Commentaires

La puissance de cette histoire !

J'ai beaucoup apprécié de suivre Conrad et Lile dans ce tome, j'ai appris à les connaître et les comprendre.

À m'attacher à eux également.

J'ai retrouvé mon trio quelque peu transformé, changé par ses compréhensions, ses expériences et ses pouvoirs.

Cillian est vraiment mon personnage chouchou, touchant, troublant, tellement beau dans son humanité !

Spoiler(cliquez pour révéler)C'est peut-être lui le vrai héro, il parvient à sauver et unir - réunir - chaque personnage grâce à sa bienveillance et sa douceur !

Un final magistral, d'une grande force, qui impacte énormément émotionnellement parlant...

Et qui fait aussi beaucoup réfléchir !

Spoiler(cliquez pour révéler)L'union de ses personnages qui se sont détruits, parfois mutuellement, à un moment de l'histoire mais qui ont tous la force de pardonner pour reconstruire ensemble, c'était vraiment exceptionnel !

Mon favori de l'auteure à ce jour !

Merci à Scrineo d’avoir proposé à la vente la fin de L’épée, la famine et la peste au Salon du livre de Montreuil, trois mois avant sa date de sortie officielle. Il aurait été difficile d’attendre tout ce temps pour connaître la suite des aventures de Cillian, Erin et Sulyvahn. En plus, ce second tome s’est avéré un vrai coup de cœur : il gomme les défauts du premier tout en amplifiant ses qualités, ce qui m’a fait le dévorer – contrairement au premier, plus difficile à appréhender.

L’intrigue est beaucoup plus rythmée et, malgré quelques sauts dans le passé nécessaires pour donner toute leur force à certaines révélations (inattendues, au demeurant), aucun temps mort n’entache la lecture. Par ailleurs, loin de perdre le lecteur, la multiplication des points de vue se justifie parfaitement puisque ce sont les personnages qui comptent réellement, plus que le récit lui-même : leur quête de rédemption, de vengeance, de recherche de soi-même. Aurélie Wellenstein a accompli un véritable travail d’orfèvre, la psychologie de chacun de nos protagonistes est travaillée avec un soin chirurgical et leur évolution est d’une cohérence implacable. Vu qu’ils reviennent de loin, ça aurait pu être facilement casse-gueule…

C’est donc une duologie que je recommanderai à tous ou, tout du moins, à tous ceux que l’omniprésence de la mort et de la violence n’effraie pas… et aussi (et surtout) à ceux qui ne sont pas arachnophobes. En effet, certaines scènes parmi les moins ragoutantes mettent ces bestioles sur le devant de la scène, alors mieux vaut être prévenu…

Un second tome à mon sens plus riche et plus complet que le premier, qui vient conclure en beauté une duologie qui me restera un bon moment en mémoire!

J'ai trouvé ce deuxième roman plus rythmé, plus captivant, et j'ai pris beaucoup de plaisir à en apprendre davantage sur cet univers si sombre et sur les personnages ambivalents dont l'auteure nous dresse un portrait très bien construit.

C'est un texte par ailleurs très intelligent, qui nous invite à explorer la frontière entre l'humaine et l'animal avec beaucoup de finesse.

Un deuxième tome, dense et riche en émotion. Aucun temps mort, l'histoire va crescendo jusqu'à sa conclusion absolument bluffante et en même temps complètement horrifique. De quoi hanter pendant longtemps vos jours et vos nuits! Le passé refait surface, le voile tombe et la vérité, souvent choquante, apparaît, nous permettant ainsi de comprendre mieux les actions de chaque personnage. L'auteur a su parfaitement tisser sa toile et nous manipuler à sa guise, telle une marionnettiste démoniaque!!

Tout fait sens, aucune incohérence, c'est parfait !

La scène la plus marquante (et celle que j'ai préféré) est celle de Erin, Spoiler(cliquez pour révéler)telle le joueur de flûte de Hamelin, menant à leur perte des milliards d'araignées...., je visualisais parfaitement la scène, cauchemar absolu pour les arachnophobes....

Un second tome en opposition avec le premier, car l'on y suit en grande partie le couple d'inquisiteurs, mais aussi très complémentaire de par le chemin suivit pas ses personnages. Où l'on découvre que le véritable ennemi n'est pas ce qu'il semble être... C'était puissant, beau, toujours aussi bien rythmé avec une narration très visuelle et qui prend aux tripes. Une duologie aussi belle que monstrueuse, avec une fin plutôt surprenante.

(Retrouver tous mes avis lectures sur mon instagram @ocean.ofbooks et sur ma page Facebook ocean.ofbooks)

• Titre : "L'épée, la famine et la peste"

• Tome : 1 & 2

• Auteur(e) : Aurelie Wellenstein

• Illustrations de couverture : Aurelien Police

• Éditeur : Scrineo

• Note : 4/5

• Citation :

" Et sur tous ceux qui se dresseront devant moi, je lèverai l'épée, la famine et la peste."

"Voyez comme nous pouvons les vaincre. Tous tomberont devant nous et nous marcherons sur leurs corps brisés."

• Résumé : 

Trois vies brisées, trois être devenus la cible d'une population aux abois. 

Un garçon possédé par l'esprit d'un loup. 

Une jeune fille soupçonnée d'avoir les pouvoirs d'une araignée.

Un ancien soldat qui a tout perdu, persuadé que son fils vit dans l'œil d'un cerf...

Trois êtres que tout opposent mais qui, pour survivre vont devoir s'allier.

Cilian, Érin et Sulyvahn tente à tout prix de fuir l'inquisition et de rejoindre Irrichill afin d'y rencontrer la mystérieuse Tisseuse qui n'est autre que la première Tarenta. Tous espèrent trouver auprès d'elle leurs salut. 

Mais les apparences sont trompeuses et les secrets nombreux.

Dans le second tome, l'histoire nous livre les points de vue de Lille et Conrad, deux inquisiteurs qui cachent eux aussi de nombreux secrets.

• Avis : 

Sombre, surprenant et envoûtant.

Un diptyque de fantasy à la hauteur de mes attentes et qui n'est pas loin d'un coup de cœur. Aurélie Wellenstein à une plume fascinante et un don certain pour dépeindre des personnages à la fois torturés, attachants et complexes. Mon préféré est Cillian pour qui j'ai eu énormément d'empathie dès le début de cette incroyable aventure, un personnage qui cherche désespérément sa place dans un monde qui l'a pourtant rejeté. L'autrice nous offre un monde sombre, sanglant mais parfaitement tissé (sans jeux de mots), où chaque fils est à sa place pour nous offrir une toile finale originale à laquelle on ne s'attend pas.

J'ai eu beaucoup de mal avec ce roman.

Ce n'est pas un défauts d'écriture mais j'ai eu des difficultés à m'attacher aux personnages et à comprendre leur développement ce qui sur ce roman qui se développe par ces personnages à été assez problématique pour ma lecture.

Je pense que cela reste un bon roman auquel je n'ai malheureusement pas accroché.

Un tome 2 qui redistribue, définitivement les cartes. Je n'avais jamais imaginé, que les rôles pouvaient s'inverser.

Cette suite m'a surprise et déstabilisée, car on y suit les antagonistes du tome précédent. J'avais des idées très arrêtées, sur ces personnages, n'ayant eu que la version de Sulyvahn. Cependant l'autrice a brillamment offert ce changement de perspective, car les pov de Conrad et Lise ont livrés des réminiscences, et des révélations qui ont permis de mieux cerner leurs passés/relations ambiguës avec Sulyvahn. Leurs actions et leurs choix, sont devenus plus évidents, nous obligeant à remettre en question nos jugements antérieurs. Au fur et à mesure, que l'histoire se déroule, on réalise que les liens entre eux sont plus profonds et de complexes que ce que nous avions pu imaginer.

Une chose que j'ai particulièrement, appréciée dans cette suite, c'est le soin avec lequel tous les personnages, sont développés jusqu'à la finalité. En plus de l'intrigue haletante, on est confronté à des passages insoutenables qui mettent en lumière les injustices, et les violences subies par les femmes dans une société patriarcale. Ces exactions sont parfois dures à lire, mais elles sont authentiques et réalistes et collent bien avec l’obscurantisme. L'autrice ne les édulcore pas, ce qui renforce l'impact émotionnel du récit.

Grace à sa plume AW, a réussi à donner vie à des personnages profondément humains (Cillian je ne t’oublierais jamais). Leurs motivations qu’elles soient juste ou pas sont influencées par leur passé, leurs croyances et leur environnement. Ils ne sont pas réduits à des archétypes simplistes mais sont plutôt présentés avec leurs forces, leurs faiblesses et leurs contradictions. On va également avec trois personnages explorer la frontière entre la bestialité et l'humanité, mais je ne vous en dis pas plus.

Et que dire du trope de la « Found Family », qui se déploie avec finesse dans cette histoire. Les liens qui se tissent entre les personnages m'ont profondément touchée, faisant naître en moi une palette d'émotions intenses, du rire aux larmes, de la joie à tristesse, de l’amertume à la satisfaction.

J'ai savouré chaque aspect de cette duologie à l’aura obscure. Cette suite était moins contemplative et plus mature. Le dynamisme des chapitres, m'a maintenue en haleine du début à la fin ! Je vous conseille de découvrir cette Dark fantasy sans attendre.

Je retrouve avec grand plaisir l'univers très très sombre de "L'épée, la famine et la peste" qu'Aurélie Wellenstein avait si bien dépeint déjà dans le premier tome. Un univers dans lequel le culte de l'Esprit Saint et de la Vierge Étoile de la Mer continue à vouloir éradiquer le culte de l'Araignée. Un monde dans lequel les araignées tissent leurs toiles partout, même dans la tête des gens. Un monde qui oppose les Inquisiteurs aux êtres pas comme les autres, tels que les tarentas, les garous et autres démons et rebuts de la société. Un monde fait d'êtres sanguinaires, appartenant à tous les bords.

Dans ce second volet, on y retrouve bien évidemment Sulyvahn l'ancien inquisiteur, Erin la sorcière-araignée et Cillian le jeune loup-garou, bien décidés à mener à bien leur quête : renverser le Moine écarlate, ses Inquisiteurs et le Roi toqué, sans oublier par la même occasion d'assouvir leur vengeance, semant la mort, la famine et la peste grise sur leur passage. Toujours traqués par Conrad et son archère, le trio décide de se rendre d'abord aux Crocs du Mâtin, cette montagne creuse qui d'après la légende ne tiendrait debout que grâce aux toiles des araignées...

Roman à trois voix pour le premier tome, Aurélie Wellenstein nous en offre ici une quatrième : celle de Conrad, à qui elle consacre le premier tiers du livre. Elle nous donne là l'occasion de suivre la traque du point de vue des Inquisiteurs, mais surtout de faire connaissance avec Conrad, ancien frère d'armes de Sulyvahn et que les différends ont séparés, ainsi qu'avec son archère Lile, une lionne sanguinaire, pisteuse et chasseuse hors pair. Tous deux ne sont pas les personnes telles que Sulyvahn avait pu nous décrire précédemment. Et si Lile est difficilement attachante, il en est tout autrement de Conrad, partagé entre sa foi et son amitié pour Sulyvahn, alors incompatibles.

Mais si j'ai apprécié le personnage de Conrad et le rôle plus important que l'autrice lui a octroyé, je regrette un peu que ce soit au détriment du trio que forment Sulyvahn, Erin et Cillian. Ces derniers m'ont souvent manqué. Ils sont bien plus présents dans la dernière moitié, mais je n'ai malheureusement pu retrouver ce qui m'avait tant attaché à eux précédemment, d'autant qu'ils ont beaucoup changé, tout comme leurs relations et que l'autrice ne s'y attarde pas vraiment.

En revanche, le monde dans lequel ils évoluent est toujours aussi bien dépeint. À la fois dark et medieval fantasy, Aurélie Wellenstein nous embarque dans un univers noir, oppressant, angoissant, limite horrifique, qui pullule d'araignées en tout genre. Tension, violence et angoisses nous enveloppent, nous compressent, nous grignotent à petit feu. Les araignées sont partout, elles tissent leurs toiles jusque dans notre tête. Le risque de vous réveiller un matin avec une araignée sous la langue est élevé dans ces contrées. Amis arachnophobes, préparez-vous bien ou passez votre chemin !

Avec des phrases courtes, directes et hautement efficaces, Aurélie Wellenstein sait capter notre attention et notre envie de continuer encore et encore, et ce jusqu'à la fin...

...la fin clairement trop "happy end" à mon goût, qui ne correspond pas du tout avec l'ambiance insufflée depuis le départ, avec des retournements dans la personnalité de certains protagonistes un peu trop faciles et rapides et qui paraissent du coup peu crédibles. En revanche, l'affrontement final, celui tant attendu, est riche en détails et détonant.

Bien qu'un peu déçue par la fin et par la façon dont certains personnages évoluent, malgré une nette préférence pour le premier, j'admets tout de même avoir passé un bon moment de lecture avec ce second tome, très sombre et addictif. J'ai découvert l'autrice grâce à ce diptyque, dont j'avais d'ailleurs lu le premier tome grâce à une masse critique, je reviendrais vers elle sans aucun doute.

J’ai été conquise par le premier tome et me voilà de nouveau subjuguée par la beauté de la plume de l'autrice et par l'intrigue construite.

L'histoire se conclue, achevant de nous remuer et nous toucher.

Les interrogations et thèmes du premier tome sont de retour, encore plus intenses. L’humanité est de nouveau bien malmenée et remise en question dans toute sa complexité. Si on était persuadé du rôle et de la place de certains personnages, nos certitudes sont balayées par des révélations et une plongée dans leur esprit et dans leur cheminement. On ne sait plus qui est le gentil et qui est le méchant. Personne ne joue un rôle aussi clair, uniquement des êtres humains essayant désespérément de se frayer un chemin à travers les toiles des tarentas, les intérêts et les désirs de chacune et chacun. Les rôles sont redistribués, les personnages eux-mêmes s’interrogent et se questionnent sur leur place dans le conflit. La relation entre les personnages, alliés ou ennemis, est toujours aussi puissante et belle, nous serrant le cœur, plus d’une fois.

Plus que jamais, les personnages se débattent avec leurs ténèbres et leurs dilemmes, se confrontant brutalement avec ce qu’ils souhaitent être et ce qu’ils sont, jusqu'à nous livrer un beau final.