer dans les abysses des ténèbres.

Pour moi, le meilleur Chattam depuis la trilogie du mal. Un bel hommage au début du XXème siècle et à la littérature policière de cette époque. En un peu plus gore, quand même !

Très bon livre, j'ai beaucoup aimé. J'ai été assez surprise, les personnages sont super intéressant, tout comme l'histoire, et je suis impatiente de connaitre la suite !