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e remercie la maison Les Malins pour les photocopies (remplaçant le service de presse) de ce roman.

Je ne doute pas que lorsqu'il sortira, on l'appellera "le nouveau livre de l'autrice des Léa Olivier", je m'y prépare mentalement. Cette fois, l'autrice propose une série pour le lectorat intermédiaire, quelque part entre 9 et 11 ans, donc les cycles 2 et 3 primaire, dans la désormais rependue formule du journal intime ( ou "carnet de bord", moins genré ). Si je ne suis pas impressionnée par la plume, le style plat ou l'originalité, je pense qu'il y a une certaine pertinence dans les relations des personnages.

Marilou a 11 ans et va passer une semaine dans un camp spécialisé en sports, en natation plus précisément. C'est une situation inédite pour la presqu'ado et cela lui causera quelques soucis d'ordre émotif. Dans ce camp où tout le monde possède son nom de camp, Marilou devient "Espadon" et en à peine une semaine, va vivre toute sorte d'expériences, certaines plus désagréables que d'autres.

Je nage entre deux ressenti concernant ce roman, car tout cela me semble tellement déjà-lu et un peu cliché sur les angles, le fait que le tout soit tourné de manière à donner des modèles sociaux intéressants aux lecteurs et lectrices me semble notable. Il fait dire que je suis quelque peu désarçonné devant la quantité de relations malsaines qu'on banalise ou même glorifie en littérature que je suis désormais plus sensible aux romans qui ne le font pas.

Comme dans au moins 99% des romans "destiné au lectorat féminin", on a une peste dans les personnages, c'est immanquable. Ici , c'est Koala qui tient ce rôle et les remarques mesquines volent bien bas. Je suis un peu découragée qu'on se sente obligé de mettre cet archétype sous prétexte qu'il faut un.e antagoniste, on ne renouvèle pas beaucoup les types de personnages en ce sens. Le point positif que je remarque, néanmoins, est le fait que Koala prenne acte de son comportement, s'excuse dûment et reconnaisse même des qualités à Marilou ( sa délicatesse, notamment, en matière d'empathie) et ce, sans tomber dans le mauvais gout de devenir soudainement "amie". Je trouve ça bien correct comme nouveau statut que celui de 'on est pas amies, mais on peut s'entendre", car dans la vraie vie, c'est exactement ça. On ne peut pas s'entendre avec tout le monde, les conflits de valeurs et de personnalités vont en ce sens, mais rien ne justifie de devenir odieux envers un autre pour ces divergences.

En matière de relations interpersonnelles, on a droit à de l'écoute active ( écouter "pour de vrai" et avec empathie) de la part des filles, surtout. La petite maniaque des détails en moi me chuchote quand même que ce serait dont moderne de ne pas circonscrire les filles dans ce seul rôle, des gars empathiques et attentifs, ça existe. Certaines des filles jonglent avec des enjeux familiaux difficiles, elles ont donc gros sur le cœur et sur la conscience. Ça confère au roman une dimension un peu plus profonde et réaliste, qui permettent de mettre des qualités relationnelles en évidence chez certains personnages. Je trouve que de manière générale, dans le roman, les files ont su bien se parler et elles sont parvenues à résoudre des conflits avec une certaine maturité, ce sont je leur sied gré.

Aussi, on a droit à des premiers béguins, qui sont "gentils" et je ne dis pas ça de manière péjorative, au contraire, avec ces légions de bad boys violents et mesquins en littérature adolescente, au moins, gardons-nous de vendre ce modèle exécrable de premier béguin toxique à nos préados. Je note quand même la présence du beau "brun aux yeux bleus", évidemment qu'il y en a un, comment y échapper... Reste que je suis toujours un peu septique que des gens se découvre un béguin en si peu de temps, spécialement dans les fictions. Une semaine, c'est court! Quoique je dis ça, Disney nous a habitué aux "Grand amour au premier regard", une semaine , finalement, c'est peut-être pas si mal. Faudrait peut-être un jour parler de la différence entre un coup de foudre, un béguin ( un crush) et l'amour ( celui qui est complet et qui requiert beaucoup plus qu'un stupide coup de foudre irrationnel). Houla j’extrapole, encore.

Dans l'axe romantique, en outre, nous avons une préado qui a un béguin pour un ado de 16 ans, grand frère de sa meilleure amie et donc, dans une drôle de situation. Il semblerait qu'elle ait ce penchant pour Félix depuis 2 ans, ce qui me semble vraiment long pour une fille aussi jeune, mais bon, supposons. Le hic, c'est qu'entre ados, les années comptent pour beaucoup, surtout sur la question des rapports physiques. Alors, que faire? Je ne sais pas encore ce que l' autrice va articuler comme axe, si elle va opter pour une presqu'ado un peu mêlée entre "amour fraternel" et "amour conjugal" qui va réaliser que l'amour, c'est vraiment plus large spectre qu'elle le pense, une ado qui apprécie les gars plus matures ( ça je peux comprendre, en un sens ) ou encore un amour en cul-de-sac sans avenir, qui va demeurer une sorte de fantasme sécuritaire dans les limites d'un amour interdit. On verra.

Dans un autre ordre d'idée, ça ma fait sourire que les personnages se "révoltent" contre la pratique un peu cruelle des animateurs de faire vivre une histoire de fantômes aux jeunes. Ils leur racontent une histoire pour aller "hanter" les bois après, histoire de les effrayer. Ça fait rire les moniteurs, mais ça peut marquer les jeunes et pas positivement. Surtout, ça ne sert absolument à rien. Ça me rappelle les nombreuses dérives des initiations au Cégep et à l'université, où on humilie et maltraite les nouveaux étudiants, plutôt que de les intégrés comme des gens civilisés. Bref, j'étais bien d'accord avec Marilou sur ce point là.

Sinon, je suis un peu déçue par le manque de détails entourant la pratique du sport, ne serait-ce que par égards à mes lectrices sportives qui manquent cruellement de romans bien fait sur cet aspect.

Le traitement global manque un peu de finesse, cependant, mais c'est un peu l'effet limitatif de la formule "journal intime". Les personnages ne relatent pas leur quotidien avec détails et on a donc du mal avec le visuel, que ce soit les réactions non-verbales ou les descriptions de lieux ou de personnages. Par contre, l'avantage des journaux, c'est que le personnage, il ou elle, peut approfondir sur le ressenti, parce que c'est le genre d'exercice que l'on peut faire en tenant un journal . C'est cependant peu présent de ce côté là aussi. Le roman est donc plat et un peu fade sur le style et pas particulièrement immersif, on reste sur la surface. C'est un style qui devrait convenir aux lectrices qui aiment quand ça s'enchaine rapidement sans trop s'attarder et sans fioritures, mais ça pourrait rebuter les lectrices qui aiment une certaine poésie ou une plume recherchée.

Dans la mise en page, on a des bordures colorées et texturées sur toutes les pages, des ajouts d'émoticônes, d'objets collés et de dessins un peu partout. Il y a beaucoup d'objets et d'animaux avec des ajouts de gros yeux. Les noms des personnages, comme Jaguar, Pogo, Lune, Mistral, etc, ont chacun leur couleur de police. C'est coloré, mais comme la plupart des lectrices préados de la librairie lisent des romans du lectorat ado ( parce que les romans sentimentaux intermédiaires sont rares) je ne sais pas trop si ce style va plaire aux 10-12 ans autant qu'aux 8-9 ans. Surtout que le roman fait à peine 138 pages, c'est très court pour les 10-12 ans ( exception fait des lectrices ayant des défis en lecture ou peu d'intérêt pour la lecture).

En somme, je ne pense pas que cette nouvelle série va révolutionner quoique ce soit, mais je lui concède quelques bons points, surtout celui de ne pas tomber dans les relations malsaines banalisées et d'orienter des interactions constructives. Il se dégage même un élan de solidarité féminine dans ce premier tome, j'espère qu'il durera et j'espère qu'il sera plus inclusif des garçons également.

Pour un lectorat intermédiaire, 9-12 ans.

Catégorisation: Roman fiction québécois, littérature jeunesse Intermédiaire, 2-3e cycle primaire, 9-12 ans

Note: 6/10

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