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Peut-être ont-ils des ailes parce qu'avant leur naissance, j'ai rêvé que je m'enfuyais loin d'ici, dit Mme Jane Tabby.
Afficher en entierLe soleil se coucha. Les lampes s'allumèrent dans la ville : au-dessous d'eux, c'était comme des cordes, des chaines, des guirlandes de petites lumières qui se perdaient dans les ténèbres.
Ils volèrent droit sur ces ténèbres, et quand tout, autour d'eux, ne fut plus qu'obscurité, alors seulement ils commencèrent à descendre pour atterrir en souplesse sur le sol.
Afficher en entierPar une chaude après-midi d'été, les six chats de la ferme d'Overhill musardaient dans la cour de la grange, somnolant ou se racontant des histoires, bâillant après les papillons ou ronronnant au soleil.
Chaque jour, Alexandre Furby, qui vivait à la ferme, venait rendre visite aux cinq habitants de l'ancien pigeonnier de la grange : Thelma et Roger, Harriet et James, sans oublier leur petite soeur, Jane.
Ce fut elle qui se redressa la première.
- Thelma ! demanda-t-elle soudain. Pourquoi avons-nous des ailes ?
- Personne ne le sait, Jane, répondit sa soeur aînée. Notre mère n'en avait pas. Alexandre n'en a pas. La plupart des chats non plus. Il se trouve que nous en avons tous les cinq. Pourquoi ? Aucune idée !
- Moi, je sais pourquoi, déclara Jane.
- Eh bien, en ce cas, explique-nous.
- Pour voler, pardi ! s'écria Jane.
Et la voilà qui s'élance droit dans les airs, exécute deux sauts périlleux et un looping, et enfin, "décroche" avant de s'abattre sur le dos d'Alexandre Furby !
Alexandre était un beau chat doux et tendre mais plutôt paresseux. Quand sa chère amie Jane descendit du ciel en piqué et se laissa tomber sur lui, l'écrasant de tout son poids, il se contenta de soupirer :
- Oh, non, Jane, pas ça !
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