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Extrait

Extrait ajouté par Biquet 2011-08-24T12:42:45+02:00

« Vous souvenez-vous m’avoir demandé un jour, toi et Léa, s’il n’y avait pas de chemin plus rapide en mathématiques, c’était au sujet du théorème de Thalès… et du fellah, et toi, Jonathan, à quoi elles servaient ? demanda monsieur Ruche.

Les jumeaux se redressèrent dans un bel ensemble. Pas mécontent de son effet, M. Ruche, d’un ton amène :

« Eh bien j’ai découvert qu’Euclide vous avait concocté des réponses qui vous raviront.

Et il se mit à raconter :

« Un jour, le roi Ptolémée visitait la bibliothèque. Passant -en revue les ouvrages, il s’arrêta longuement devant les rayonnages où se tenaient les nombreux rouleaux des Eléments, rangés dans leurs étuis. Se retournant brusquement ver Euclide, il lui demanda s’il n’y avait pas une route plus courte que celle-ci pour pénétrer dans les sujets mathématiques. Euclide lui répondit : ‘’En géométrie, il n’y a pas de chemin direct réservé aux rois’’. Il fallait un satané courage pour répondre ainsi.

Une autre fois, alors qu’Euclide venait de terminer d’enseigner un théorème à un élève, celui-ci, un jeune loup, voulut savoir quel profit il allait en retirer. Euclide appela un esclave ; ‘’Donne-lui trois oboles, lui ordonna-t-il, puisqu’il lui faut absolument retirer un bénéfice de ce qu’il vient d’apprendre’’.

–Je vous reçois cinq sur cinq, M. Ruche, dit Jonathan en s’inclinant.

Puis s’adressant à Léa :

« Ce que, par la voix d’Euclide, ce cher monsieur Ruche nous déclare céans, c’est : ‘’Si vous touchez aux maths, vous ne devez être ni pressés, ni cupides, fussiez-vous roi ou reine’’.

Epatés par cet emploi imprévu, et justifié, du subjonctif, M. Ruche et Léa, admiratifs, hochèrent la tête de concert.

–Tu m’as bien reçu, Jonathan, confirma M. Ruche. Ce… théorème que tu viens d’énoncer est vrai, non seulement pour les mathématiques, mais pour la connaissance en général. Et aussi pour les arts.

–Et pour l’amour aussi, ajouta Léa

–Sans doute, sans doute. Cela me rappelle la réponse que Grosrouvre avait fait à l’une de ses maîtresses. Cela se passait au Tabac de la Sorbonne, le bistrot où l’on se retrouvait. Grosrouvre était arrivé avec pas mal de retard. La fille l’attendait avec impatience. « Qu’est-ce que tu faisais, mon chou ? » « Je terminais une question de maths. » La fille remua la tête en signe d’incompréhension : « Je ne comprends pas comment tu peux passer tant de temps à faire ces choses-là. Enfin, à quoi ça sert, tes maths ? » Elgar l’avait regardée droit dans les yeux. Elle s’était troublée. Il lui avait glissé : « Et l’amour, mon chou, à quoi ça sert ? » On n’a jamais plus revu la fille.

–Mais la question a servi à ce que votre ami quitte sa… Je n’aime pas le mot maîtresse, quitte la dinde avec qui il sortait. Une fille qui appelle son mec « mon chou » est une tarte ! déclara Léa d’un ton sans réplique. Et votre amis, apparemment, ne s’en était pas rendu compte avant. Plus finaud en maths qu’en psychologie féminine !

–On s’éloigne ! Donc, constata Jonathan, vous voulez que nous fassions des mathématiques pour que cela ne nous serve à rien.

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