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Extrait ajouté par Didie6 2014-10-17T21:13:29+02:00

Non seulement je n'ai pas su devenir méchant, mais je n'ai rien su devenir du tout: ni méchant ni gentil, ni salaud, ni honnête - ni un héros ni un insecte. Maintenant que j'achève ma vie dans mon trou, je me moque de moi-même et je me console avec cette certitude aussi bilieuse qu'inutile: car quoi, un homme intelligent ne peut rien devenir - il n'y a que les imbéciles qui deviennent. Un homme intelligent du XIXe siècle se doit - se trouve dans l'obligation morale - d'être une créature essentiellement sans caractère ; un homme avec un caractère, un homme d'action, est une créature essentiellement limitée. C'est là une conviction vieille de quarante ans.

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Extrait ajouté par Didie6 2014-10-17T21:13:15+02:00

Maintenant j'ai quarante ans - et quarante ans, c'est toute ma vie : la vieillesse la plus crasse. Vivre plus de quarante ans, c'est indécent, c'est vil, c'est immoral. Qui donc vit plus de quarante ans? Répondez, sincèrement, la main sur le coeur! Je vous le dis, moi : les imbéciles, et les canailles. Je leur dirai en face, à tous ces vieux, à tous ces nobles vieux, à ces vieillards aux cheveux blancs, parfumés de benjoin! Je le dirai à la face du monde! J'ai bien le droit de le dire, je vivrai au moins jusqu'à soixante ans. Je survivrai jusqu'à soixante-dix! Et jusqu'à quatre-vingts!... Ouf, laissez-moi souffler.

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Extrait ajouté par Didie6 2014-10-17T21:13:01+02:00

L'impossibilité, c'est donc un mur de pierre? Quel mur de pierre? Eh, comment ça? - Les lois de la nature, les conclusions des sciences naturelles, les mathématiques. On vous démontre, par exemple, que vous descendez du singe : pas la peine de faire la grimace - acceptez-le comme c'est. Et quand on vous démontre qu'au fond, une seule goutte de votre propres graisse doit vous être plus chère qu'un bon million de vos semblables et que cet argument résout finalement les prétendues vertus et les devoirs, tous ces délires et autres préjugés - acceptez-le tel quel, qu'est-ce que vous y pouvez, c'est comme deux fois deux - mathématique. Répliquez donc, pour voir.

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Extrait ajouté par Didie6 2014-10-17T21:12:47+02:00

Un intérêt... Qu'est-ce que c'est donc, un intérêt? Et puis, pouvez-vous prendre sur vous de définir à coup sûr ce qui est intéressant pour l'homme? Et que se passerait-il si cet intérêt, certaines fois, non seulement pouvait, mais devait consister, justement, à se souhaiter non pas ce qui est profitable, mais ce qui est le pire? Et s'il en est ainsi, si ce genre de situation peut se produire, alors, c'est toute votre loi qui tombe à l'eau. Qu'en dites-vous, ces situations existent? Vous riez ; riez messieurs, mais répondez ; ce qui profite à l'homme peut-il toujours être établi sans un risque d'erreur? N'y a-t-il pas des cas qui, non seulement n'entrent pas, mais ne peuvent entrer dans une classification?

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Extrait ajouté par Didie6 2014-10-17T21:12:34+02:00

Un homme intelligent du XIXe siècle se doit - se trouve dans l'obligation morale - d'être une créature essentiellement sans caractère; un homme avec un caractère , un homme d'action, est une créature essentiellement limitée.

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Extrait ajouté par Didie6 2014-10-17T21:12:18+02:00

Parce que je suis coupable, enfin, du fait que même si j'étais doué d'une quelconque grandeur d'âme, je n'en éprouverais qu'une douleur plus grande à la conscience de son inutilité.

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Extrait ajouté par Didie6 2014-10-17T21:12:00+02:00

- Ha! ha! ha! mais après ça, vous trouverez même du plaisir dans une rage de dents! vous esclafferez-vous.

- Eh quoi? - Même dans une rage de dents, il y a du plaisir, vous répondrai-je. J’ai eu une rage de dents pendant un mois; je sais de quoi je parle. Sauf que, c’est le cas de le dire, la rage, on ne la garde plus muette, on geint; mais ces geignements-là ne sont pas sincères, ce sont des geignements retors, et tout le sel est là, qu’ils soient retors. Ces geignements traduisent le plaisir de celui qui souffre; s’il n’en ressentait pas de plaisir, il ne geindrait pas.

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Extrait ajouté par Didie6 2014-10-17T21:11:41+02:00

Je le répète, je répète et j’insiste : les hommes spontanés, les hommes d’action sont justement des hommes d’action parce qu’ils sont bêtes et limités. Comment j’explique cela ? Très simple : c’est cette limitation qui leur fait prendre les causes les plus immédiates, donc les causes secondaires, pour des causes premières ; ainsi parviennent-ils plus facilement et plus vite que les autres à se convaincre d’avoir trouvé la base indubitable de leur affaire – et ça les tranquillise ; et c’est là l’essentiel. Parce que, pour se mettre à agir, il faut d’abord avoir l’esprit tranquille, il faut qu’il n’y ait plus la moindre place pour les doutes. Mais, par exemple, moi, comment ferais-je pour avoir l’esprit tranquille ? Pour moi, où sont-elles donc, les causes premières qui me serviront d’appui, où sont les bases ? D’où est-ce que je les prendrais ? Je m’exerce à penser ; par conséquent, chez moi, toute cause première en fait immédiatement surgir une autre, plus première encore, et ainsi de suite jusqu’à l’infini. Telle est l’essence de toute conscience et de toute pensée.

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Extrait ajouté par Didie6 2014-10-17T21:11:26+02:00

Car la souffrance est la seule cause de la conscience.

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Extrait ajouté par Didie6 2014-10-17T21:11:13+02:00

La fin des fins messieurs, est de ne rien faire du tout. L’inertie contemplative est préférable à quoi que ce soit.

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