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Liste des extraits
Oui, pour Dieu, tout est possible. Mais souvent, il choisit pour faire Son travail des instruments terribles. Il existe une pacificatrice nommée Mort.
Chapitre XLIV. Premières paroles
Afficher en entierIl connaissait Sylvia elle-même depuis qu'elle était une rose en bouton, promettant d'éclore en beauté.
Chapitre XLIII. L'inconnu
Afficher en entierL'enfant était en effet sans le savoir la bien-aimée de toute la maisonnée, et tous les yeux s'attendrissaient et s'emplissaient d'amour en se posant sur elle.
Chapitre XXXIX. Confidences
Afficher en entierPersonne ne savait vraiment ce qui se passait dans la tête de Sylvia. Elle n'en savait rien elle-même. Parfois elle se réveillait dans la nuit, en larmes, avec un sentiment d'affliction terrible; tous ceux qui l'aimaient, ou qu'elle avait aimés, avaient disparu de sa vie; tous, hormis son bébé, qui reposait dans ses bras, chaud et doux. (...)
Elle aurait tant voulu avoir un signe qui lui permît de pénétrer les ténèbres de la région inconnue d'où venaient les bénédictions et malédictions, et savoir si elle avait vraiment commis une action susceptible de faire retomber sa faute sur cette douce et innocente bien-aimée.
Chapitre XXXVII. Deuil
Afficher en entierSylvia allait rarement à l'église ou à la chapelle, et ne lisait pas non plus la Bible. Car si elle parlait peu de son ignorance, à laquelle elle aurait volontiers remédié dans l'intérêt de son enfant, bien qu'il fût trop tard à présent, elle avait perdu le peu d'habitude qu'elle avait jamais eue de la lecture, et ne déchiffrait les mots qu'en les épelant laborieusement. Alors, prendre sa bible à la main n'aurait été qu'un simulacre ; mais de cela, Alice Rose ne se doutait pas.
Chapitre XXXVII. Deuil
Afficher en entier(...), l'amère réalité revenait à la mémoire de Philip, remplissant à ras bord le calice de la douleur.
Chapitre XXXIV. Un engagement hasardeux
Afficher en entierElle avait jeté un regard dans l'horrible gouffre, elle avait senti le mal que son coeur était capable d'abriter. Elle luttait contre le démon, mais il lui résistait; elle allait devoir continuer à lutter contre les affres de la tentation et lui prouver qu'elle ne se laisserait jamais prendre.
Deuxième partie. Chapitre XXI
Afficher en entierSoudain, les cloches de la vieille église se mirent à sonner l'heure, puis, très haut dans le ciel, s'éleva une douce mélodie ancestrale aux accents toujours pleins de fraîcheur, d'étrangeté et de grâce. Ruth s'immobilisa un instant, sans savoir pourquoi, et des larmes lui montèrent.
Deuxième partie. Chapitre XVIII
Afficher en entierToute la mélancolie de son existence lui revint à l'esprit quand elle s'assit dans cette maison qui était la sienne.
Chapitre XXXII. Sauvé des eaux
Afficher en entierAlors elle s'abandonna aux douloureux regrets qu'elle avait si souvent tenté de refréner. Puis elle reprit sa marche, pleurant amèrement sans presque en avoir conscience. Elle continua à travers les champs balayés par des murets de pierres sèches, loin de toute habitation humaine. Mais, en contrebas, la mer grossissait rageuse; c'était le moment le plus haut de la marée montante, et le vent soufflait de terre en rafales, combattant en vain l'irrésistible assaut des grandes vagues qui montaient en grondant et se brisaient, impuissantes et furieuses, contre la base de la falaise.
Chapitre XXXII. Sauvé des eaux
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