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"(Darcy)-Vous préférez peut-être la lecture aux musées?
(Sa cavalière)-Pas spécialement, murmura-t-elle. Les livres sont très difficiles, n'est-ce pas? Ils contiennent tant de mots!
-C'est l'un de leur défauts, on ne saurait le nier.
Elizabeth aurait souri à cette remarque, mais c'est d'une voix dénué d'humour que Miss Farnham chuchota :
-C'est exactement ce que je pense."
Afficher en entier- Ce compliment ne s'applique pas à Darcy, objecta Bingley, parce qu'il serait faux de dire qu'il écrit avec facilité. Il passe trop de temps à chercher des mots de quatre syllabes. N'est-ce pas, Darcy ?
- Mon style est bien différent du vôtre, convins-je.
- Mes idées s'enchaînent si rapidement que je n'ai pas le temps de les exprimer, avec pour résultat que parfois mes lettres n'ont pas le moindre sens pour ceux qui les reçoivent, admit Bingley.
Afficher en entierEn m'épousant, elle s'élèverait hors de sa sphère. Elle serait unie par les liens du mariage à un homme supérieur par le tempérament et l'intelligence, et deviendrait maîtresse de Pemberley. Un homme de mon caractère, de ma réputation, de ma richesse et de ma position tenterait n'importe quelle femme.
Afficher en entierCaroline s'est montré charmante, ce soir. Sans Miss Elizabeth Bennet dans la maison, elle n'a pas éprouvé le besoin de me taquiner, et nous avons passé une agréable soirée à jouer aux cartes. Elizabeth ne me manque pas du tout. Je crois que j'ai à peine songé à elle cinq ou six fois dans la journée.
Afficher en entier— Darcy vous traite comme il faut ?
— Absolument.
— Tant mieux. Ainsi je n’aurai pas besoin de le provoquer en duel.
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-Des changements à Pemberley ? Alors vous êtes vraiment amoureux ! Je vous souhaite beaucoup de bonheur !
-Nous en avons parlé, Elizabeth et moi. Nous sommes arrivés à la conclusion que Jane et vous serez heureux, mais moins que nous.
-Ah non, je ne serais jamais d'accord avec un tel propos.
Afficher en entierJ'aime Elizabeth. Maintenant, tout ce qu'il reste à savoir, c'est si Elizabeth m'aime aussi.
Afficher en entierJ'aidais Mrs Gardiner à monter en voiture. Ensuite ce fut le tour d'Elizabeth, et le carrosse s'éloigna.
J'étais loin de me douter, en revenant à Pemberley, que le séjour serait aussi intéressant. J'espère que le domaine aura bientôt une nouvelle maîtresse. Je balayai les étendues de pelouses des yeux, imaginant mes fils descendant pêcher à la rivière, puis, me tournant vers la demeure, je me représentai mes filles, rentrant d'une promenade, le jupon tâché de boue.
Si je pouvais être certain que tout cela va se réaliser, j'aurais bien des raisons de me considérer comme l'homme le plus chanceux du monde.
Afficher en entier-Mr Collins s'est marié.
En l'apprenant, j'ai senti le souffle me manquer et me suis pris à espérer que Hurst ait eu raison d'affirmer qu'Elizabeth avait refusé le clergyman.
-Elle m'a semblé avoir toutes les qualités qu'on peut attendre d'une jeune fille, ou plutôt d'une femme. Elle paraît assez proche de la trentaine.
Je respirai plus librement.
-Mais c'est une bonne chose, reprit mon cousin. Une femme plus jeune aurait pu se trouver intimidée par ma tante et...
-...son indiscrétion?
-...sa sollicitude, conclut-il avec un sourire ironique.
-Je pense l'avoir rencontrée dans le Hertfordshire. Quel est son nom de jeune fille?
-Lucas. Miss Charlotte Lucas.
-Oui je l'ai rencontrée ainsi que sa famille. Je me réjouis qu'elle soit bien établie. Mr Collins n'est sans doute pas l'époux le plus sensé, mais il peut lui offrir une existence confortable.
Et je pourrais donner tellement plus à Elizabeth. Mais je ne vais pas y songer. Je suis résolu à ne plus lui accorder une seule pensée.
Afficher en entierAssurément, chaque artifice que les dames s'abaissent à employer pour séduire est misérable. Ce qui s'apparente à la ruse est toujours méprisable, conclus-je.
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