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Extrait ajouté par micaroval 2018-01-25T22:57:17+01:00

"Je vous ai aimé si longtemps "

"Je voulais quelqu'un qui m'aime pour moi seule "

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Extrait ajouté par everalice 2012-11-01T19:15:04+01:00

— C’est la tâche de Monty de s’occuper de moi, pas la vôtre, insista Lizzie en désignant d’un signe de tête son frère aîné qui somnolait près du feu, le visage rouge, l’inévitable verre de vin à la main.

Il n’avait peut-être pas hérité de la beauté et du charme renommés de leur mère, pensa-t-elle, mais elle lui avait certainement légué son goût pour la boisson. La tristesse la tenailla de nouveau.

— Non pas que j’aie besoin de quelqu’un pour me protéger, acheva-t-elle en détestant le ton mélancolique de sa voix.

— Pouvons-nous en parler ? demanda Nat.

Sa main gantée reposait toujours gentiment sur son poignet. Lizzie leva les yeux vers son visage et découvrit qu’elle ne pouvait pas en détourner son regard. Avait-elle jamais vraiment regardé Nat auparavant ? se demanda-t-elle. Elle savait à quoi il ressemblait, naturellement. Elle l’avait vu si souvent durant son enfance et sa jeunesse qu’elle pouvait décrire ses traits les yeux fermés. Mais avait-elle jamais pris le temps de penser à la façon dont son visage avait changé tandis qu’il prenait aussi de l’âge, passant du jeune homme qu’elle avait connu à l’homme qu’il était maintenant ? A la façon dont il s’était durci avec l’expérience, à la façon dont les rides autour de ses yeux s’étaient creusées, dont ses cheveux avaient foncé pour devenir de ce noir d’ébène qui brillait à la lueur du feu ?

Avait-elle remarqué le moment où la barbe avait commencé à assombrir ses joues et son menton, où l’expression de ses yeux était passée de l’entrain enjoué de la jeunesse à cet éclat observateur et calculateur ? Elle ne s’en était jamais aperçue. Elle ne se rappelait pas pourquoi Nat avait changé, ni comment. Il était juste Nat, qui avait été là pour elle dès l’instant où elle était arrivée à Fortune Hall, petite fille solitaire qui avait perdu ses deux parents et avait été obligée de commencer une nouvelle vie dans un nouvel endroit, avec des gens qu’elle ne connaissait pas.

Mais, à présent, Nat n’était plus simplement le jeune homme qu’elle avait connu autrefois ou l’homme qui était devenu son ami. Elle éprouva un soudain sentiment de perte, même si elle ne savait pas très bien ce qu’elle avait perdu. Peut-être déplorait-elle la disparition de l’amitié facile qu’ils avaient partagée jadis, car malgré leur différence d’âge ils avaient été proches et leur amitié avait été chaleureuse, importante et précieuse pour elle. Ou peut-être regrettait-elle de n’avoir pas vu avant qu’il ne soit trop tard que son respect pour Nat, son besoin d’avoir son estime étaient primordiaux pour elle. Elle souhaitait s’être rendu compte plus tôt combien elle était tombée profondément amoureuse de lui. A la place, elle avait été aveuglée par sa fierté ; elle avait nié ses sentiments, prétendant que sa jalousie était de l’amitié désintéressée et qu’elle agissait pour les motifs les plus purs, alors qu’en réalité elle voulait Nat pour elle avec la férocité d’une tigresse.

— Lizzie ?

La voix de Nat s’était adoucie.

Peut-être avait-il vu son trouble dans ses yeux et entendu la tristesse de sa voix. Il voulait la protéger, elle le savait. Bon sang ! La protéger était ce qu’il avait toujours fait. Mais maintenant elle voulait plus de lui. Si elle n’avait pas son amour, sa protection ne lui suffirait pas. Elle voulait sa passion, sa fougue, sa colère et sa possessivité, et toutes les choses qu’elle avait vues en lui lors de cette nuit à la Folie. Mais elle voulait aussi sa tendresse et son amour, en réponse aux siens, et ce n’était pas ce qu’il était prêt à lui offrir.

— Non, dit-elle en le regardant dans les yeux. Il n’y a rien à discuter.

Elle se libéra de son contact et marcha vivement vers la porte. Elle était fatiguée, à présent, et le côté intrépide que lui avait donné le vin se retirait de son sang. Elle voulait rentrer chez elle.

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Extrait ajouté par everalice 2012-11-01T19:11:53+01:00

Lady Wheeler la poussa à s’avancer.

— Puis-je vous présenter ma cousine, lady Priscilla Willoughby ? Elle a perdu son époux l’an dernier et vit avec nous quelque temps.

Lizzie avança machinalement. Sous sa jalousie couvait un sentiment froid et vide. Elle avait cru que ne pas avoir l’amour de Nat était la pire chose au monde. Elle se rendait compte à présent qu’elle s’était trompée. Voir Nat accorder son amour à une autre femme était bien plus douloureux.

Son regard croisa celui de Nat, aussi sombre et franc que toujours. Déterminée à ne rien laisser paraître de ses sentiments, elle haussa le menton et s’efforça de prendre une expression de parfaite indifférence.

Priscilla Willoughby riait encore à une remarque que Nat avait faite un moment plus tôt, et elle se détourna de lui avec réticence en réponse aux mots de sa cousine.

— Lady Elizabeth, puis-je vous présenter lady Willoughby ? Priscilla, voici lady Elizabeth Scarlet.

— Oh ! oui.

La belle Priscilla sourit, dévoilant des dents parfaites. Sa voix était parfaitement modulée, son rire délicieux.

— Enchantée, lady Elizabeth. Nathaniel – elle se tourna pour sourire à Nat – me disait qu’il vous connaît depuis votre enfance. Quel douillet petit village vous avez ici !

Nathaniel, pensa Lizzie, pas lord Waterhouse. Assez informel pour indiquer une certaine intimité, mais pas « Nat », comme l’appelaient toutes ses amies platoniques. Oh non ! Il fallait que lady Willoughby soit différente.

— Ravie de vous connaître, lady Willoughby, répondit Lizzie. Connaissez-vous lord Waterhouse depuis son enfance vous aussi ?

Le regard saphir de Priscilla se durcit légèrement et elle posa une main blanche sur la manche de Nat, lui pressant le bras avec affection.

— Oh, mon Dieu ! nous sommes de vieux amis, n’est-ce pas, Nathaniel ? On pourrait presque dire de vieux amoureux !

Elle rit de nouveau de son rire argentin et se pencha vers Lizzie comme pour lui faire une confidence.

— Nathaniel et mon défunt mari se sont avidement disputé ma main.

— Comme vous avez dû être proches, tous les trois ! dit Lizzie, mordante. Je gage que vous avez fait le bon choix.

Elle était consciente du regard imperturbable de Nat posé sur elle, ainsi que du fait qu’elle était à deux doigts de glisser vers une attitude franchement grossière. Son côté déluré et ses tendances dévergondées, comme lady Willoughby ne manquerait pas de les qualifier, menaçaient de prendre le dessus. Mais, en fin de compte, Nat s’en moquerait, n’est-ce pas ? Maintenant qu’il avait la délicieuse Priscilla, une femme de son âge, une vieille amie…

— Qui sait ? répondit Priscilla en hochant légèrement la tête. Je vais peut-être avoir une seconde chance ?

— Une seconde chance ou un second choix, déclara Lizzie d’un ton suave. Bonsoir, lord Waterhouse. Comment allez-vous ?

— Très bien, merci, lady Elizabeth.

Nat lui prit la main, bien qu’elle ne la lui ait pas offerte.

— Et vous, comment allez-vous ? demanda-t-il.

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Extrait ajouté par everalice 2012-11-01T19:07:40+01:00

Elle ouvrit les yeux et battit des cils. La lumière de la bougie paraissait trop vive, presque aveuglante. Nat s’était écarté d’elle. Le dos tourné, il s’escrima à se rhabiller avant de se tourner vers elle. L’expression de son visage était dissimulée par la pénombre et Lizzie était incapable de deviner ce qu’il ressentait en cet instant. Elle s’attendait à ce qu’il parle, à ce qu’il lui dise qu’il l’aimait. Mais lorsque son regard croisa le sien, loin de l’amour qu’elle espérait y lire, il n’y avait que de l’incrédulité et une pointe d’horreur.

— Lizzie…

Sa voix tremblait. Son expression horrifiée et douloureuse trahissait à quel point il était à vif.

Une flèche glacée lui transperça le cœur. Quelque chose en elle parut se recroqueviller et mourir, tombant comme les pétales d’une fleur fanée.

Nat ne l’aimait pas. Il ne l’avait jamais aimée.

Elle le devinait à la lueur de désarroi qui brillait dans ses yeux.

Profondément blessée, elle rabattit ses jupes, rassembla les morceaux de son corselet et essaya de se lever. Mais ses jambes tremblaient et elle chancela, manquant de peu de s’effondrer au sol. Sa faiblesse l’horrifia. Nat venait vers elle, à présent, et elle sentit la panique lui nouer la gorge. Elle ne pouvait pas lui parler maintenant. Elle ne pouvait même pas le regarder. Elle se sentait trop honteuse, comme si la moindre de ses défenses lui avait été arrachée, laissant ses émotions aussi exposées et nues devant lui que son corps l’avait été. Il fallait qu’elle sorte. Il fallait qu’elle s’en aille avant qu’il ne devine la vérité sur ses sentiments, avant qu’il ne mette des mots sur ce qu’elle ressentait et ne rende son humiliation intolérable.

Elle renversa la table, lui barrant le passage et envoyant voltiger la bougie, puis elle descendit en courant l’escalier en spirale, heurtant le mur alors qu’elle se rattrapait de justesse dans l’obscurité.

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Extrait ajouté par Guenhwyvar 2012-10-03T14:43:56+02:00

Mais l'affection était un sentiment si pâle à côté de l'amour passionné qu'elle avait pour lui. L'affection était faite pour les petits enfants, les vieillards et les malades. Nat ne partageait pas sa passion. Il avait éprouvé du désir et elle l'avait pris pour de l'amour [...].

Elle avait déversé ses sentiments dans leur étreinte. Il avait répondu à son amour par du désir. nouvel extrait

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