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Extrait ajouté par chica07 2013-06-30T20:09:56+02:00

Édimbourg, Écosse, septembre 1739

Être indiscrète n'avait jamais été dans sa nature. Ce n'était pas sa faute si elle avait surpris le fameux séducteur en pleine action derrière les ifs. Sabrina Duncan avait quitté le bal pour aller prendre l'air dans les jardins, et elle s'y trouvait depuis une minute lorsque Niall McLaren était arrivé avec sa dernière conquête, la noble épouse d'un colonel anglais. Elle aurait dû se montrer tout de suite, mais elle n'avait souhaité embarrasser personne. Et maintenant, elle se retrouvait coincée derrière une haie, obligée d'entendre des choses qui ne la regardaient pas.

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Extrait ajouté par Lyress 2012-11-16T22:43:58+01:00

— Soyez la bienvenue dans les Highlands, mademoiselle Duncan, dit-il sur un ton de légère moquerie en s'inclinant.

Elle avala sa salive et répondit d'une voix sans timbre :

— Je ne m'attendais pas à ce que vous me reconnais-siez, milord.

— Je savais par votre grand-père que vous arriviez aujourd'hui. Par ailleurs, je connais fort bien les gens qui vous accompagnent.

Il se tourna vers Liam et le salua.

— Vous avez vu mon grand-père, répéta Sabrina. Est-il très malade ?

— Je le crains. Il m'a demandé de vous escorter pendant la dernière étape de votre voyage. C'est d'ailleurs la raison de ma présence ici.

Sabrina n'était pas enchantée d'avoir à supporter sa compagnie pendant les prochaines heures.

— Ce ne sera peut-être pas nécessaire, dit-elle. J'ai déjà Geordie et Liam.

— Les Highlands sont dangereux, mademoiselle, dit Niall d'un ton exagérément sinistre. Il vaut mieux être prévoyant.

Après avoir jeté un coup d'œil à droite et à gauche, il reprit :

— Avez-vous une femme de chambre pour s'occuper de vous ?

— Non. Je n'ai pas voulu imposer cette corvée aux servantes de mon beau-père. Elles ne sont pas habituées à

faire de grands voyages ni à rester longtemps loin de chez elles.

— N'empêche, vous auriez dû prévoir une compagnie féminine.

— Je ne suis pas entièrement seule. En plus de mes cousins, j'ai Léo pour veiller sur moi. Léo ! ordonna-t-elle. En garde !

Léo, comme il se doit, commença par grogner et montrer les crocs... mais lorsque Niall McLaren tendit sa main, le gigantesque chien ne fut pas long à la lécher.

Sabrina esquissa une grimace de dépit. Son défenseur n'était, finalement, pas si féroce que cela. La même pensée dut traverser l'esprit de Niall car un sourire incurva sa belle bouche.

— D'ordinaire, avec les gens qu'il ne connaît pas, il est plus méfiant que ça, dit Sabrina pour sauver la face.

— Je veux bien vous croire.

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Extrait ajouté par LadyC 2020-03-31T20:08:04+02:00

— N'importe qui en aurait fait autant.

— N'importe quel Highlander, sans doute. Mais une fille des Basses-Terres... Geordie a raison, vous êtes courageuse. Et la qualité que les Highlanders admirent par-dessus tout, c'est le courage. Votre clan est fier de vous.

Sabrina hocha la tête. Elle était ravie que son clan soit fier d'elle. Mais elle n'était pas une sainte.

— J'étais morte de peur.

Niall lui prit affectueusement la pointe du menton entre le pouce et l'index.

— C'est la moindre des choses. Ce qui me rappelle que j'ai une grave question à vous poser, mademoiselle. Que diable faisiez-vous dans les collines tout à l'heure ?

— Je voulais juste voir l'attaque, répliqua Sabrina d'un ton penaud. J'étais avec Geordie...

— Geordie ? répéta-t-il en l'interrompant. Bon Dieu !

Celui-là, je vais lui tailler les oreilles en pointe...

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Extrait ajouté par LadyC 2020-03-31T20:01:47+02:00

Sabrina se figea en le voyant poser le pied sur son banc. Elle n'offrit aucune résistance lorsqu'il prit l'une des mèches qui pendaient sur sa joue et la fit rouler entre ses doigts.

— Je me demandais quelle était leur vraie couleur.

Elle cessa de respirer. S'il avait eu l'intention de la décontenancer, il avait réussi. Le charme de cet homme opérait sur elle de façon presque palpable. Elle se retrouvait comme un oiseau pris dans un filet. L'espace d'un instant, elle ne sentit même plus la présence des autres. Ce fut comme s'il n'y avait plus qu'elle et Niall dans cette salle d'auberge.

— Vous ne devriez jamais cacher votre chevelure sous une couche de poudre, reprit-il. Elle est mieux ainsi.

Du coup, Sabrina regretta que la capuche de son manteau n'ait semé le désordre dans sa coiffure, qu'elle avait si bien agencée ce matin.

Niall McLaren continua de l'observer d'un œil critique et, plus cela durait, plus elle était embarrassée. Mais elle finit par regimber. Elle n'allait pas se laisser intimider par ce débauché. Le sang des anciens rois d'Écosse coulait dans ses veines, non mais ! Et elle était la petite-fille d'un chef de clan, même si elle n'avait presque jamais vécu dans les Highlands.

Elle le regarda droit dans les yeux.

— Eh bien, dit-elle avec aplomb, je viendrai vous trouver, la prochaine fois que j'aurai besoin d'un conseil de beauté.

— Et vous devriez également renoncer à ce chignon, murmura-t-il sans se démonter. Ce style sévère ne vous va pas.

— Vous êtes un expert en coiffure pour dames, si j'ai bien compris ? lança-t-elle sur un ton aigre-doux.

— Tout juste un amateur, répondit-il avec un sourire débonnaire. Contrairement à une idée très en vogue de nos jours, j'ai toujours pensé que la chevelure d'une femme est plus belle quand elle flotte librement... Mais le summum, ajouta-t-il avec un sourire coquin, c'est quand elle est répandue sur mon oreiller.

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Extrait ajouté par MissBibli 2018-03-14T09:46:39+01:00

Comme toutes les jeunes filles, elle avait rêvé de rencontrer le grand amour. Et, comme beaucoup de femmes au fil des siècles, elle finissait par faire un mariage de raison. Il n'y avait pas de quoi en faire un drame.

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Extrait ajouté par Saya80 2017-03-31T02:45:01+02:00

Par la porte grande ouverte, il découvrit alors un tableau stupéfiant : à côté de la cheminée où flambait un grand feu, Sabrina et Owen Buchanan étaient en train de jouer aux échecs!

Keith se rengorgea.

Je te l'avais bien dit, murmura-t-il. Ce n'est pas un enlèvement. Ta femme apprécie visiblement l'hospitalité des Buchanan.

Comme s'ils avaient perçu une présence, Sabrina et le vieux Buchanan relevèrent les yeux au même moment.

En reconnaissant Niall, ils parurent se réjouir autant l'un que l'autre.

J'ai gagné mon pari, jeune femme ! s'exclama Owen. Je vous l'avais bien dit qu'il viendrait.

Vous l'aviez dit, en effet, confirma Sabrina en le gratifiant de son plus gracieux sourire. Je vous dois une couronne.

Niall s'avança dans la pièce, les traits figés par la colère, les yeux brillants.

Il n'a pas l'air content de vous voir ici, commenta Owen.

Sabrina cessa de sourire.

Par ma foi, je crois que vous avez raison. Il a peut-être peur que vous ne m'ayez fait la cour. Il faut lui pardonner. Il a tellement débauché de femmes qu'il voit le mal partout.

Owen, la tête en arrière, éclata de rire.

Mon Dieu, milady, on peut dire que vous n’engendrez pas la mélancolie !

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Extrait ajouté par Lisa-Marie 2014-01-18T21:20:46+01:00

C'était peut-être la fraîcheur et l'inexpérience de

Sabrina qui étaient la cause de tout. Avec leur mélange d'innocence et d'exaltation, les jeunes filles parvenaient

à affoler les hommes un peu blasés.

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