Extraits

"Croire c’est vouloir vivre. Vivre jusqu’au bout malgré la mort. Croire, c’est croire en la vie. Et donner la vie c’est combattre la mort. Car la vie doit chasser la mort. A chaque printemps l’arbre refleurit. Et l’automne alors, et l’hiver, ne sont plus que des saisons parmi d’autres. Il faut que l’homme apprenne à voir la mort comme un moment de la vie."

un mot, une pensée, peuvent faire surgir un acte ou l’empêcher. Et il faut prendre garde aux pensées et aux mots.

Ils sont cancer ou énergie.

Il désagrègent ou rassemblent.

Protéger un être, un enfant ou un homme, ce n'est jamais lui masquer les risques de l'existence...

Protéger quelqu'un, c'est d'abord lui apprendre à voir, lui montrer le danger en lui, autour de lui. C'est le rendre capable de l'affronter et de le vaincre. (85)

Et si la souffrance éclate, et elle éclate un jour, puisque la mort sera toujours présente, l’espoir que l’homme saura prendre cette souffrance entre ses mains et en faire un fruit. En tirer la certitude qu’il faut vivre plus haut, mieux. Dans ce miracle fragile qu’est la vie.

Car nous sommes le dos à un gouffre. Refuser de le voir ce n’est pas le faire disparaître.

Que tant qu’il a un souffle de la vie il y a l’espoir de choisir et de changer. Soi et le monde.

La pensée peut être un germe de vie ou de mort.

Elle doit être un germe de vie.

Il faut se battre avec soi, pousser au-dehors ces pensées noires qui envahissent l'esprit comme un brouillard tenace.

[...]

Il ne faut pas nier la vie en parole ou en pensée.

L'autre n'est pas d'abord un ennemi mais un allié possible.

Un hommes n'est jamais seul, un homme n'est jamais faible, quand il mêle son énergie à l'immense océan des énergies humaines.

Le passé, pour un homme, ce doit être d'abord l'expérience et la leçon qu'il en tire.

Saisis toujours la première chance qui se présente, car une autre ne viendra peut-être pas.