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J'admire les lâches, tu sais. C'est la preuve de l'égoïsme le plus assumé. Il n'y a pas plus honnête qu'un lâche.
Afficher en entier— Je vous déteste, soufflé-je. Je vous déteste si fort… Je… Son souffle se coupe. …
vous déteste aussi, Shaï.
— Vous n’avez pas le droit de me haïr… après tout ce que j’ai fait pour vous. Tout ce que j’ai sacrifié !
Je vous hais d’être cette femme… gronde-t-il. La seule femme que je souhaite avoir à mes côtés et que je ne verrai jamais…
Afficher en entierEt tu sais, Shaï, lors d'une guerre ne meurent que les héros et ne survivent que les lâches.
Afficher en entier« J’avais dix-neuf ans. Je m’appelais Shaï. Je menais une vie ordinaire et je rêvais de voyage, d’amour, de liberté, d’épique et de magie… »
Afficher en entier-Je pense à ce grain de beauté… Celui qui se situe juste au-dessus de votre bouche.
Mon ventre se serre et je porte une main à ma livre supérieure, effleurant du bout des doigts le petit relief sur ma peau.
-Chaque fois que je vous entends parler, je le vois danser.
Afficher en entier— J’ai peur… je souffle, détestant lui montrer mes faiblesses.
Vous êtes courageuse, Shaï. Vous n’imaginez pas à quel point.
— Je veux sortir d’ici… Je veux juste…
Je sais…
Afficher en entierIl arrive que nos désirs soient trop ambitieux, utopiques, parfois même fous. On fantasme une vie, on rêve d’un destin grandiose et d’une existence hors du commun, méprisant un quotidien ordinaire. Puis un jour, on réalise que les destins grandioses ne sont pas faits pour tout le monde, et que derrière ces existences extraordinaires se cachent bien souvent souffrances, sacrifices et solitude.
Afficher en entier— Tu étais plus belle depuis ta cellule, lui lâche-t-il, insolent.
— Tu n’étais pas même beau depuis la tienne…
Afficher en entier— Je vous vois, Shaï. Peut-être pas avec mes yeux, mais je vous vois. Chaque jour…
— Je vous vois aussi…
Afficher en entier— Vous êtes paresseux… Un beau garçon comme vous n’a pas besoin que l’on chasse à sa place. Je parie qu’une fois arrivé à la célébration de demain soir, vous n’aurez pas fait trois pas que vous rencontrerez l’amour.
— Je me fiche de l’amour… C’est contraignant et ça m’ennuie. Je préfère les aventures d’une nuit.
Oh bon sang… Va-t-il s’arrêter un jour ? Constatant ma gêne, Komé m’adresse un clin d’œil provocateur. Ses doigts s’entortillent à une mèche de ses cheveux, tandis qu’il sourit à Odette avec impertinence.
— C’est parce que vous ne l’avez pas encore rencontré.
— Si vous savez où il est, sourit-il de toutes ses dents, dites-le-moi… que je n’y aille surtout pas !
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