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« – Savez-vous que le commissaire Farroux a eu le culot de me reprocher d’avoir tiré les vers du nez à cette crapule de Brochard ? Il appelle ça des aveux extorqués sous la contrainte !

– Et vous, comment appelez-vous ça ?

– Des questions bien posées. » [p.143]

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Cécile de Brescieux habitait depuis peu un hôtel particulier qui, en réalité, appartenait au Cercle Incarnat. Superbe et élégamment vêtue de rouge, comme à son habitude, elle reçut Farroux, Griffont et la baronne dans un charmant salon.

— Bonjour, Isabel. Quelle surprise de vous revoir !

— Bonne, la surprise ?

— Bien sûr !

— Jolie robe. Vous sortiez ?

— Mais non.

— Ah.

Et l'enchanteresse gratifia Louis d'un regard qui disait en substance : Et pour qui ces efforts de toilette, à ton avis ?

Arrête avec ça, répondit Griffont sur le même mode en fronçant le sourcil.

La magicienne fit servir du thé et des petits gâteaux, puis elle livra un premier témoignage qui couvrait l'essentiel de ce que Farroux savait déjà.

— Ainsi, dit-il, Paul Tixier a été enlevé devant chez vous...

— C'était vers dix heures. J'attendais mon coiffeur en buvant une tasse de chocolat à ma fenêtre quand...

— Vers dix heures ? souligna Isabel sans égard pour le regard courroucé que lui adressa Griffont. Vos journées commencent tard...

— Libre à vous de ne pas consacrer le temps nécessaire à votre toilette, répliqua Cécile avec un sourire crispé.

— Tout dépend de l'ampleur du chantier.

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Car si tous n'affectent pas de s'exprimer comme un ancien élève d'Oxford, les chats - ailés parlent. La plupart sont même savants. Cela vient de ce qu'ils absorbent la matière des écrits sur lesquels ils dorment. Azincourt appréciait particulièrement les romans historiques et les correspondances particulières.

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« L’un d’eux, un jeune homme maigre de vingt-six ans, s’attira un succès particulier avec un pamphlet plein d’humour et d’intelligence dont le Régent et son goût ridicule pour l’ésotérisme faisaient les frais.

– Qui est-ce ? demanda discrètement Griffont à son voisin.

– Un nommé Voltaire, je crois.

Ce nom ne lui disait rien. » [p.70]

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Un incendie, pour terrifiant et dramatique qu'il soit, constitue toujours un spectacle fascinant. Il a une beauté, une force meurtrière qui captive tous les sens et excite en nous des émotions primitives

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-Dites-moi, fit innocemment la baronne tandis qu'une domestique l'aidait à enfiler son manteau, ils étaient excellents, les petits sablés que vous nous avez offert...

-Oui. J'en raffole.

-Mais ils font un peu grossir. Non?

Griffont entraîna Isabel à l'extérieur avec autant d'empressement qu'il était possible sans la jeter sur son épaule.

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« — Bonsoir, Balthazar.

La voix de l’arbre savant tombait de son feuillage rouge et brun. Grave et lente, elle avait les sonorités mélancoliques d’un violoncelle dont un archet expert aurait caressé les cordes dans une chapelle. À qui savait voir, les irrégularités de l’écorce dessinaient comme l’esquisse d’un visage à mi-hauteur du tronc rugueux et moussu.

— Allez-vous bien, Louis ?

— Assez bien, oui.

Griffont tira une cigarette de son étui d’argent, cassa trois allumettes, s’énerva, fit naître la braise d’un claquement de doigts.

— Vous êtes soucieux.

Louis soupira et dut le reconnaître.

Balthazar et lui étaient de vieux amis. Le chêne savant avait été replanté tout jeune à Paris, peu après le Jour des Fées, à savoir peu après que les fées révélèrent l’existence de l’OutreMonde. L’événement était déjà vieux d’un siècle. Balthazar avait fait sensation à l’époque, puis il avait passé de mode avant d’être oublié. Au registre des merveilles qu’Ambremer offrit à Paris, la tour de M. Eiffel, tout entière bâtie par des gnomes dans un bois blanc magique qui chante à la lune, constituait une attraction d’une envergure incomparable. Le chêne savant du Vieux-Square n’intéressait désormais plus grand monde. Il ne s’en plaignait pas. »

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« — Bonsoir, Balthazar.

La voix de l’arbre savant tombait de son feuillage rouge et brun. Grave et lente, elle avait les sonorités mélancoliques d’un violoncelle dont un archet expert aurait caressé les cordes dans une chapelle. À qui savait voir, les irrégularités de l’écorce dessinaient comme l’esquisse d’un visage à mi-hauteur du tronc rugueux et moussu.

— Allez-vous bien, Louis ?

— Assez bien, oui.

Griffont tira une cigarette de son étui d’argent, cassa trois allumettes, s’énerva, fit naître la braise d’un claquement de doigts.

— Vous êtes soucieux.

Louis soupira et dut le reconnaître.

Balthazar et lui étaient de vieux amis. Le chêne savant avait été replanté tout jeune à Paris, peu après le Jour des Fées, à savoir peu après que les fées révélèrent l’existence de l’OutreMonde. L’événement était déjà vieux d’un siècle. Balthazar avait fait sensation à l’époque, puis il avait passé de mode avant d’être oublié. Au registre des merveilles qu’Ambremer offrit à Paris, la tour de M. Eiffel, tout entière bâtie par des gnomes dans un bois blanc magique qui chante à la lune, constituait une attraction d’une envergure incomparable. Le chêne savant du Vieux-Square n’intéressait désormais plus grand monde. Il ne s’en plaignait pas. »

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"Athos se désolait sous un échafaud anglais lorsqu'un chat-ailé blanc et noir entra telle une comète par une fenêtre et, battant désespérément des ailes, s'efforça de négocier un atterrissage en catastrophe. Il voulut se poser sur un secrétaire avant de percuter le mur, mais négligea de considérer plusieurs facteurs, dont sa vitesse excessive et le zèle que mettait Étienne à cirer le mobilier. Entraîné par son élan, l'animal poussa un miaulement paniqué et glissa en débarrassant le secrétaire de l'abondante paperasse qui l'encombrait. Puis vint la chute. Le chat-ailé disparut soudain derrière le meuble, et des secondes d'un grand calme s'écoulèrent tandis que divers papiers achevaient de retomber mollement.

[Livre I, Le verre de porto - Chapitre 6 (P.76)]

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- Irez-vous déjeuner au "Premier" ?

Griffon tiqua. Il ne voyait pas pour quelles raisons le chat-ailé s'intéressait à son agenda.

- Pourquoi cette question ?

- Je dois vous avertir en toute amitié que ces messieurs du "Premier" ont eu vent de vos avanies mécaniques. Il n'est pas impossible que vous soyez gentiment moqué...

- "Ont eu vent", hein ? Et par quel miracle la nouvelle s'est-elle répandue ?

Azincourt regarda le plafond et fronça le museau.

- Ma foi, je crois en avoir parlé ici où là...

- Ben voyons.

(page 29-30)

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