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Ce livre, longtemps interdit, est devenu culte.
Le festin nu est une descente aux enfers – morphine, héroïne, cocaïne, opium ... Sujétion, délivrance et rechute ; tel est le cycle qui constitue l'un des problèmes du monde moderne. Suite d'épisodes enchevêtrés et disparates où se mêlent hallucinations et métamorphoses, clowneries surréalistes et scènes d'horreur à l'état pur, cauchemars et délires poético-scientifiques, érotisme et perversions, le chef-d'œuvre de William Burroughs est à la fois terrifiant, macabre, comique, et presque insoutenable.
Le festin nu a été porté à l'écran en 1991 par David Cronenberg.
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Afficher en entierL'Interzone. Un territoire qui ne figure sur aucune carte, situé quelque part entre New York et Tanger, dédale infini de mes semblable aux méandres du cerveau d'un drogué.
Un lieu fantomatique, où se réfugie William Lee après avoir accidentellement tué sa femme. Persuadé d'être un agent secret au centre d'une gigantesque machination, Lee commence à rédiger des rapports pour le compte d'une mystérieuse corporation internationale, communiquant avec elle par l'intermédiaire d'une machine à écrire fort loquace qui se transforme volontiers en cafard...
Vertigineuse descente aux enfers de la drogue - de toutes les drogues -, le chefs-d’œuvre de William Burroughs est d'une veine à la fois terrifiante, macabre, et d'un comique presque insoutenable.
Le festin nu a été porté à l'écran en 1991 par David Cronenberg, le réalisateur de Yideodrome, Faut-semblants et Crash.
Afficher en entierCe livre, longtemps interdit, est devenu légendaire. Le festin nu est une descente aux enfers de la drogue morphine, héroïne, cocaïne, opium... Sujétion, délivrance et rechute, tel est le cycle qui constitue l'un des problèmes du monde moderne. Suite d'épisodes enchevêtrés et disparates où se mêlent hallucinations et métamorphoses, clowneries surréalistes et scènes d'horreur à l'état pur, cauchemars et délires poético-scientifiques, érotisme et perversions, Le festin nu est d'une veine à la fois terrifiante, macabre, et d'un comique presque insoutenable.
Afficher en entierAuteur emblématique de la Beat Generation, William Burroughs a marqué de son empreinte sulfureuse la littérature américaine des années soixante. Le manuscrit du Festin nu est un tel fatras de notes éparpillées qu'aucun éditeur n'accepte de le publier, d'autant que le contenu est d'une obscénité rare et qu'il heurte à peu près tous les principes de bienséance. Ce n'est qu'avec l'aide de Jack Kerouac et d'Allen Ginsberg que Burroughs parviendra à en tirer une matière présentable... c'est-à-dire correctement tapée à la machine, car pour ce qui est de la clarté du propos, comme le répétait Burroughs pour expliquer sa démarche, "les mots savent où ils doivent être mieux que vous. Ils n'aiment pas être gardés en cage". L'ouvrage relève donc à bien des égards du surréalisme, tout en relatant les errances et autres visions d'un esprit sous l'emprise de maintes substances hallucinogènes. Tenter d'en faire la synthèse serait une entreprise vouée à l'échec. On entre dans Le Festin nu comme on pénètre en un laboratoire, sans a priori quant à la finalité de l'expérience qui s'y déroule. Burroughs s'y adonne à un dérèglement systématique des sens, débouchant sur une nouvelle sémantique.
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