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– Chut ! fit Siri.

Elle manipula le médaillon.

C'est alors que je les entendis…

Les sifflets, les cris aigus, les trilles et les ronronnements. Tout cela formait une étrange musique réverbérée par les profondeurs.

– Bon Dieu ! m'exclamais-je malgré moi.

Comme elle avait connecté nos fils com au traducteur, ces mots furent reproduits sous la forme d'un sifflet de locomotive insensé.

– Salut ! lança alors Siri.

La traduction de son appel sorti du médaillon comme un cri d'oiseau stertoreux et aigu, à grande vitesse, à la limite des ultrasons.

– Salut ! répéta-t-elle.

Plusieurs minutes passèrent avant l'arrivée des premiers dauphins curieux. Ils tournèrent autour de nous, inquiétants et énormes, leur peau musclée et luisante sous la lumière parcimonieuse. L'un d'eux, particulièrement gros, s'approcha jusqu'à un mètre de nous, pirouettant au dernier moment, de sorte que son ventre blanc incurvé passa comme une muraille devant nous. Je vis son œil noir qui pivotait au passage pour me regarder. Un seul coup de son énorme queue créa une turbulence suffisante pour me convaincre de la force de cet animal.

– Salut ! cria de nouveaux Siri.

La masse agile se perdit dans un flou, et le silence régna quelques instants.Siri éteignit le médaillon traducteur.

– Veux-tu leur parler ? me demanda-t-elle.

– Bien sûr.

J'étais sceptique. Trois siècles d'efforts n'avaient guère abouti à créer un véritable dialogue entre l'homme et les mammifères marins. Mike m'avait expliqué un jour que les structures de pensée des deux familles d'orphelins de l'ancienne terre étaient trop différentes, et les références communes trop peu nombreuses. Un spécialiste préhégirien avait écrit que la communication verbale avec un dauphin ou un marsouin était à peu près aussi gratifiante qu'avec un bébé humain âgé d'un an. Des deux côtés, l'échange était généralement apprécié, et il y avait bien un simulacre de conversation, mais ni l'une ni l'autre des deux parties n'était plus savante au bout du compte.

Siri rebrancha le médaillon. Cette fois-ci, ce fut moi qui lançai :

– Salut !

Il y eut une nouvelle minute de silence, puis nos écouteurs se remplirent de bourdonnements tandis que la mer réverbérait des sifflements aigus comme des hululements.

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- Commencez par le commencement. Qui a été assassiné ?

Il redressa la tête, comme un écolier que l'on interroge. Son visage respirait la sincérité.

- Moi, répondit-il.

Il me fallut dix bonnes minutes pour lui tirer toute l'histoire. Quand il eut fini, je ne pensais plus qu'il était fou. C'était moi qui avait perdu l'esprit. Ou qui le perdrais si jamais j'acceptais de m'occuper de cette fichue affaire.

Johnny - son vrai nom était un ensemble codé de chiffres, de lettres et de rangées de zéros plus long que mon bras - était un cybride.

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- Racontez-nous donc votre histoire, mon vieux.

- Oui, fit à son tour le père Hoyt. Il faut que nous en sachions le plus possible avant d'arriver. Nous aurons ainsi un peu de temps pour réfléchir.

Weintraub passa la main sur son crâne chauve.

- Mon récit n'aura rien de très palpitant, dit-il. C'est la première fois que je viens sur Hypérion. Vous ne m'entendrez parler ni de monstres ni d'actes d'héroïsme. Pour celui qui va vous conter cette histoire, la plus grande aventure épique, c'est de s'adresser à sa classe quand il a oublié ses notes.

- Tant mieux, fit Martin Silenus. Nous avons tous besoin d'un bon soporifique."

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— Merde, déclarai-je gravement. Vous rigolez ? Avec tous les moyens dont les IA disposent, vous allez me dire que vous êtes incapable de reconstituer les faits et gestes de votre cybride pendant les quelques jours qui ont précédé… l’accident ? — Oui, dit-il. Ou plutôt, reprit-il après avoir bu une gorgée de bière, je pourrais le faire, mais j’ai d’importantes raisons de m’abstenir. Je ne tiens pas à ce que les autres IA me surprennent en train d’enquêter. — Vous soupçonnez l’une d’elles ? Au lieu de me répondre directement, Johnny me tendit une pelure où figurait un relevé de ses achats par carte universelle. — Le trou consécutif à mon assassinat représente cinq jours standard, me dit-il. Voici les dépenses effectuées pendant cette période. — Je croyais vous avoir entendu dire que vous n’étiez resté déconnecté qu’une minute. Johnny se gratta la joue d’un doigt.

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4

Le Bénarès atteignit la Bordure le lendemain peu après midi. L’une des mantas était morte dans son harnais à vingt kilomètres à peine de notre destination. A. Bettik la laissa s’en aller avec le courant. L’autre résista jusqu’à ce qu’ils fussent amarrés au quai, puis roula sur le côté, totalement épuisée, ses ouïes laissant passer un mince filet de bulles d’air. Bettik la relâcha aussi, en expliquant qu’elle avait une faible chance de survie si elle se laissait porter quelque temps par le courant.

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