Extraits

- Quelle question. ( Je pose mon menton au creux de ma main .) Ok, donc Simon.

- Simon.

Mon coeur se serre. Parce que quand Bram prononce le nom de Simon, il en articule chaque lettre. Comme s'il fallait en prendre grand soin. C'est mignon tout plein, hein, mais waouh. Ce que je peux être jalouse parfois. Pas seulement de Simon et de Bram bien sûr. Imaginez traverser votre journée en sachant que quelqu’un vous a à l'esprit. Ca doit être ce qu'il y a de meilleur dans la romance- ce sentiment d'avoir un chez-soi dans la tête d'un autre.

- Je ne sais pas, disons que je suis vaguement bisexuelle.

- Soit t'es bi, soit tu l'es pas. C'est comme si tu disais être un peu enceinte.

- Il faut lui dire, décrète Simon.

La sentence me plombe.

- Tu crois ?

- Absolument. ( Il hoche la tête) Tu dois te montrer honnête. Faut lui expliquer... Garret est vraiment un chic type. Il comprendra tout à fait. ( Il se frotte la joue, pensif.) Ou ... Tu pourrais lui dire que tu étais malade. Ok, c'est plus plausible. Tu pourrais lui dire " en fait, j'allais sortir, mais je me suis senti vraiment, vraiment mal, et je n'ai même pas pu consulter mon téléphone.

Je ne peux réprimer un sourire.

- Donc je dois me montrer honnête... mais en lui mentant.

- Voilà

Je veux un fauteuil massant, dit Simon en regardant le virine du Brookstone.

- Je serai ton fauteuil massant répond Bram.

Je bougonne:

Je refuse d'en croire mes oreilles.

Ça m'énerve quand les connards ont du talent. J'aimerais vivre dans un monde où les gens bien excellent en tout et où les salopards seraient de grosses merdes sur tous les plans.

Mais ça craint de voir le monde tourner sans vous. Parfois, je me sens à l'écart, même quand le monde tourne avec moi.

Elle remplit les jambes et me fait face. Elle a l'air au bord du fou rire. Fou rire qui ne vient pas, pourtant. J'en perds le souffle.

-Je te mets au défi de m'embrasser.

[ La maman de Leah ] - Tu avais l'air tellement concentrée là-dedans. Je me souviens d'avoir été très émue par ce détail. J'étais là, avec tout ce bazar, le lycée, le bal, ton père, alors que toi, tu faisais ta vie, imperturbable. Tu grandissais, encore et encore. Rien ne pouvait t'arrêter.

[ Leah ] - En même temps, c'est un peu le minimum syndical pour un foetus, non ?

J'ai besoin de me recentrer. Ça m'arrive, de temps en temps, quand je dessine. Comme si le monde cessait d'exister. Tout disparaît à l'exception de la mine de mon crayon. Je n'arrive jamais à l'expliquer correctement. Parfois, j'ai une image en tête, et tout ce dont j'ai besoin, c'est de la traduire en courbes et en ombres. A d'autres moments, je ne sais pas ce que je dessine avant d'avoir fini.

I can't help it. I'm a Slytherin."

And I'm the worst kind of Slytherin. I'm the kind who's so stupidly in love with a Gryffindor, she can't even function. I'm the Draco from some shitty Drarry fic that the author abandoned after four chapters.