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Est-ce que ces deux mots-là te font sourire ? Suffisent-ils à trahir ma gêne ? Je n’ai pas l’habitude de t’écrire. Au fait, je me rends soudain compte que je ne t’ai plus écrit depuis le temps où, enfant, tu partais en vacances plus tôt que moi avec ta mère et où je t’envoyais de courts billets. Je commençais le plus souvent par « Fiston », parfois par « Grand garçon », quelquefois, je m’en souviens, par « Petit homme ». Dans la vie de tous les jours je dis « fils » et, quand j’ai essayé d’écrire ce mot seul en haut de ma page, il m’a paru à la fois nu et solennel. « Mon fils », d’autre part, me fait penser à un testament.
Afficher en entierAbnégation paternelle
Peu après la mort de son père, Alain Lefrançois décide de se raconter par lettre à son fils, Jean-Paul. Il lui parle de la vie de ses grands-parents, gens de la haute bourgeoisie, de son métier, qui le satisfait, et de sa vie conjugale, qui n'est qu'une demi-réussite. Au rappel de récentes disputes familiales relatives à la succession, il remonte à la période de ses études de droit à Poitiers, de sa mobilisation, de son mariage ; il évoque ses réactions lorsqu'il apprit qu'il allait être père. Enfin, Lefrançois en arrive, « malgré sa répugnance », à parler de son adolescence et de sa jeunesse. Celle-ci cache un lourd secret.
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