Georges Simenon
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Note moyenne : 6.99/10Nombre d'évaluations : 1 075
6 Citations 589 Commentaires sur ses livres
Alias et noms de plume
- Christian Brulls
- Georges Sim
Les derniers commentaires sur ses livres

Très bon roman de Simenon. A classer parmi les Maigret les plus intéressants. A ne pas rater si l'on aime bien Maigret.
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Dans ce roman séparé en deux parties, Simenon explore les tourments d’un jeune étudiant, laid et sans moyens, confronté à un beau gosse riche à qui tout réussi. Un face à face où la rancœur et la jalousie s’installent et prennent de plus en plus de place jusqu’à un fatal dénouement.
Et arrive la surprenante seconde partie, qui fait encore monter la tension.
Une construction assez géniale pour un roman dur finement mené mais plombé par un personnage central guère attachant noid.ch
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Un étranger débarque dans un bar dans une petite ville du Nord des États-Unis et s’installe dans la ville. Peu causant, la méfiance monte.
Et monte encore, l’air s’épaissit dans l'ambiance des années cinquante, raciste et xénophobe ou les truands faisaient encore régner la terreur.
Un roman dur qui tente d’installer une tension et la faire grossir…. parfois au risque d’utiliser quelques ficelles un peu grosses pour tenir les 200 pages noid.ch
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Voilà un bien sale bouquin. La confession d’un meurtrier ayant tué sa maîtresse. On parlait alors de crime passionnel. Aujourd’hui on appelle ça un féminicide.
Un sale bouquin parce qu’une sale époque pour les femmes. Choses des hommes.
Ici, un pauvre chouchou à sa môman, un médecin de campagne qui vit enfin une passion et qui finit, comme un enfant gâté, par tuer l’objet de son amour. Dans une longue confession il tente d’expliquer à son juge comment il en est arrivé là.
Une peinture impressionnante de profondeur d’une société patriarcale ou mères, femmes, bonnes et maîtresses se retrouvent au service de Monsieur. Certaines y laissent leur vie noid.ch
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Dans ce roman dur des débuts (écrit en 1933 et publié en 34), Simenon pose un homme face à sa conscience.
Un homme simple face à un problème qui va lui faire perdre pied.
Un roman dur plutôt léger et pourtant d’une grande profondeur noid.ch
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J'ai trouvé le récit bien long, au moins jusqu'à la moitié du livre. Les doutes, les craintes, les déboires et les états d'âme de François Combe, cet acteur divorcé, solitaire, désabusé et déprimé, sont martelés à longueur de pages, imprimant une lourdeur entêtante destinée, lorsqu'on connaît le style littéraire du romancier, à entretenir une certaine dramaturgie dans l'histoire. Dès le début, Georges Simenon ne déroge pas à ses habitudes et plante le décor en imprimant un tempo très lent à son intrigue. Comme de coutume, il procède à une analyse très fine de la psychologie de son personnage principal, lequel se trouve précipité dans un terrible désespoir, entre une carrière professionnelle en perte de vitesse et une vie sentimentale au point mort. Sa rencontre fortuite avec Kay, une jeune femme elle aussi en perte de repère, sera pour lui une véritable bouffée d'oxygène et il s'accrochera à elle comme à une bouée de secours. de bar en bar, de chambre en chambre, ils déambuleront tous les deux dans les rues du quartier de Manhattan à New-York, noyant leur solitude et leur mal-être dans les effluves d'alcool propices aux confidences sur l'oreiller. En dépit de leurs différences, les amants apprendront à se connaître, à se plaire, à se supporter puis à se déchirer pour se rabibocher plus tard, avant de s'éloigner pour se rapprocher à nouveau et finalement réussir à se comprendre…
Tel le flux et le reflux de la marée, la vie de couple connaît des hauts et des bas, elle oscille souvent entre bons et mauvais moments, complexifiant en cela les relations sentimentales souvent mises à mal par des questionnements existentiels permanents dont parfois personne ne sort indemne. Très au fait de tous ces problèmes conjugaux, Georges Simenon ne pouvait qu'imaginer la situation extrême d'un homme qui mettrait beaucoup de temps à comprendre que les différences rapprochent et qu'il est parfois nécessaire de s'éloigner de la femme qu'on aime pour mieux la retrouver…
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Un couple malade sous les yeux de leur fils.
Dans ce confessionnal, la chambre du fils – principalement, père et mère viennent plaider leur cause sans même trop savoir comment. Une valse hésitante et gênée devant un ado solitaire qui ne rêve que de s’échapper de ce qui ne le concerne pas et partir retrouver Francine, manger des glaces et préparer son bac.
Un roman fin à l’ambiance lourde noid.ch
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Donald Dodd a-t-il délibérément laissé mourir son ami Ray lors d'une nuit de tempête de neige ? En fait, rien ne permet de l'affirmer. À priori, il s'agirait d'un accident bien que l'acte criminel ne soit pas totalement écarté et, en refermant le livre, aucune des deux hypothèses ne sera confirmée.
Séquencé en deux parties, le récit révèle progressivement la montée en puissance du mal-être de Donald, le personnage principal du roman, rongé par des pensées tumultueuses et destructrices qui l'assaillent à l'approche de la cinquantaine. Il souhaite s'émanciper de son quotidien dans lequel il vit enfermé, comme enchaîné. Après dix-sept ans d'un vie familiale rangée et sans attrait, il est persuadé qu'il s'est trompé, qu'il est passé à côté de sa vie. Frustré, l'homme se trouve brutalement confronté au démon de midi et jette son dévolu sur la belle Mona, la femme de son ami Ray…
Dans cet opus, Georges Simenon relate la descente aux enfers d'un homme rongé par des pensées nocives et submergé par une jalousie maladive qui se transformera progressivement en une haine implacable… Une nouvelle fois, le romancier scrute à la loupe le fonctionnement complexe des mécanismes de la psychologie humaine dont le dérèglement peut entraîner de graves troubles mentaux et comportementaux aux conséquences préjudiciables, voire fatales. Séquencé en deux parties, le récit dévoile graduellement l'irréductible ascension du drame sous-jacent puis tout s'accélère rapidement avant de déboucher sur un dénouement funeste.
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Long cours est une plongée profonde dans les torpeurs de Mittel, rongé par la tuberculose et la jalousie. Un homme fidèle à l’ombre qu’il s’est forgée de lui-même, incapable de reprendre un nouveau souffle.
Accroché à Charlotte qui doit fuir la France après avoir assassiné son patron poussée de vagues motivations anarchistes, ils se retrouvent sur le bateau de Mopps, qui s’occupera bien de Charlotte pendant que Mittel s’esquintera à la chaudière. Après l’or de la Colombie, Mittel et Charlotte retrouvent Mopps à Tahiti.
Dans ce Long cours, Simenon n’est pas plus tendre avec les colons – épaves alcooliques, qu’avec les principaux protagonistes, piégés dans leur propres filets, tous aussi malades et dysfonctionnels à leur façon.
Un très bon roman dur, glauque et oppressant où la jalousie tourne à la paranoïa noid.ch
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En reconnaissant une femme de son passé criminel, la vie de Jean-Paul Guillaume bascule.
Dans ce court roman Simenon s’amuse un peu aux dépens de ce pauvre J.P.G., évadé du bagne qui croise Mado, elle qui l’avait aidé à s’enfuir et qu’il avait volé. Toute sa nouvelle vie, sa femme, ses enfants, son travail… tout vacille.
Il en perd même sa moustache.
Un roman dur bien bref, un peu cruel avec cet évadé qui perd pied noid.ch
Afficher en entierOn parle de Georges Simenon ici :
2011-08-03T21:45:49+02:00
2011-06-28T23:27:37+02:00
2010-11-09T19:41:59+01:00
Les gens aiment aussi
Dédicaces de Georges Simenon
et autres évènements
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Editeurs
LGF - Le Livre de Poche : 190 livres
Gallimard : 99 livres
Les Presses de la Cité : 67 livres
Omnibus : 66 livres
Le Monde : 55 livres
Fayard : 36 livres
Pocket : 27 livres
Presses pocket : 11 livres
Biographie
Georges Simenon (1903-1989) est le quatrième auteur francophone le plus traduit dans le monde. Né à Liège, il débute très jeune dans le journalisme et, sous divers pseudonymes, fait ses armes en publiant un nombre incroyable de romans « populaires ». Dès 1931, il crée sous son nom le personnage du commissaire Maigret. Il écrivit sous son propre nom 192 romans, dont 75 Maigret, et 117 romans qu’il appelait ses « romans durs », 158 nouvelles, plusieurs œuvres autobiographiques et de nombreux articles et reportages.
@Le Livre de poche
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