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Extrait ajouté par Myrtille75 2014-02-02T17:00:20+01:00

Je devais avoir un peu plus de treize ans lorsque notre professeur d’allemand me demanda un jour de l’attendre après la classe. C’était une femme grande, blonde, ses yeux étaient très bleus, elle était belle et froide, elle avait une voix grave et dure, une voix qui me faisait trembler. Cette respectable personne était célibataire. Elle devait m’apprendre que mon niveau était extrêmement bas et qu’elle se proposait de m’aider pour quelques révisions. Cela me causait une bien étrange sensation, je n’avais jamais pu soutenir son regard et sa proche présence me causait un malaise. Son logement n’étant pas éloigné du nôtre, je ne pouvais me dérober et bien que je ne sois guère rassurée, je m’y rendais avec mes cahiers et mes livres. Dès mon arrivée, elle commença à me parler en allemand, cette langue est acerbe et je ne comprenais pas ce qui m’était dit, j’étais apeurée, je voulais partir, je commençais à pleurer, lorsqu’elle me prit la main et m’attira contre elle. Je sentais son souffle contre ma peau, sa main qui doucement me caressait. J’étais pétrifiée, terrorisée, dépassée par cette situation, j’étais perdue et je ne songeais même pas à réagir, je n’avais aucun moyen de lui échapper, je me sentais presque coupable. Je retenais ma respiration tant j’étais en souffrance. Avec une extrême lenteur, elle avait ramené ma robe par-dessus ma tête. Cachant ma poitrine, je la regardais horrifiée, mais je n’osais pas dire un mot et je n’avais pas le courage de m’opposer à ce qu’elle était en train de faire. Elle commença à me caresser les seins, longtemps, très longtemps…

— Et tu n’as rien fait ? Tu n’as pas essayé de t’enfuir ?

— Je n’en avais pas la force et je n’en éprouvais plus le désir. Je n’étais plus moi-même, je sentais mon corps trembler sous ses caresses, c’était affolant et lorsqu’elle a pris le bout de mon sein entre ses lèvres, je me suis mise à hurler, je ne voulais à aucun prix qu’elle s’arrête.

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Extrait ajouté par NaokoR 2014-01-19T00:16:47+01:00

— Avez-vous l’intention de l’allaiter ? C’est un petit garçon robuste. Son papa viendra-t-il bientôt ?

Je répondais à peine, j’aurais voulu avoir cet enfant dans mes bras et surtout éviter toute conversation.

Elle demanda dans un souffle :

— Votre mari est un homme de couleur...

Je restais interdite, les yeux fixés sur elle.

— On va vous l’apporter dans quelques minutes, vous allez voir comme il est beau…

Je me trouvais anxieuse, le comportement de cette femme était étrange, ses questions parfaitement saugrenues, enfin une puéricultrice entra dans la chambre, poussant devant elle un lit à roulettes, elle souriait en se penchant sur le berceau, elle prit le petit paquet blanc et le déposa tout contre moi.

C’était une petite chose curieuse et immobile. Dans un premier temps, je contemplais ses petites mains et je me demandais comment elles pouvaient être aussi minuscules, puis mon regard alla vers son visage et je poussais un cri.

— C’est une plaisanterie ! Cet enfant ne peut être mon fils !

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