Ursula K. Le Guin

Il s'agit d'un recueil de romans d'Ursula Le Guin. Magnifique.

Sans que ce soit une lecture désagréable, j'ai le sentiment d'être passé à côté de ce grand classique de la fantasy.

J'ai suivi la quête initiatique du héros, Ged, sans jamais réussir à me passionner pour son aventure, sa découverte de lui-même et l'affrontement de ses peurs.

L'univers dépeint, en revanche m'a beaucoup plu.

Déception. Je n’ai manifestement pas compris ce livre aussi bien que d’autres lecteurs : ce n’était pas un livre pour moi.

Je n’ai pas vu le si vanté « féminisme/égalité des genres » que j’avais trouvé dans plusieurs commentaires avant ma lecture.

Ce que j’ai vu, en revanche, c’est le sexisme du narrateur principal, et une tentative de parler du genre sans vraiment en dire grand chose.

Je ne supporte pas le personnage de Genly Aï : il est tout mou, et ne s’excite que lorsqu’il voit (du haut de son piédestal) un aspect « féminin » chez quelqu’un, toujours dans le sens péjoratif. On pourrait s’attendre à mieux venant d’un ambassadeur censé prêcher l’égalité et le partage des connaissances entre espèces.

Je comprends bien que dans les années 70, les valeurs n’étaient pas les mêmes, et que c’était plutôt inhabituel de parler du genre en imaginaire. J’imagine très bien que Le Guin a du faire avec son époque, il fallait y aller tout doucement pour ne pas choquer ces messieurs aussi ouverts d’esprit que le vaste espace qui constituaient exclusivement le lectorat de SF. En bref, c’était peut être un bon livre à l’époque, mais je trouve que l’œuvre a mal vieilli.

Et surtout, et ça me fait mal de le dire tant j’aime Terremer, je me suis ennuyée, du début à la fin. L’épopée à travers le glacier était un peu plus intéressante que le reste, mais sans plus. Seul le point de vue du 1er ministre m’a un peu intéressée.

Manifestement, je préfère de très loin la fantasy de Le Guin à sa SF.

Je suis quand même contente d’avoir lu ce classique : c’est fait, je n’y reviendrai pas, et ça me permet de voir l’évolution depuis…

LE point positif : la couverture. L’illustrateur a manifestement lu le livre, surtout la partie glacier avec les descriptions des montagnes et de la création du monde.

J'ai aimé beaucoup de choses dans ce roman. Le style de l'auteur, les personnages, l'univers décrit... C'était très joliment raconté, à la façon d'un conte, ça lorgnait un peu du côté du "Seigneur des Anneaux", j'ai même parfois oublié que j'étais en train de lire de la SF :)

Mais il m'a manqué beaucoup de pages pour être totalement conquise, il y a de nombreuses ellipses pendant cette histoire, c'est un peu dommage, j'aurais aimé suivre un peu plus Rocannon.

Comme dit dans un autre commentaire, le passage dans la "cité des anges" était fascinant !

Ce livre est un recueil de texte, composé d’une nouvelle d’Ursula Le Guin, d’un essai sur sa poésie, d’un essai de Le Guin sur la modestie, et de textes qui décrivent sa vie.

J’ai trouvé la nouvelle sympa, mais sans plus, j’aurais aimé que les personnages soient plus approfondis (mais c’est le principe d’une nouvelle je suppose)

Malgré la complexité de la lecture, la multitude de personnages, le vocabulaire nouveau, j'ai adoré ma lecture. Grâce aux commentaires sur ce site j'ai appris que l'autrice était ethnologue, cela transparaît vraiment dans le style d'écriture et la façon de décrire les habitants de Gethen. J'ai adoré lire leurs mœurs et habitudes, eux qui doivent conjuguer avec leurs kema, et également avec l'extrême rudesse des conditions météorologiques de leur planète.

recueil de textes assez courts, sur le thème de l'exploration, de la découverte d'autres lieux, mondes cultures. Certains m'ont énormément plu ( gorgonides,, sommeil de newton, première pierre, kerastion, construction), d'autres moins (voltigeurs, face nord). C'est assez déroutant, et je me sens très perplexe au sortir de cette lecture, que je trouve malgré tout très intéressante et très bien écrite

J'ai lu ce livre parce que je pensais qu'il s'agissait du roman dont est tiré le film Ghibli. En fait non hahaha, je ne savais même pas qu'il valait mieux lire les deux premiers livres de la série avant, mais ce n'était pas si dérangeant. La seule nouvelle qui m'ait donné un peu de difficultés de compréhension vu que je n'ai pas lu les tomes précédents est la dernière.

L'auteure nous donne un paquet de détails sur le monde fantastique qu'elle a créé, c'était pour moi très intéressant de le découvrir peu à peu malgré ma tendance à me lasser des romans fantasy ces derniers temps. Si bien que je pouvais facilement lire les notes explicatives sur Terremer à la fin de ma lecture qui étaient aussi très intéressantes. Il y a aussi une belle poésie dans l'écriture de l'auteure, un style un peu ancien qui m'a paru très doux, très attirant et intrigant. Les personnages sont assez classiques, mais tiennent la route et sont attachants. J'ai bien aimé le fait que chaque nouvelle ait une perspective différente sur le fait d'être sorcier, et traite de certains thèmes identifiables au monde réel. Par exemple la notion de genre, de plafond de verre chez les sorcières est traitée avec une grande impression de justesse, et se rapporte à la façon dont on considérait la figure de la sorcière il y a peu.

En bref, j'aimerais bien lire le reste de la série (dans l'ordre cette fois haha) car je trouve l'univers très complet et précis, et parce que le style de l'auteure me plaît beaucoup.

Plutôt une bonne lecture, malheureusement je n’ai pas aimé le style de l’autrice, certaines phrases sont tournées bizarrement et beaucoup de répétitions. J’ai parfois eu du mal à entrer dans l’histoire et à comprendre certains personnages.

Une lecture nébuleuse.

Pour commencer, la quatrième de couverture vend un recueil axé sur la SF et l’imaginaire. Mais pour ma part, je qualifierais plutôt la majorité de ce que j’ai lu comme du réalisme.

Il y a des touches d’imaginaires, mais globalement peu présentes.

Ce n’est pas une mauvaise chose : c’est juste que je suis tombée des nues pendant ma lecture, parce que je ne m’attendais pas à ça.

Non, ce qui m’a posé problème c’est que je n’ai pas tout compris : je n’ai même pas compris grand chose. Les premières nouvelles en particulier m’ont complètement perdue, donc la lecture démarrait mal.

J’ai bien senti qu’il y avait quelque chose, un discours derrière tout cela, mais je suis passée complètement à côté.

J’ai bien apprécié les nouvelles « Éther ou », « La clef des airs », « Anciens » et « Le Braconnier », et c’est tout ce que je peux dire, sur 18 nouvelles.

Je ne doute pas que ça puisse plaire à d’autres, mais ce n’est pas pour moi.