Commentaires

Quel roman ! Quelle épopée !

Joseph Kessel nous embarque dans une aventure folle où s'entre-croisent les destins d'hommes bien différents les uns des autres. Les captures de leurs conversations, de leurs pensées, dépeignent des personnages profonds qu'on prend plaisir à suivre, ou à détester. Certains pourraient penser que le récit est lent, mais c'est peut-être pour nous dépeindre encore mieux l'aura que les personnages arborent. Chacun en a une, différente, tantôt violente, tantôt douce. Certaines scènes arborent une dimension épique que l'auteur décrit brillamment. Ce roman est un bijou que j'ai pris plaisir à lire !

Une grande histoire, bravo Kessel !

Joseph Kessel nous embarque dans une aventure folle où s'entre-croisent les destins d'hommes bien différents les uns des autres. Les captures de leurs conversations, de leurs pensées, dépeignent des personnages profonds qu'on prend plaisir à suivre, ou à détester. Certains pourraient penser que le récit est lent, mais c'est peut-être pour nous dépeindre encore mieux l'aura que les personnages arborent. Chacun en a une, différente, tantôt violente, tantôt douce. Certaines scènes arborent une dimension épique que l'auteur décrit brillamment. Un des meilleurs romans de Kessel où on y trouve un mélange de tradition ancestrale, la recherche, la soif d'un destin, une initiation. Il est toujours interressant d'avoir un regard juste et bienveillant sur un pays, un peuple si loin et si proche.

Les personnages sont assez moralement hideux hormis le saïs. Et la grande qualité de ce roman est de montrer leurs transformations. Chacun vit ce voyage de manière initiatique. Le style est magnifique et grandiose. La mesquinerie, la violence des êtres sont transcendées par l'écriture. Un temps où écrire prenait son temps

Un roman comme nous n'en écrivons plus aujourd'hui, qui prend son temps, qui poétise sur la condition de l'homme face à sa fierté, son orgueil... un roman au souffle éminemment épique, avec Ouroz, cavalier émérite dont le dernier bouzkachi sera le début d'un voyage au bout de l'enfer; avec Toursène, son vieux père, dont la jalousie le dispute à l'amour paternel; avec Mokkhi, le saïs, dont l'esprit va chavirer après la rencontre avec la jeune Zéré, qui lui fera découvrir les plaisirs de la chair. C'est romanesque au possible, c'est très beau, et malgré quelques longueurs, ce roman ne laisse certainement pas son lecteur indifférent.

Le chef d'oeuvre romanesque de Kessel.

Afghanistan dans les années 1950. Le bouzkachi, LE jeu équestre objet de tous les honneurs. Toursène, le plus grand des Tchopendoz (joueurs de Bouzkachi) désormais maître des chevaux. Ouroz, son fils, qui porte tous les espoirs de son père. Mokkhi son sais, serviteur et palefrenier de Jehol, LE cheval. Zéré, la petite nomade arriviste. Guardi Guedj, le conteur sans âge. Tout ce petit monde se croise dans une traversée du pays qui à défaut d'être épique prend aux tripes.

Le bouzkachi, déjà pratiqué sous Gengis Khan. le roman aurait presque pu s'y dérouler, tant, en dehors de la présence de camion (au début), le récit semble hors du temps moderne.

Kessel s'appuie sur son voyage dans le pays en 1956 (dont il écrira un reportage et un script de film). Il se dégage du roman un sentiment (bien évidemment artificiel) de vécu. Une immersion forte et poignante à travers des personnages fiers et entiers, des paysages magnifiques, une vie brutale et des traditions ancestrales violentes.

L'écriture, fluide et parfois poétique, parfois crue, sert admirablement l'histoire que l'on dévore, pressé d'en connaître le dénouement, rageant parfois (souvent) de l'entêtement voire de la fière stupidité d'Ouroz, du comportement parfois veule, parfois admirable de Mokkhi.

Une belle épopée à travers un pays que l'on découvre autrement que dans la guerre.

Livre lu il y a longtemps , relu récemment ! Une plume fabuleuse, des personnages à l'allure mythique, des descriptions qui rouvrent des périodes oubliées, une analyse des cœurs et des esprits d'une profondeur impressionnante. Quel talent !

Je ne connaissais rien ni au pays, ni aux chevaux, et l'histoire m'a émerveillée ! Un livre d'une grande force qui décrit avec majesté les hommes, les coutumes et la force du peuple afghan. Joseph Kessel fait partie de ces auteurs virtuoses des mots et du verbe. Vous êtes dès le début du livre projeté dans une Afghanistan surréaliste dans laquelle évoluent des personnages à la fois admirables et détestables livrés à leurs passions, leurs craintes, leurs haines et leurs amours. Kessel nous livre ici un véritable chef d'oeuvre. Cette histoire d'hommes, forts, faibles et si beaux à la fois ne peut laisser indifférente car chacun d'entre nous s'y retrouvera. Une oeuvre grandiose qui permet de comprendre pourquoi un peuple baffoué à de maintes reprises continue de vouloir garder la tête haute.

Un roman merveilleux qui nous fait connaitre les steppes, les vallees,les montagnes de l'Afghanistan... bien avant les Talibans !!!

Il nous apprend à connaitre ce peuple, sa fierté, son sens de l'honneur. Un magnifique regard sur les steppes d'Asie centrale: on se sent emporté par la furie des galop dans lesquels se lancent les personnages du roman. Chaque chapitre prend un caractère épique, rendant l'histoire plus prenante à chaque instants.

Après être allée voir le spectacle "Les cavaliers" réalisé à partir de ce livre, je mourrais d'envie de lire ce chef-d'oeuvre ! Et bien c'est chose faite, et j'ai beaucoup aimé ce livre, notamment grâce à la richesse du vocabulaire de Joseph Kessel et à sa complexité parfois. C'est un livre à lire pour les passionnés de chevaux, d'Orient mais également pour ceux qui veulent découvrir de nouvelles choses tout simplement !

Une histoire qui se déroule dans une région aujourd'hui perturbée. Cette Histoire montre la fierté de ces peuplades et de quelle violence ils sont capables. On comprend mieux leur détermination à prendre en main leur destin.

Un récit poignant écrit par une plume remarquable.

Ce livre vaut par l'histoire qu'il raconte mais aussi par sa qualité d'écriture.

Moi aussi je l'ai lu il y a longtemps et pour la jeune fille passionnée de chevaux que j'étais ce fut une révélation . Je ne l'ai jamais oublié et je le recommande souvent , mais il faut aimer lire , car la lecture n'en est pas toujours facile .