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Le présent récit traite de la mémoire. Et, pour autant qu’on se rappelle…

… la Mort du Disque-monde, pour des raisons personnelles, a un jour sauvé une petite fille et l’a ramenée chez lui[1] entre les dimensions. Il l’a laissée grandir jusqu’à ses seize ans parce qu’il croyait plus facile de s’occuper d’adolescents que de jeunes enfants, ce qui prouve bien qu’on peut être une personnification anthropomorphique immortelle et quand même se fourrer la phalange dans l’orbite, comme qui dirait…

… il a engagé par la suite un apprenti du nom de Mortimer – Morty pour les intimes. Ysabell et Morty ont éprouvé l’un pour l’autre une antipathie immédiate mais tout le monde sait ce qu’il en résulte à long terme. Comme suppléant du Faucheur, Mortimer s’est révélé d’une nullité retentissante, semant une pagaïe qui s’est soldée par un vacillement de la Réalité et un duel entre son patron et lui, duel qu’il a perdu…

… et, pour des raisons personnelles, la Mort l’a épargné avant de le renvoyer dans le monde en compagnie d’Ysabell.

Nul ne sait pourquoi la Mort a entrepris de s’intéresser de près aux êtres humains avec lesquels il travaillait depuis si longtemps. Sans doute par simple curiosité. Même le plus efficace des ratiers manifeste tôt ou tard de l’intérêt pour les rats. Il peut regarder des rats vivre et mourir, et noter chaque détail de leur existence, bien qu’il ne risque jamais lui-même de connaître la joie de courir dans un labyrinthe.

Mais s’il est vrai que l’observation modifie l’observé[2], il est encore plus vrai qu’elle modifie l’observateur.

Morty et Ysabell se sont mariés.

Ils ont eu un enfant.

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"- Des mages en pantalons? Pas dans mon université! Ça fait efféminé. Tout l'monde va rigoler."

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"Et j'vous demanderais bien de vous présenter devant les hautes instances de l'Université dès demain matin, malheureusement c'est vous, les hautes instances de l'Université..."

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Le vieux n'était pas petit, s'aperçut Suzanne. Plutôt grand, même, mais il marchait le dos voûté de guingois, ce qui lui donnait une silhouette normalement associée aux assistants de laboratoire de la variété Igor.

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L'hippopotame du souvenir s'agita dans les eaux fangeuses de sa mémoire.

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Il l'a laissée grandir jusqu'à ses seize ans parce qu'il croyait plus facile de s'occuper d'adolescents que de jeunes enfants, ce qui prouve bien qu'on peut être une personnification anthropomorphique immortelle et quand même se fourrer la phalange dans l'orbite, comme qui dirait...

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POURQUOI, demanda-t-il, EST-CE QUE VOUS VOUS BALADEZ AVEC UN CANARD SUR LA TETE ?

_ Quel canard ?

_ AH. PARDON.

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Suzanne n'était pas très bonne en histoire. La matière lui paraissait d'un ennui mortel. Des gens assommants répétaient sans arrêt les mêmes idioties. Quel intérêt ? Rien ne ressemblait plus à un roi qu'un autre roi.

La classe étudiait une révolte de paysans qui ne voulaient plus être paysans et qui, suite à la victoire des nobles, y étaient parvenus très vite. S'ils s'étaient donné la peine d'apprendre à lire et d'acheter des livres d'histoire, ils auraient compris les avantages contestables d'outils tels que faux et fourches face à des arbalètes et des épées à deux tranchants.

Elle écouta un moment sans grande conviction jusqu'à ce que l'ennui la submerge, puis elle sortit un livre et se laissa disparaître aux yeux du monde.

" COUIII ! "

Suzanne jeta un coup d'œil en coin.

Une petite silhouette se tenait par terre à côté de son bureau. Elle ressemblait beaucoup à un squelette de rat en robe noire et elle serrait une toute petite faux.

Suzanne revint à son livre. Des choses pareilles n'existaient pas. Elle en était à peu près sûre.

" COUIII ! "

Suzanne regarda une fois encore par terre. L'apparition était toujours là. La veille, pour le souper, on avait servi aux pensionnaires du fromage sur pain grillé. Dans les livres, au moins, il fallait s'attendre à des surprises après un repas du soir pareil.

" Tu n'existe pas, dit-elle. Tu n'es qu'un morceau de fromage.

" COUIII ? "

Lorsque la bestiole fut sûre d'avoir gagné son attention, elle sortit un sablier minuscule au bout d'une chaîne d'argent et le montra d'un doigt pressant. Contre toute logique, Suzanne baissa le bras et ouvrit la main. La bestiole grimpa dedans - ses pieds piquaient comme des aiguilles- et regarda la fillette, l'air d'attendre.

Suzanne la souleva à hauteur d'yeux. D'accord, c'était peut-être bien un produit de son imagination. Elle devait prendre l'affaire au sérieux.

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