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- Tu m’offres l’hospitalité ? S’étonna-t-il.
Techniquement, non, car je n’étais pas chez moi, mais je saisis parfaitement ce qu’il voulait dire, alors je lui répondis en toute honnêteté.
- Je te le dois.
Il secoua la tête.
- Tu ne me dois rien.
Nos regards se bravèrent quelques instants tandis que Grigore nous observait, muet.
- Tu m’as sauvé la vie. Deux fois. Pourquoi ?
Il jeta un œil à grigole et haussa les épaules d’un air nonchalant.
- Pour lui.
Puis il quitta là pièce, laissant derrière lui un silence pesant.
Afficher en entier- Ne vous barricadez pas derrière des murs, gronda-t-il. Ne faites pas comme si rien n’était possible ! C’est l’espoir qui fait avancer, tout le reste n’est que mensonge. L’apitoiement, les jérémiades, les pleurs. Ça ne sert à rien.
Afficher en entierTandis que j’avançais vers lui, mon regard glissa sur la pelouse. Le vent et le froid avaient cristallisé l’herbe qui ressusciterait au prochain printemps. Alors je réfléchis à toutes ces étapes de la vie qui vous changent, vous font devenir quelqu’un de plus fort. Elles vous tuent et vous font renaître. Mon moral était au plus bas, mais il n’en serait pas toujours ainsi. Bientôt, les nuages laisseraient place aux éclaircies tant attendues.
Afficher en entierOn abandonne toujours quelque chose derrière soi, c’est inévitable.
Afficher en entierJe venais de nouveau d’entrer dans une sphère infernale, décuplant les catastrophes. Un espace-temps dans lequel tout allait de travers et où je subissais la saveur amère des imprévus. C’était cyclique. Ça ne s’arrêterait donc jamais!
Afficher en entier-Qui êtes-vous?
Et mon coeur s'arrêta.
Afficher en entierOn abandonne toujours quelque chose derrière soi, c’est inévitable.
Afficher en entierIl est des souffrances qu’il faut exorciser soi-même.
Afficher en entier"C'est l'espoir qui fait avancer, tout le reste n'est que mensonges. L'apitoiement, les jérémiades, les pleurs. Ça ne sert à rien."
Afficher en entierSpoiler(cliquez pour révéler)-Sauras-tu oublier? demandais-je, réalisant que je n'employais pas les bons mots.
...
-Jamais, souffla-t-il d'une voix brisée, jamais... Ils ont mutilé mon âme...Ils m'ont dévoré, encore et encore, ma chair, mon sang...Ils m'ont dévoré.
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