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J’abandonnai mes études au Collège royal et mon logis de Ludgate. Deux pièces agréables me furent allouées à l’intérieur du palais, qui manquaient seulement, hélas, d’une vue sur le fleuve, lequel me fascinait avec ses lumières changeantes et sa grouillante agitation. Mes devoirs étaient ainsi définis : « Le soin quotidien et le bien-être des chiens royaux, avec, selon le cas, le droit de faire des opérations sur eux, prescrire des remèdes lors de leurs maladies et faire tout en mon pouvoir pour assurer la continuité de leur vie. »
Afficher en entierJe suis, je m’en aperçois, un homme fort peu gâté par la nature.
Regardez-moi un peu : sans ma perruque, je suis un affront au bon goût et à l’harmonie. Mes cheveux – ou ce qu’il en reste – ont la couleur du sable et la raideur des soies de porc ; mes oreilles ne sont pas de même taille ; mon front est constellé de taches de rousseur ; mon nez que, bien sûr, si bas que je la porte, ma perruque ne saurait parvenir à dissimuler est fort peu gracieusement aplati, comme si j’avais reçu un énorme coup à ma naissance.
Afficher en entierC'est ainsi que la panique dans notre maison n'eut alors point d'égale dans tout Londres, Finn et Frances Elizabeth se montrant soudain résolus à sauver jusqu'au moindre objet de chaque pièce. Et bien que je souhaitasse les quitter, je ne pus le faire ; j'allai donc chercher ma jument et souffris qu'elle fût surchargée comme une mule de toiles, brosses, marmites, sacs de provisions, robes et je ne sais quoi d'autre.
Afficher en entierViolet arrivait à un âge où elle craignait de voir sa beauté commencer à pâlir;
aussi tenait-elle à couper les foins tant que le soleil brillait encore,même s'il
était moins radieux qu'en une jeunesse où,de son propre aveu,les moissons avaient été nombreuses et riches.
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