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Liste des extraits
- Où va-t-on ? s'inquiéta-t-il.
- Vers la guérison.
- C'est loin ?
- C'est devant nous.
Afficher en entierN'aie pas peur. Ni les hommes, ni la mort ne nous rattraperont... L'ombre, c'est la maladie du soleil, et rappelle-toi, le soleil gagne toujours.
Afficher en entierLorsque Dieu créa les choses, il joignit une seconde à chacune d'elles. Je vais en Syrie, dit la Raison; je vais avec toi, dit la Rébellion. Je vais au désert, dit la Misère; je vais avec toi dit la Santé. L'Abondance dit : je vais en Égypte; je t'accompagne, dit la Résignation.
Afficher en entier« Le temps est ce qu'il est. »
Afficher en entierLorsque Dieu créa les choses, il joignit une seconde à chacune d'elles. Je vais en Syrie, dit la Raison; je vais avec toi, dit la Rébellion. Je vais au désert, dit la Misère; je vais avec toi, dit la Santé. L'Abondance dit : je vais en Egypte; je t'accompagne, dit la Résignation.
Afficher en entierComme elle éprouve son vieux corps, comme elle sent sa vieille âme, toute pétrie de passé. Comme tout remue en elle. Mille vies se contredisent à l'intérieur de sa seule vie. L'âme qui renonce et celle qui poursuit sont les siennes; l'âme quotidienne et celle qui regarde au loin. L'âme des colères est la sienne et puis aussi l'âme de la plus secrère douceur.
Afficher en entierOn fait sa vie. Il faut vouloir sa vie. La volonté d'aimer, de vivre, est un arbre naturel, vigoureux, qui vous pousse dans le corps. L'existence est ce qu'elle est. Les hommes ce qu'ils sont. Le mieux est toujours quelque part. Dans le sable, dans le granit, dans le plomb, en nous-mêmes. Le don des larmes, la grâce des larmes est toujours quelque part.
Afficher en entierLe repos. Quétait-ce, le repos ? Même plus tard, lorsque l'enfant serait guéri, elle ne le retrouverais plus. L'avait-elle jamais eu ? Je ne suis pas faite pour le repos ... Quelque chose la travaillait toujours, la poussant sans cesse en avant. Quelque chose qu'elle ne savait nommer et qui ressemblait, sans doute, à la vie mystérieuse.
Afficher en entier“Il n’y avait plus une minute à perdre.
Bien qu’elle sentît le poids de l’enfant sur ses jambes, Saddika ne voyait pas Hassan. Avec précaution elle le souleva, puis se courba en avant et le coucha par terre. En tâtonnant dans le noir, elle chercha une vieille boîte en fer déposée dans un angle de la chambre, et qui contenait des bougies. [...]
- Nous partons, dit-elle, penchée au-dessus de l’enfant.
Les yeux de Hassan, démesurément agrandis, fixaient un point invisible. Soudain, secoué de spasmes, il se redressa et vomit par flots. “ extrait du livre Le Sixième Jour, d’Andrée Chédid
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