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Est-ce l'obscur qui est lumière, ou la lumière qui est obscurité ? On a le choix. Il en va de même pour l'histoire, on peut choisir ce que l'on voit, ce qui est lumière, ou ce qui est obscurité.
Afficher en entier- Si nous pouvions vivre une autre vie, finit par demander struensee, si une nouvelle vie nous était offerte, une nouvelle possibilité, que voudrions-nous être alors ?
Afficher en entier« Il y a un dicton qui dit qu’en France on demande : Est-ce un homme instruit ? En Allemagne : Vient-il d’une bonne famille ? En Hollande : A combien s’élève sa fortune ? Mais, au Danemark, la question est : Quel est son titre ? »
Afficher en entierIl estimait que peintres et portraitistes étaient au service de la politique. Il leur incombait de personnifier des faits qui, dans le cas présent, étaient que la vérité intérieure était obscurcie par une insignifiance extérieure.
Afficher en entierIl s'imagine être un homme du peuple, avait dit Brandt avec amertume, et ils le haïssent. C'est incroyable ce qu'il a fait pour eux, mais ils le haïssent. Le peuple dévore son bienfaiteur.
Afficher en entierPeut-être que toutes les révolutions devraient se passer ainsi, se disait-il. Il n'était besoin d'aucune troupe, d'aucune violence, d'aucune terreur, d'aucune menace ; seulement d'un roi fou détenant tout le pouvoir, et d'un document de passation du pouvoir.
Afficher en entierEt c'était comme s'il voyait s'entrouvrir la fissure dans l'histoire, et il savait qu'il s'agissait de la fissure de sa vie, et que lui seul pouvait se glisser par cette fissure. Que peut-être, peut-être, il s'agissait-là de son devoir.
Et il avait terriblement peur.
Afficher en entier- A Paris, j'ai rendez-vous avec Monsieur Voltaire. Que je connais. De par notre correspondance. Pourrai-je vous emmener avec moi, à ce moment ?
Et Struensee, avec un petit sourire :
- Volontiers, sire.
- Puis-je avoir confiance en vous ?
- Oui, sire. Plus que vous ne pouvez imaginer.
Afficher en entierLa réponse était qu'il regagnait ses appartements pour s'y masturber. Il ne voulait pas rendre visite à la reine. Il n'éprouvait à son égard que de la frayeur. Christian possédait de nombreux visages. L'un est éclairé par la frayeur, le désespoir et la haine. Un autre est penché, calme, au-dessus des lettres qu'il écrit à monsieur Voltaire, cet homme qui, selon ses propres déclarations, lui a appris à penser.
Afficher en entierLe 5 avril 1768, Johann Friedrich Struensee fut engagé comme médecin personnel du roi du Danemark Christian VII, et quatre ans plus tard il fut exécuté.
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