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Je dois dire que j'ai souvent du mal avec les polars un peu trop traditionnels. Et c'est le cas ici : sur la forme on a une enquête policière avec une forme des plus simples. Une équipe d'enquêteurs, un tueur en série qui sévit en laissant des bouts de cadavres un peu partout, bref, c'est du classique.

Et même l'enquête en question n'a rien de bien originale : un tueur en série qui est déjà derrière les barreaux, un copycat qui découpe des gens en morceaux et vient graver la signature du premier tueur, et de nombreuses pistes qui viennent au fil de l'enquête pour deviner son identité.

Bref, rien de nouveau sous le soleil. D'autant que même l'approfondissement des personnages (heureusement, en plus de 500 pages, il y a le temps pour ça) n'apporte rien de particulièrement neuf : une enquêtrice qui a du mal à concilier son boulot et sa vie de famille et souffrant d'un stress post-traumatique. De l'autre côté, un tueur en série prisonnier qui reste à l'état de psychopathe sans plus de développement (et c'est dommage, c'est toujours intéressant d'essayer de comprendre un tueur, et là, les esquisses d'explications ne suffisent pas à me convaincre). Sans parler de quelques autres personnages plus secondaires que j'ai trouvés insipides.

Enfin pourtant, je ne garde pas une si mauvaise impression de ce livre. Parce que malgré le manque d'originalité ou de renouvellement du genre, il faut bien avouer que c'est un polar efficace : bien rythmé, presque addictif malgré ses défauts, avec le suspense bien maintenu, et surtout une ambiance bien glauque mais qui ne va pas dans la surenchère avec des descriptions trop trash (ce qui aurait été facile, vu la particularité des corps retrouvés).

Un roman policier qui pourra facilement convaincre les amateurs du genre, mais qui manque à mon goût d'un truc en plus pour vraiment se démarquer.

L'équarrisseur.

Un excellent thriller.

Bien mené, jusqu’au final…

Mais j’ai trouvé trop de similitudes avec certains livres et films déjà vus ce qui m’a un petit peu déçu.

Sinon un bon roman, et vivement la suite tout de même…

Je n'ai pas vraiment adhéré au premier roman de Nadine Matheson, car il n'y a rien de nouveau dans ce récit et c'est loin d'être original pour un fan du genre. Je n'ai également pas apprécié l'enquête un peu brouillonne, ainsi que les personnages principaux. Bref, pas un coup de cœur pour moi, mais pour un premier roman, ça reste bien évidemment correct.

Cela fait 2 ans que Peter Olivier, plus connu sous son surnom de tueur en série L'Equarisseur, est derrière les barreaux. Pourtant des morceaux de cadavres sont découverts dans tout Londres...ces cadavres ont connu le même mode opératoire utilisé par Olivier.

L'inspectrice Henley, survivante du tueur, se voit affectée à l'affaire. Elle va devoir se replonger dans ses plus sombres souvenirs et découvrir qui s'inspire de L'Equarisseur mais surtout ce qui relie les victimes entre elles !

En plus de l'enquête, on a droit à quelques moments dans la vie privée de l'inspectrice Anjelica Henley. S'agissant de ce dernier point, je n'ai pas vraiment accroché au personnage...

Elle semble revenir de loin. Ce que l'on comprend puisque se trouver face à un tueur en série manipulateur et tout ce qui va avec, laisse forcément des séquelles. Et Henley souffre de stresse post-traumatique. Ce qui complique sa vie de famille et sa vie de couple ! L'arrivée du copycat de L'Equarisseur ne va pas aider, au contraire ! Et ce que je reproche à Henley, c'est qu'elle délaisse complètement sa famille... je comprends plus le mari que l'inspectrice en gros.

En revanche j'ai bien plus aimé le principal : l'enquête ! On a droit à une enquête avec beaucoup de détails, surtout au début... jusque là je n'avais lu que des Thrillers psychologiques, ça m'a changé !

L'enquête est donc assez sanglante mais elle prend tout de même son temps. Ce qui fait que les révélations ne sont pas si surprenante que cela puisqu'on les voit arriver. Mais j'ai beaucoup apprécié de suivre l'équipe (un peu moins quand c'était sanglant pour être honnête).

En tout cas, malgré quelques moments difficiles, j'ai apprécié ma lecture. C'est un vrai Thriller sanglant ! C'est bien écrit, je ne sais pas si toutes les conditions d'enquêtes ou encore carcérales sont réelles ou si elles ont été un peu arrangées pour les besoins de l'histoires, mais elles restent intéressantes à découvrir.

Prenez un tueur en série charismatique et pervers comme les amateurs de thriller les aiment, ajoutez une flic esquintée, fragilisée, un peu perdue, mais opiniâtre et douée pour son travail. Plongez le tout dans une bonne dose de talent narratif à base de suspense et d'action. Voilà la recette de cet excellent roman, qui se lit vite et avec grand plaisir.

Je remercie vivement l'équipe de Babelio et les éditions du Seuil pour la découverte de cette auteure avec "L'équarrisseur". Du pur thriller pour nous remuer les tripes, de l'hémoglobine à souhait avec des cadavres en morceaux…

Vous l'aurez saisie à la vue de la couverture, ça va tailler sec! Les corps retrouvés sur les rives de la Tamise sont en tous points identiques à "l'œuvre" d'un sérial killer emprisonné qui a sévi à Londres : Peter Olivier. C'est avec l'inspectrice Anjelica Henley qui se remet juste physiquement et psychologiquement de l'arrestation de ce dernier que nous allons suivre cette enquête hors norme.

Et comme vous le pressentez, tout ne va pas se dérouler comme prévu… Peter Olivier, l'homme qui a démembré sept victimes, surnommé "l'Équarrisseur", voit d'un mauvais œil celui ou celle qui le copie!

La plume de l'auteure est vive, directe (pour les âmes sensibles s'abstenir), les chapitres courts mais intenses. On est en prise à une course poursuite en apnée jusqu’à la fin de la lecture. C'est ici avec un pur thriller que l'on s'évade dans les rues de cette ville à l'ambiance ombrageuse et sanglante. Pour l'inspectrice c'est une bataille menée contre elle-même et la réussite à clôturer cette enquête jusqu'au bout sans s'effondrer. Á découvrir…

Il y a bien longtemps que je n’avais pas lu un thriller aussi addictif que l’équarrisseur de Nadine Matheson. L’intrigue est bien ficelée. J’ai mené l’enquête en même temps qu’Anjelica Henley, j’avais enclenché mon esprit tordu cherchant la moindre faille, elle a fait tomber mes suspects potentiels les uns après les autres, et je n’ai absolument pas vu venir le dénouement.

https://grandiravecleslivres.com/lequarrisseur-de-nadine-matheson/

Comme vous avez déjà vu pu le constater sur mon blog, nombreux sont les thrillers que je lis publiés par les Editions du Seuil. Je trouve que leur catalogue contient de très belles surprises et souvent des petites pépites du genre. Une fois n’est pas coutume : encore un thriller que j’ai beaucoup apprécié.

« L’équarrisseur » est le premier roman de Nadine Matheson, auteure britannique et le niveau est déjà bien élevé. Avocate pénaliste de profession, son écriture fait ressentir qu’elle ne laissera pas les détails de côté et on est certain qu’au niveau de la procédure pénale anglaise, elle ne se fourvoiera pas. C’est bien net et précis.

On est dans un roman policier anglais comme je les aime : de l’action, des rebondissements, une ambiance british si caractéristique, du suspens,…. Tous les éléments pour faire passer un agréable moment de lecture aux potentiels lecteurs sont rassemblés et tant pis pour les victimes de la plume de Nadine Matheson. C’est parfois gore mais je trouve que, malgré tout, cela ne tombe pas dans le trash gratuit, sans consistance.

Les personnages ont leur historique parfaitement maîtrisé et finement construit. C’est à ce point abouti que parfois, j’ai eu l’impression de lire une suite d’une série, vu qu’on évoquait souvent des enquêtes précédentes ou des éléments biographiques des protagonistes. Pourtant, c’est bel et bien le tout premier tome et premier roman de l’écrivaine. C’est à cela qu’on peut considérer qu’elle a vraiment réfléchi et planché sur ces derniers afin de leur constituer tout un vécu cohérent.

Pour une fois, l’enquête est menée dans le centre de Londres avec une inspectrice qui a plusieurs originalités. Par contre, je n’en dirai pas plus là-dessus car si vous avez ensuite l’occasion de lire le bouquin après cette chronique, cela risquerait de vous enlever certaines petites surprises, chose que je ne voudrais pas du tout. L’inspectrice Anjelica Henley est une héroïne qui ne manquera pas de plaire à de nombreux lecteurs, par sa forte tête et un décorum vraiment bien travaillé.

Par contre, si je devais vous donner un petit conseil, c’est de bien retenir les noms et prénoms des personnages qui interviennent tout au long du récit. Principaux ou non, il y en a une pléthore et c’est le risque d’après se retrouver submerger et d’omettre qui est qui. A part cela, vous devriez pleinement apprécier cette lecture comme cela a été le cas pour moi.

Petit clin d’oeil à cette couverture qui est en totale adéquation que ce soit avec le titre mais également avec tout le sujet du livre. Ce n’est pas toujours le cas alors je tenais à le faire remarquer.

On devrait retrouver l’inspectrice Anjelica Henley et son équipe pour d’autres aventures car « L’équarrisseur » constitue le premier volet d’une série. Grand bien nous fasse et il est certain que je garderai cela à l’oeil !

France des années 30. Garance arrive dans le célèbre domaine du parfumeur Frémont pour diriger une équipe de cueilleurs. Mais bientôt, les récoltes de fleurs sont victimes d'un mal mystérieux...

Quand Marie Boulay m'a proposé son livre, j'ai été bien tentée par ce que proposait la 4e de couverture : un roman dans le domaine de la parfumerie et de la magie. Et le roman tient ses promesses !

J'ai bien aimé Garance, l'héroïne, simple et gentille mais qui a au fond d'elle une vraie force et qui est déterminée à prouver sa valeur dans un monde d'hommes. J'ai aussi beaucoup aimé Mme Valérie, qui est un peu comme une 2e maman pour les personnages 😄

J'ai apprécié que l'intrigue prenne place dans le milieu de la récolte de fleurs et de la parfumerie, c'est plutôt rare et on apprend des choses.

Aussi j'ai beaucoup aimé la place que prenait la magie dans le roman. Parfois on nous vend une histoire magique et on a un pauvre combat de 3 pages à la fin. Ici nous avons régulièrement affaire à la magie et les scènes d'action sont régulières : on ne s'ennuie pas.

Le contexte historique est utilisé à petite dose mais va prendre plus d'importance dans la suite de la saga, des mystères restent donc en suspension à la fin. Aussi c'était sympa de lire quelques mots de la langue locale, l'occitan, dans le texte !

Bref, un roman sympathique avec une écriture soignée et une belle magie.

Ce qui m'a plu au premier abord, c'est la couverture. Puis le titre m'a intrigué.

Mais j'ai eu l'impression tous le long du livre de l'avoir déjà lu.

Rien ne m'a surpris, tous étaient déjà écrits… le début, le milieu et la fin… Rien d'étonnant…

Une suite ? Je ne sais pas si je la lirais, en tout cas je ne m'acharnerais pas à le finir comme je viens de le faire.

Bonne lecture !