L’apprenti-ingénieur avait regardé Camille boire toute sa bière avec un certain amusement.

Puis, Alexis était venu glisser ses mains à l’arrière du corps de sa belle invitée pour venir dégrafer le soutien-gorge noir de cette dernière. Camille s’était montrée plutôt aidante car elle avait tendu ses deux bras afin que ce dernier vienne faire glisser le sous-vêtement pour l’en dévêtir.

Il avait semblé à Camille voir les yeux d’Alexis pétiller. Le jeune homme regardait les seins de bonne taille de l’apprentie médecin et il n’avait pas perdu de temps pour venir poser ses doigts sur ces derniers. C’était une sensation plutôt agréable et Camille s’était mise à respirer de façon de plus en plus audible. Ce dernier caressait ses tétons avec beaucoup de douceur et la jeune femme de dix-neuf ans n’en revenait pas de l’effet agréable que cela lui procurait.

Alors qu’elle était toujours assise sur le lit, elle se surprit à fermer les yeux pour profiter encore plus profondément des sensations que les doigts d’Alexis produisaient en elle.

Alexis : " Tu as des seins magnifiques " s’était permis de lui dire ce dernier.

Elle pouvait voir que le père de famille la regardait toujours en souriant et c’était plutôt perturbant.

A peine fut-elle assise sur son lit que ce dernier leva sa main droite pour venir caresser sa joue.

Bruce : " Tu es magnifique. Tu as laissé ton petit ami en France pour venir ici ? "

C’était plutôt indiscret comme question mais Margaux se décida quand même à lui répondre.

Margaux : " Je n’ai pas de petit ami "

Aussitôt, elle sentit la deuxième main du père de famille venir lui caresser le dos.

Bruce : " Vraiment ? Une belle fille comme toi. C’est plutôt dommage car tu es dans la fleur de l’âge. Quand j’avais ton âge, je baisais comme un fou. Dès qu’une fille me plaisait, je n’avais qu’une seule envie, venir la pénétrer "

Ca y est, elle s’en doutait, elle aussi allait se faire gifler. Alors que la main droite de sa professeure était au niveau de la hauteur de sa joue, Margaux ferma ses deux yeux tout en les plissant, elle attendait le choc qui ne vint pas.

Alors qu’elle avait toujours ses yeux fermés, elle sentit les doigts de la main de sa professeure venir se coller contre sa joue mais c’était bien différent de ce à quoi elle s’était attendue.

Les doigts de Madame Dufour étaient venus se poser avec délicatesse sur sa pommette droite et elle pouvait sentir ces derniers glisser vers son menton. C’était doux et Margaux ouvrit les yeux avec surprise en sentant cette caresse à laquelle elle ne s’était pas attendue.

Elle regardait sa professeure avec des yeux plein d’interrogation. Qu’est-ce que cela voulait dire ?

Madame Dufour : " J’imagine qu’il a eu la chance de te toucher la joue lui aussi "

Durant la présentation qu’il avait faite, il avait semblé à Margaux que ce dernier la regardait souvent et d’ailleurs cela n’était pas passé inaperçu aux yeux de Mathieu qui se disait que le professeur devait se dire qu’il avait de la chance d’être assis au côté d’une si jolie fille.

Mathieu : " C’est moi ou il n’arrête pas de te mater " avait-il dit en chuchotant à sa voisine.

Margaux s’était tournée vers lui et comme réponse, elle lui avait adressé un regard noir.

Elle savait que son voisin avait raison mais elle ne voulait pas discuter de ça avec lui.

Quand elle avait à nouveau tourné la tête vers l’avant de la salle, elle essayait de ne pas montrer à son professeur qui la regardait qu’un sentiment de joie l’avait envahie. Elle se disait que si tout comme elle, Mathieu avait remarqué que Monsieur Morel la regardait c’est que cela devait être réellement le cas.

" C’est une belle femme que tu as là "

L’homme disait ça en pressant les seins de Justine.

- " Je vais te proposer un deal "

Il avait dit ça en regardant Maël dans les yeux.

- " Soit on prend votre voilier et on vous jette à l’eau et avec un peu de chance vous survivrez quelques heures avant de mourir de froid et vous vous noierez en servant de nourriture aux poissons qui n’attendent que de la viande fraîche "

Maël avait écouté l’homme parler et avait senti des frissons lui parcourir tout le corps lorsque ce dernier avait dit ça.

- " Soit nous baisons ta femme, nous et notre tribu, et on vous laisse repartir tranquillement sur votre voilier "

A peine, la porte de la chambre était-elle refermée que les lèvres de l’un et de l’autre vinrent à nouveau, comme elles l’avaient si bien fait la veille, se coller les unes aux autres.

Cette fois, il n’y avait personne pour venir les déranger et pour les empêcher de profiter de ce moment qui, Tiago l’espérait, allait enfin lui permettre de connaître les plaisirs du sexe avec un homme.

C’est Leandro qui vint enlever le T-shirt du jeune chanteur et faire glisser ses mains sur le torse de ce dernier. A son tour, Tiago ne perdit pas de temps, pour venir imiter ce dernier et le dévêtir de son T-shirt bleu foncé qui lui collait à la peau.

Pour la première fois, Tiago pouvait voir le torse musclé de son garde du corps. Ce dernier avait des pectoraux bien gonflés et des abdominaux à faire pâlir les plaques de chocolat ! Ces derniers étaient parfaitement dessinés et quand le jeune chanteur vit ça, il vint glisser ses doigts sur ce qui lui semblait être une œuvre d’art.

Le jeune homme avait approché son visage de celui de Valentine et quelques secondes seulement après que la main gauche de Valentine soit venue se poser sur la cuisse de cet homme, les lèvres de l’un et l’autre s’étaient connectées. Benjamin n’avait pas perdu de temps pour venir poser ses mains sur le corps de la jeune serveuse qu’il s’était fait un plaisir à observer durant son repas du midi.

Valentine était tout à fait le genre de femme qui attirait Benjamin, elle était de taille moyenne, avait des cheveux longs et surtout elle avait des formes. Les fesses bien rebondis de la jeune femme n’avaient pas échappé au jeune homme et c’est sans doute ce qui l’avait décidé ce midi à laisser son numéro de téléphone portable sur un bout de papier qu’il avait glissé à l’intérieur de la petite coupelle sous le pourboire conséquent qu’il avait donné à cette dernière.

Mya : " Je ne sais pas ce qu’il faut que je pense de ça " avait-elle dit tout en baissant les yeux et tout en regardant au niveau de l’entrejambe de son directeur.

Sous ses doigts, elle pouvait ressentir une forme allongée et plutôt bien gonflée et son regard ne fit que confirmer ce que ses doigts pouvaient ressentir.

Martin : " Je crois que cela veut dire que c’est prêt à l’emploi " avait dit ce dernier d’une petite voix.

En entendant ce dernier lui dire ça, Mya avait alors relevé sa tête pour regarder son directeur dans les yeux et ainsi voir un petit sourire coquin se dessiner au coin des lèvres de ce dernier.

Mya : " Allons voir ça d’un peu plus près " avait-elle dit tout en se tournant un peu plus vers l’homme qui était assis sur le siège conducteur et en venant ouvrir la braguette de ce dernier.

Elle répondit qu’elle était très heureuse du travail qu’elle faisait au sein de la société. A ces mots, un sourire se dessina sur le visage d’Eric qui avait les mains collées l’une contre l’autre. Sans dire un mot, ce dernier se leva, se dirigea vers la porte d’entrée pour fermer la porte à clef et venir se positionner à l’arrière de la chaise de Lisa. Il posa ses mains sur les épaules de cette dernière et Lisa ressentit comme une petite décharge électrique se répandre dans son corps. Qu’est ce que ce dernier était en train de faire ? Elle sentit les doigts de ce dernier glisser sur sa veste de tailleur et ouvrir cette dernière.

Lisa : " Qu’est-ce que…. que faites-vous? " Elle avait prononcé ces quelques mots sur un ton mêlé de panique et d’interrogation.

Eric : " Il fait un peu chaud, tu ne trouves pas ? Mettons-nous à l’aise "

Elle essayait de trouver des idées pour inviter cette dernière mais elle n’arrivait pas à trouver quelque chose qui ne soit pas trop direct. Ce n’est que le lendemain soir que Steffi osa envoyer un message sur le téléphone portable d’Olivia.

Chaque personne du cours avait laissé son numéro de téléphone sur la fiche d’inscription au cours de surf et Steffi avait relu au moins dix fois le message qu’elle avait écrit avant de l’envoyer à Olivia.

Message de Steffi pour Olivia : " Bonjour Olivia, c’est Steffi. Tu risques d’être surprise de recevoir un message de ma part. Je me disais que ça pourrait être sympa d’aller boire un verre entre filles demain soir. Qu’est-ce que tu en dis ? "

Alors qu’elle était arrêtée à un feu rouge, Anaïs avait voulu prendre son téléphone portable en main mais Maylis qui était à côté d’elle l’avait devancée.

Maylis : " Pas de téléphone portable au volant ! Décidemment, il faut tout vous apprendre aujourd’hui " avait-elle dit à sa mère qui s’était mise à rigoler en entendant sa fille lui dire ça.

Les deux femmes étaient plutôt complices pour le plus grand bonheur de la mère de famille.

Maylis l’avait informée que c’était Hugo qui lui avait écrit pour lui dire que ce soir il devait remplacer l’un de ses collègues qui avait eu un problème familial et que par conséquent, il ne rentrerait à la maison qu’au milieu de la nuit au plus tôt.

L’adolescente de douze ans avait entendu sa mère soupirer lorsqu’elle lui avait lu le S.M.S qu’Hugo avait envoyé. Elle était la première au courant que sa mère et Hugo se disputaient à propos des heures de travail à rallonge que le policier faisait.

Manon : " C’est Connor qui t’a montré l’existence de cette salle ? "

Andrea sourit en entendant cette dernière lui poser cette question.

Andrea : " Entre autres. En fait, la séance de la confrérie de demain soir aura lieu ici, c’est un lieu qui est réservé à une petite partie du groupe et comme tu peux le voir, l’endroit est tellement petit qu’il serait bien compliqué d’y faire tenir l’ensemble des personnes présentes dans les sous-sols du château d’Elena et Connor hier soir "

Manon n’arrivait pas à croire ce qu’elle entendait.

Andrea : " Ce lieu est gardé secret et à part les personnes de la confrérie, personne d’autre n’est au courant de l’existence de cet endroit. Même les personnes qui travaillent au sein du château ont pour ordre de ne jamais rentrer ici "

C’est après avoir dit ça que des bruits de chaînes se firent entendre. Certes, ce n’était pas très fort mais on pouvait bien deviner que c’était des chaînes. Manon pouvait également entendre des bruits bizarres, comme si des cordelettes rigides en cuir venaient frapper quelque chose. Puis Manon entendit de légers cris, elle était certaine que c’était des cris de femmes.

Manon regarda Andrea qui avait le sourire aux lèvres.

Andrea : " Ils remettent ça "

Elle le regarda avec insistance. Il devait lui dire ce qu’il savait. Qu’est-ce que c’était que ces bruits et que se passait-il à l’intérieur de ce château ? Que savait-il qu’elle ne savait pas encore ?

Après ce qu’elle allait apprendre, elle risquait de ne plus regarder ses employeurs de la même façon…

Isabelle avait même pris l’initiative de faire quelques heures supplémentaires au sein de l’entreprise qui l’embauchait afin de pouvoir payer des cours particuliers de physique-chimie à sa fille.

Hier encore, le professeur particulier de l’adolescente était venu aider Agathe à comprendre certaines notions de cette matière qu’elle détestait. Le professeur particulier d’Agathe était actuellement étudiant en deuxième année de licence de chimie et les cours particuliers qu’il donnait lui permettait de payer ses sorties du week-end.

La seule chose qui plaisait à la jeune femme dans ses cours de rattrapage était que le jeune garçon qui venait lui donner des cours particuliers était canon ! Ce dernier avait seulement quelques années de plus qu’elle. En effet, Timoté avait vingt ans et c’était tout à fait le type d’homme qui plaisait à Agathe. Il était grand, musclé et surtout il avait de beaux yeux verts dans lesquels la jeune femme aimait se plonger.

Josh avait voulu montrer à sa maître de stage une ligne de code qu’il aurait écrite différemment de ce que cette dernière avait écrit. En prenant la souris d’ordinateur en main, il avait senti la paume de main d’Emily venir se poser sur la sienne.

Il était plutôt surpris de voir et de ressentir qu’elle ne bougeait pas sa main et au contraire, elle était venue tourner sa tête vers le jeune homme et elle le regardait avec un regard plein de désir.

Lorsque Josh avait vu le visage de sa responsable de stage venir s’approcher du sien, il avait alors compris qu’il se souviendrait éternellement de cette journée.

Voilà comment ce dernier s’était retrouvé à embrasser de manière endiablée sa responsable de stage. Il était tard et à cette heure-ci les bureaux étaient déserts.

L’un et l’autre s’étaient levés de leurs chaises et ils avaient continué leur baiser avec leurs corps collés l’un à l’autre. Josh tenait la tête d’Emily entre ses mains et après plusieurs minutes d’échange de salive, il avait senti que la jeune femme descendait ses mains le long de son corps. Le fait de sentir que les doigts de cette dernière se rapprochaient de son pénis et de ses grosses couilles bien pleines ne faisait que faire monter un peu plus le désir du jeune stagiaire qu’il était.

De son côté, Alexis avait été beaucoup moins anonyme que cette dernière et le jeune homme mettait des photos de lui torse nu. Sur chacune de ces photos, on pouvait voir le visage du jeune homme et à la différence d’Alexis, Laurence était plutôt très physionomiste. Elle avait reconnu ce dernier en quelques secondes.

Finalement, voyant que Laurence ne disait rien, c’est Alexis qui prit la parole.

Alexis : " Ecoutez, je sais je n’aurais pas dû demander à Rose de m’accompagner dans le parc. Je ne veux pas que cette dernière rate son Baccalauréat à cause de moi. Je vous promets de ne plus l’embêter et de l’encourager à se concentrer sur ses études "

Laurence : " Tu avais mis sur ton profil que tu aimais les femmes mûres alors qu’est-ce que tu fais avec Rose ? "…

Sophie : " Oui il m’a effectivement demandée de l’accompagner lui et sa femme dans l’un de ses clubs mais j’ai refusé d’aller dans un club qui était dans la région. J’avais trop peur de rencontrer des gens que je connais "

Le visage de Roxane se figea quand elle entendit sa cheffe lui dire ça.

Roxane : " Tu veux dire que tu t’es rendue dans un club échangiste en dehors de la région ? "

Elle avait dit ça en regardant Sophie dans les yeux avec étonnement.

Sophie : " Oui, Christophe a réussi à me convaincre de franchir le pas "

Décidemment, Roxane n’avait pas fini d’être émoustillé. Elle avait hâte de savoir dans quel endroit cette dernière s’était rendue et surtout ce qui s’était passé ! Cette fois, sa curiosité était éveillée au maximum.

Deux minutes, cinq minutes puis finalement elle se décida à appeler Sarah pour savoir si cette dernière était au courant de ce qui était en train de se passer. Cela sonnait mais la jeune femme ne décrochait pas. Maryline commençait à marcher un peu dans la salle de sport, c’était vraiment étrange.

Elle décida de téléphoner au centre d’accueil de la prison. Après plusieurs sonneries, quelqu’un décrocha enfin le téléphone, c’était Thibault.

Maryline : "Qu’est-ce qui se passe Thibault ? "

Thibault : "Il y a une émeute au sein de la prison et certains gardiens sont pris à partie. Je ne sais pas où tu es mais où que tu sois cache-toi, on attend les renforts pour venir nous aider, merde, ils arrivent…"

Maryline pouvait entendre des cris au bout du fil puis plus rien, la communication s’était arrêtée. Elle rangea son téléphone dans sa poche et elle vit Eric qui s’approchait d’elle avec un petit sourire sur les lèvres.

Elle le vit se diriger vers l’une des armoires présente dans la pièce et ouvrir cette dernière avec l’aide de son trousseau de clefs. Elle le vit sortir un long fouet noir ainsi qu’un foulard. Qu’est-ce que cela voulait dire ? Et qu’est-ce qu’un fouet faisait dans le bureau de Simon ?

Elle vit le jeune homme se diriger vers elle et faire claquer violemment les lanières du fouet sur la table de réunion située en plein milieu de la pièce. Cela fit un bruit sec et cela fit sursauter la jeune Noémie. Elle ressentit comme une pression à l’intérieur de son corps. Qu’est-ce que cela voulait dire ? A vrai dire, elle n’en avait aucune idée.

Elle vit Simon s’approcher d’elle avec le foulard dans sa main gauche et le manche du fouet dans sa main droite. Ce dernier avait un sourire aux lèvres.

Simon : " J’espère que tu aimes les fessées et les coups de fouet car tu vas être servie… "

Le soir venu alors que Julie et Arnaud étaient en train de boire leur café, elle ouvrit le journal pour mettre la petite annonce devant les yeux de son compagnon. Juste après qu’il ait lu ce qui était écrit, elle le vit lever les yeux vers elle et la regarder d’un air incrédule. Elle pouvait voir le regard inquiet de son mari.

Arnaud : " Jamais je ne te demanderais de faire quelque chose comme ça, non ! "

Il s’était levé de sa chaise et semblait horrifié que sa femme ait pu penser vendre son corps pour payer les dettes qu’il avait lui-même contracté. Il le savait, elle n’y était pour rien et c’était lui qui l’avait mise dans l’embarras dans lequel ils étaient aujourd’hui.

Julie : " Ecoute chéri, moi non plus ça ne m’enchante guère mais réfléchis ! Cela peut nous éviter de nous retrouver à la rue et peut-être même nous sauver… "

Arnaud regarda sa femme et Julie pouvait voir les yeux de son mari s’embuer de larmes. L’un et l’autre se prirent dans les bras pour se serrer fortement l’un contre l’autre.

Alors que Joana était face à la vitre et qu’elle avait posé son verre vide sur la petite table située juste devant elle, elle sentit les bras du jeune homme venir se glisser autour de sa taille et le menton de ce dernier se poser sur son épaule droite.

Raphaël : " Alors ça te plaît ? "

Joana tourna la tête et voilà comment quelques heures seulement après être arrivée dans la capitale allemande, la jeune femme échangeait son premier baiser.

Elle sentit que Raphaël se déplaçait pour venir se mettre face à elle et venir serrer son corps contre le sien. Après une bonne minute à échanger leur salive, ils décollèrent leurs lèvres l’une de l’autre. Joana se mit à rire de façon gênée. Elle avait oublié à quel point il était agréable d’embrasser quelqu’un. Ils se regardèrent dans les yeux en se souriant et Raphaël vint prendre la jeune femme dans ses bras.

Alors qu’elle marchait vers son bureau, elle repensait à ce que Katie venait de lui dire tout à l’heure, apparemment elle n’était pas la seule à qui Rayan faisait de l’effet.

C’était bizarre quand même de ressentir cette sensation si agréable au niveau de son ventre, cela faisait tellement longtemps que la jeune femme n’avait plus ressenti ça qu’elle se demandait ce qu’il fallait en conclure.

Elle avait hâte d’en savoir un peu plus sur ce bel homme qui était en train de marcher juste derrière elle en direction de son bureau. Dans quelques minutes, elle allait se retrouver seule avec ce charmant Rayan Martinez et elle se demandait si elle allait pouvoir masquer son trouble.

Elle allait très vite le savoir…

Alors qu’ils arrivaient devant l’entrée du village de vacances dans lequel ils prévoyaient de passer une dizaine de jours, Eva se mit à rigoler quand elle vit que sur un panneau, à droite de l’entrée du camping, il était indiqué en grand la citation qu’elle avait lue à Sofia quelques heures auparavant à l’intérieur de l’avion : " La liberté ne se vend pas même pour tout l'or du monde "

Sofia : " Je trouve que c’est plutôt joli comme citation "

Voilà comment les quatre amis étaient allés se présenter à l’entrée de ce camping qui se trouvait juste après les grilles d’entrée.

Ils étaient rentrés tous les quatre à l’intérieur de la petite maisonnette et avaient été surpris de voir derrière le comptoir une jeune femme blonde qui était plutôt petite. Cette dernière avait ses cheveux attachés en queue de cheval à l’arrière de sa tête mais ce n’est pas ça qui avait surpris les quatre amis. Cette dernière ne portait aucun T-shirt et elle était seins nus devant les quatre amis qui se regardaient d’un air quelque peu gêné.

Maryline regardait sa commandante en ne sachant pas trop si cette dernière était plutôt en colère ou pas en lui demandant ça et elle lui répondit timidement.

Maryline: "Oui, c’est ça".

Lauren leva alors sa main droite pour venir se saisir de la main gauche de sa passagère et pour venir poser cette dernière sur sa cuisse droite.

Lauren : "Ecoute, je te propose de parler de tout ça pendant notre balade. Je suis sûre que tu n’es pas prête d’oublier notre discussion".

Maryline se mit alors à faire glisser ses doigts le long la cuisse de Lauren et selon la demande de cette dernière elle remonta vers l’entrejambe de la commandante.

Alexander : " Tu aimes ce que tu vois ? "

Lara sursauta. Alexander avait collé sa bouche contre son oreille gauche et avait chuchoté ces quelques mots à son oreille.

Lara ne savait pas trop quoi répondre au jeune homme. Certes, il était assez excitant de voir devant elle ces derniers en train de se ploter et de s’embrasser à pleine bouche mais Lara ne savait pas trop si elle avait le droit de répondre à Alexander qu’elle trouvait que la scène l’excitait.

Voyant que Lara ne lui répondait pas, le jeune homme continua à parler.

Alexander : " Tu ne dis rien parce que ça te plaît, n’est-ce pas ? Je suis sûr que ça t’excite de les voir en train de se toucher comme ça "…

Wilfried : " Mais qu’est-ce que tu as en ce moment ? Tu prends tout mal ces derniers temps. On peut toujours faire un essai et si ça ne marche pas alors j’arrêterais le stage de ce dernier. Je suis persuadé que quand tu auras rencontré Yanis tu changeras d’avis ! "

Patricia ne répondit rien à ce que venait de dire son patron mais à vrai dire elle en doutait fortement. Pourtant, à peine, Wilfried eut-il quitté le bureau de Patricia et rejoint le sien qu’il prit son téléphone pour appeler le jeune homme de vingt-trois ans.

Après avoir discuté pendant plusieurs minutes avec ce dernier, Yanis était d’accord pour commencer dès lundi au sein de l’agence de publicité. Il s’était même montré très enthousiaste.

Alors que Wilfried avait raccroché, il regardait la photographie du jeune homme qui était sur son Curriculum Vitae et il se disait qu’il était persuadé que ce dernier allait venir en aide à la cheffe de publicité.

A cet instant, il n’avait pas la moindre idée de l’effet qu’allait provoquer l’arrivée du jeune homme chez Patricia…