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Extrait ajouté par Didie6 2014-10-17T21:08:34+02:00

Et je me rongeais alors intèrieurement. Je me rongeais, je me déchirais à belles dents, je buvais longuement mon amertume, je me rassasiais tant qu'enfin je ressentais une sorte de faiblesse honteuse, maudite, où je goûtais une veloupté très réelle.

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Extrait ajouté par Didie6 2014-10-17T21:08:20+02:00

Vous vantez votre conscience, mais vous n'êtes capable que d'hésitation, car bien que votre intelligence travaille, votre coeur est sali par la débauche ; or, si le coeur n'est pas pur, la conscience ne peut être clairvoyante, ni complète.

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Extrait ajouté par Didie6 2014-10-17T21:08:07+02:00

Essayez un peu de vous laisser emporter à l'aveuglette par votre passion, sans réfléchir, sans cause première, essayez de chasser la conscience ne serait-ce qu'à ces moments; aimer, haïr - mais ne plus rester les bras croisés. Le lendemain, ou le jour d'après, grand maximum, vous commencerez à vous mépriser de vous être berné vous-même comme ça, en toute connaissance de cause.

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Extrait ajouté par Didie6 2014-10-17T21:07:53+02:00

Les hommes, partout et de tout temps, qui qu'ils puissent être, aiment agir comme ils le veulent, et non comme le leur dictent la raison et leur propre intérêt; vouloir contre son intérêt est non seulement possible, c'est quelquefois positivement obligatoire.

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Extrait ajouté par Didie6 2014-10-17T21:07:38+02:00

D'où vient que vous êtes si fermement, si triomphalement persuadés que seuls le positif et le normal - bref en un mot le bien-être - sont dans les intérêts des hommes? Votre raison ne se trompe-t-elle pas dans ses conclusions? Et si les hommes n'aimaient pas seulement le bien-être? Et s'ils aimaient la souffrance exactement autant?

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Extrait ajouté par Didie6 2014-10-17T21:07:22+02:00

Je ne pouvais pas l'aimer, parce que, je le répète, aimer, pour moi, cela signifiait tyranniser et dominer moralement. Toute ma vie, je n'ai même jamais pu imaginer une autre forme d'amour et j'en arrive à croire aujourd'hui de temps en temps que l'amour ne peut rien être d'autre qu'un droit volontairement donné à l'objet que l'on aime de nous tyranniser.

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Extrait ajouté par Didie6 2014-10-17T21:06:56+02:00

Non seulement je n'ai pas su devenir méchant, mais je n'ai rien su devenir du tout : ni méchant ni gentil, ni salaud, ni honnête - ni un héros ni un insecte. Maintenant que j'achève ma vie dans mon trou, je me moque de moi-même et je me console avec cette certitude aussi bilieuse qu'inutile : car quoi, un homme intelligent ne peut rien devenir - il n'y a que les imbéciles qui deviennent.

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Extrait ajouté par Didie6 2014-10-17T21:06:39+02:00

Maintenant messieurs, je veux vous raconter, que cela vous plaise ou non, pourquoi je n'ai même pas pu devenir un insecte. Je vous le dis avec solennité : j'ai voulu devenir un insecte à de nombreuses reprises. Et, même là, je n'ai pas eu l'honneur. Je vous assure, messieurs : avoir une conscience trop développée, c'est une maladie, une maladie dans le plein sens du terme.

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Extrait ajouté par Didie6 2014-10-17T21:06:27+02:00

Je suis sûr de cela, c'est une chose que je garantis parce qu'il me semble bien que toute l'activité humaine, vraiment, ne consiste qu'en cela que l'homme se prouve à chaque instant qu'il est un homme et pas une goupille d'orgue ! Par ses plaies et ses bosses, mais qu'il le prouve ; même en retournant dans les cavernes, mais qu'il le prouve.

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Extrait ajouté par Didie6 2014-10-17T21:06:14+02:00

- Voyons, messieurs, de quelle volonté propre pouvez-vous parler si nous en arrivons jusqu'aux tablettes et à l'arithmétique, s'il n'y a plus que deux fois deux font quatre qui fonctionne ? Deux fois deux feront toujours quatre, que je le veuille ou non. C'est comme ça qu'elle existe, ma volonté ?

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