Vous utilisez un bloqueur de publicité

Cher Lecteur,

Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.

Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et l'art. Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans ces domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des offres pertinentes.

Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à vous fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et tendances de la littérature et de l'art.

Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités et cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.

Recharger la page

Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.

Cordialement,

L'équipe BookNode

P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée, sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement, cliquez ici.

Livres
714 791
Membres
1 013 858

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode

Ajouter un extrait


Liste des extraits

Extrait ajouté par Colophane 2017-04-18T00:58:31+02:00

[Notre héros s'est introduit clandestinement en Allemagne de l'Est, en pleine guerre froide]

Elle se retourna.

- Vous êtes anglais n'est-ce pas? Asseyez-vous.

McCready obéit avec plaisir. Il se rendit compte que malgré son âge, elle avait encore l'esprit aiguisé comme une lame de rasoir.

"Pourquoi cette étrange question? protesta t-il, sans pour autant la déconcerter par cet accès d'indignation.

- Pour trois raisons. Je me souviens de chaque garçon que j'ai eu dans ma classe pendant la guerre et après, et il n'y avait pas de Martin Kroll. Et l'école ne se trouvait pas Heinrich Heine Strasse. Heine était juif, et les nazis avaient effacé son nom de toutes les rues et des monuments."

McCready se serait giflé. (...) Arrivé à la porte, il se retourna.

"Vous avez dit qu'il y avait trois raisons pour lesquelles vous pensiez que j'étais anglais, et vous ne m'en avez donné que deux.

- Ah, oui! Vous portez des vêtements de travailleur agricole, mais vous avez dit que vous veniez de Berlin. Il n'y a pas de ferme là-bas. Alors vous êtes un espion. (...)

- J'aurais pu être un agent du SSD.

- Non, mister Englander, fit-elle en souriant à nouveau. Je me souviens des officiers anglais en 1945, qui sont restés un certain temps avant que les Russes n'arrivent. Vous êtes bien trop poli."

Afficher en entier
Extrait ajouté par anonyme 2021-09-08T04:43:56+02:00

Le jeudi, l'audience entame sa quatrième journée. Timothy Edwards avait décidé que ce serait la dernière. Avant même que Denis Gaunt ne prenne la parole, Edwards décida de le devancer.

Il était conscient que ses deux collègues à cette table, les contrôleurs des Opérations internes et du Secteur occidental, se laissaient attendrir, prêts maintenant à faire une exception dans le cas de Sam McCready, à trouver un moyen de le garder en place.

Afficher en entier
Extrait ajouté par anonyme 2021-09-07T08:46:55+02:00

Kane et O'Herlihy entrèrent dans la danse. Mahoney les regarda faire. Quand ses jambes ne le soutinrent plus, Rowse se coucha sur le sol en se recroquevillant pour se protéger le bas-ventre. Leurs pieds relayèrent leurs poings. om courba la tête pour éviter de récolter des lésions cérébrales et sentit la pointe de leurs chaussures le frapper, avec un bruit sourd, dans le dos, sur les épaules, dans les côtes et la poitrine. Des vagues de douleur l'étouffaient. Mais après un ultime coup de pied derrière la nuque, une obscurité miséricordieuse l'envahit.

Afficher en entier
Extrait ajouté par anonyme 2021-09-06T05:15:26+02:00

Après le déjeuner, il alla faire une sieste dans sa chambre. Si les allusions laborieuse d'Al-Mansour signifiaient rien faire d'autre que voir venir. Il avait appliqué à la lettre la marche à suivre. La balle était maintenant dans le camp des Libyens. Il espérait seulement, en cas de coup dur, pouvoir toujours compter sur un soutien quelconque dans les environs.

Au moment où il achevait sa sieste, le soutien logistique s'était effectivement mis en place. Les deux sergents avaient découvert une cahute en pierres au milieu des cerisiers, au flanc de la colline qui faisait face à la terrasse de l'hôtel. En retirant soigneusement l'une des pierres dans la paroi tournée vers la vallée, ils s'étaient ménagé un bon observatoire pour surveiller l'hôtel à sept cent mètres de là. Grâce à la puissance de leurs jumelles, la terrasse paraissait à six mètres à peine.

Afficher en entier
Extrait ajouté par anonyme 2021-09-05T17:54:01+02:00

Au coucher du soleil, la circulation est intense en plein centre de la Valette. Quand McCready arriva à l'aéroport, l'avion de la soirée à destination de Nicosie venait de décoller - avec Danny et Rowse à son bord. Il n'y avait pas d'autre vol avant le lendemain. McCready prit lui aussi une chambre à l'hôtel de l'aéroport. A minuit, il reçut un appel de Danny.

Afficher en entier
Extrait ajouté par anonyme 2021-09-05T11:11:55+02:00

Dans son rêve, il était simplement Mr McCready de la maison sur le port, ou Sam quand il buvait une bière dans la chaleur du pub local avec les pêcheurs et les vieux loups de mer du village. Ce n'était qu'un rêve, bien sûr, qu'il avait parfois fait dans des ruelles sombres, sous une pluie battante, en Tchécoslovaquie ou en Pologne, tandis qu'il attendait un "contact" ou surveillait une boîte aux lettres morte pour voir si l'ennemi l'avait repérée, avant de s'en approcher et de récupérer le message.

Afficher en entier
Extrait ajouté par anonyme 2021-09-04T09:12:17+02:00

Orlov vit que la tache rouge sombre qui s'étendait sur le carrelage n'était pas du maquillage Hollywoodien. Pas cette fois-ci.

Il fallut deux heures à Roth pour organiser un passage rapide aux Etats-Unis et un transfert immédiat d'Orlov et du rest de l'équipe au Ranch. Orlov parti sans regret, emportant avec lui sa précieuse collection de ballades. Quand l'avion de transport MATS décolla pour les USA, Roth roulait vers Londres, furieux et amer.

Il se tenait pour en partie responsable. Il aurait dû deviner qu'après la dénonciation de Bailey, Alconbury ne pouvait être considéré comme un refuge sûr pour Orlov. Mais l'intervention britannique l'avait tellement préoccupé qu'il n'y avait plus pensé. Personne n'est parfait. Il se demanda pourquoi Bailey n'avait pas averti Moscou plus tôt pour organiser l'assassinat l'Orlov, avant que le colonel du KGB ait eu le temps de le nommer. Peut-être avait-il espéré qu'Orlov ne le donnerait pas, ou n'avait pas connaissance de son identité. Fatale erreur de la part de Bailey. Personne n'était parfait.

Afficher en entier
Extrait ajouté par anonyme 2021-09-04T05:07:23+02:00

C'était un dealer et un tueur à gages. A l'origine, un des Marielitos, ces Cubains si généreusement "libérés" par Castro, quand il avait expédié en Floride du port de Mariel tous les criminels, psychopathes, pédérastes et voyous qui encombraient ses prisons et ses asiles, et que l'Amérique avait eu la faiblesse d'accueillir.

La seule chose toutefois impossible à établir au sujet d'Appio, malgré les soupçons du FBI, était qu'il servait de tueur du DGI, la police secrète du Cuba contrôlée par le KGB. Les soupçons se fondaient sur l'implication supposée d'Appio dans l'assassinat de deux journalistes radio anticastristes, très connus et efficaces, qui émettaient depuis Miami.

Le FBI transmit le dossier à Langley, où l'inquiétude fut vive. Le DAO, Frank Wright, prit sur lui de court-circuiter Bailey et de contacter directement Roth à Londres.

Afficher en entier
Extrait ajouté par anonyme 2021-09-03T05:21:17+02:00

"Nous aimerions commencer par le faire suivre, dit le directeur général. Vingt-quatre heures sur vingt-quatre. S'il prend contact avec les Russes, il est cuit, avec ou sans aveux."

Cette solution fut adoptée. Les guetteurs, équipe d'élite d'agents du MI-5 qui (du moins sur leur terrain) sont considérés comme les meilleurs du monde par tous les services de renseignements occidentaux, reçurent pour consigne de ne plus quitter Anthony Milton-Rice d'une semelle dès la minute où il arriverait au ministère de la Défense le lendemain matin.

Comme tant d'autres salariés, Anthony Milton-Rice avait ses petites habitudes, et une vie bien réglée. En semaine, il quittait sa maison d'Addiscombe à huit heures moins dix précises, et parcourait à pied les huit cent mètres qui la séparaient de la gare d'East Croydon, sauf par grosse pluie, auquel cas le fonctionnaire célibataire empruntait le bus. Il prenait le même train de banlieue tous les jours, montrait sa carte d'abonné, et descendait à Victoria Station. De là, il n'y avait qu'un court trajet en bus le long de Victoria street jusqu'à Parliament Square, d'où il rejoignait à pied l'immeuble du ministère en traversant Whitehall.

Afficher en entier
Extrait ajouté par anonyme 2021-09-02T17:34:07+02:00

En fait, le major Koutchenko se leva à cinq heures et passa deux heures assis discrètement derrière les rideaux de dentelle de sa chambre. Toutes lumières éteintes, il observait le chemin qui passait devant le mess des officiers et conudisait à l'entrée principale, donnant sur la route de Tidworth. Il repéra (ou crut repérer) trois hommes dans la pénombre du petit matin, peut-être des guetteurs.

A six heures précises, il vit également le colonel Arburthnot sortir par la porte principale du mess juste sous la fenêtre, et commencer ce qui semblait son habituel jogging matinal. Le major avait tout lieu de penser qu'il s'agissait d'un entraînement quotidien, ayant vu le vieux colonel en fair autant la veille à la même heure.

Le colonel Arbuthnot se repérait facilement, car il était manchot. Il avait perdu son bras gauche des années auparavant, lors d'une expéditions avec ses hommes dans les collines du Dhofar durant cette étrange guerre oubliée, une campagne engagée par les Forces spéciales britanniques et les troupes omaniases pour éviter qu'une révolution communiste ne renverse la sultan d'Oman et ne prenne le contrôle du détroit d'Hormouz. Un conseil militaire compréhensif lui avait permis de rester dans l'armée, et l'avait nommé officier d'intendance au mess de Tidworth. Chaque matin, il entretenait sa forme en courant huit kilomètres aller-retour sur la route. Toul e monde connaissait sa silhouette encapuchonnée, en survêtement blanc à rayures bleues, manche gauche soigneusement épinglée au côté. Pour la deuxième matinée consécutive, le major Koutchenko l'observa attentive.

Afficher en entier

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode