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Elle était sa lumière dans un monde qui devenait parfois trop sombre.

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-La porte principale ne s'ouvrira pas non plus, n'est-ce pas? devina-t-il.

Eachann ne répondit pas, mais un coin de ses lèvres se souleva.

-Les clefs sont aussi avec ton grand-père

Eachann acquiesça.

-Avec les cordes de la herse, précisa-t-il.

Les autres s'étaient arrêtés et, comme Eoin, fixaient l'enfant d'un air incrédule.

-Qui a suggéré ces mesures à ton grand-père? lui demanda Eoin.

Il connaissait déjà la réponse.

Eoin se tut, mais son petit air satisfait le trahi.

Lamont s'esclaffa et déclara à Eoin:

-Pas de doute, c'est bien ton fils.

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Il avait appris la nouvelle des noces de Maggie… Margaret… par hasard. Le mois précédent, Lamont, Robbie Boyd, James Douglas et lui s’étaient trouvés avec Édouard de Bruce, le dernier frère du roi, dans le Galloway, faisant leur possible pour couper les voies de communication et d’approvisionnement entre les forteresses des MacDowell en Écosse et le château de Carlisle en Angleterre. Au cours de l’une de leurs expéditions, ils avaient intercepté une liasse de missives, parmi lesquelles une lettre de sir John Conyers, le constable du château de Barnard, pour le comte de Warwick, annonçant la date de son mariage avec la fille « chérie » de MacDowell. Dugald avait huit fils et une seule fille. L’identité de la mariée ne faisait donc aucun doute.

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Margaret comprenait la colère de son père (peut-être même éprouvait-elle de la commisération pour sa cause), mais elle ne souhaitait pas pour autant que son fils se transforme en une version miniature de son grand-père. En dépit de son « traître de bâtard » de gendre, Dugald MacDowell adorait son unique petit-fils. Il avait d’ailleurs suggéré qu’Eachann entre en apprentissage chez Tristan MacCan, son bras droit an gille-coise, afin qu’il reste près de lui. C’était ce qui avait convaincu Margaret d’accepter la proposition de mariage de sir John Conyers.

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Eachann avait une petite chambre attenante à la sienne dans le manoir où ils vivaient depuis quatre ans, depuis que son père avait été contraint de fuir l’Écosse et de se réfugier en Angleterre. Son fils et elle quitteraient définitivement Temple-Couton ce matin. Après la cérémonie, ils s’installeraient au château de Barnard avec son fiancé. Son mari, rectifia-t-elle. Elle s’efforça d’ignorer le nœud dans son ventre et les battements effrénés de son cœur (deux réactions qui n’auraient jamais dû se produire simultanément).

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Margaret avait pris la bonne décision. Elle le savait. Elle avait porté le deuil durant six ans, cela suffisait. Elle avait le droit d’être heureuse. Surtout, son fils avait le droit de grandir sous l’influence d’un homme bien. D’un homme bon. D’un homme qui n’avait pas été rendu aigri par la défaite.

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Ce qui rendait l’occasion plus belle encore, étant donné que c’était le penchant ridicule d’Eoin pour la même femme qui avait précipité le désastre.

Il toucha machinalement la petite pièce en ivoire sculptée dans son sporran. Elle était toujours là, comme le rouleau de parchemin. Ils lui servaient de talismans, ou de rappels. Il ne partait jamais à la bataille sans eux.

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Eoin déglutit pour refouler la bile acide qui le rongeait. Il était presque dommage de gâcher une si belle fête. Presque. Néanmoins, il avait attendu ce jour pendant près de six ans. Rien ne l’empêcherait de capturer l’homme responsable du pire désastre s’étant abattu sur Robert de Bruce au cours d’un règne qui en avait pourtant compté de nombreux. Ce n’était pas le bonheur de la promise et de son fiancé qui l’arrêterait.

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Église St. Mary, près du château de Barnard, comté de Durham, Angleterre, 17 janvier 1313

C’était une journée idéale pour un mariage, une ironie du sort qui n’échappa pas à Eoin MacLean, qui avait conçu ce plan pour capturer l’homme le plus recherché d’Écosse.

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Lorsqu’elle se tourna enfin vers lui pour s’expliquer, elle couina presque.

— Écoute, Eoin, je sais que tu es en colère mais…

Elle s’interrompit en l’entendant émettre un grognement sourd. Il se tenait sur le seuil de la tente, frémissant des pieds à la tête tel un possédé. Tous ses muscles semblaient bandés, prêts à entrer en action.

Elle se mordit la lèvre. Finalement, elle ne le connaissait peut-être pas aussi bien que ça. Il ne semblait guère civilisé, pour ne pas dire qu’il ressemblait à un sauvage. De toute évidence, elle n’était pas la seule à n’avoir rien avalé et à n’avoir pas fermé l’œil depuis trois jours. Il ne s’était pas rasé non plus et elle devait reconnaître que son air de brigand était plutôt émoustillant.

— Nous devrions peut-être attendre demain pour avoir cette conversation, déclara-t-elle d’une voix chevrotante. Nous serons plus reposés et un peu plus lucides.

Ce n’était pas la chose à dire. Il s’approcha d’elle beaucoup plus rapidement qu’il ne l’aurait dû, compte tenu de sa jambe blessée. Il la surplomba, menaçant, mais sans la toucher.

— Je ne crois pas, a leanbh. Me reposer n’est pas du tout ce que j’ai en tête en ce moment.

Sa voix rauque la fit frissonner. Elle ne laissait planer aucun doute sur ses intentions.

— Je croyais que nous avions décidé que ce n’était pas une bonne idée.

— Au diable les bonnes idées, Maggie. Déshabille-toi parce que, sinon, dans deux secondes, je t’arrache tes vêtements et dans cinq, je suis en toi. Si tu as de la chance, tu pourras compter jusqu’à soixante avant qu’on se mette tous les deux à crier.

Elle n’aurait pas dû trouver cela aussi excitant !

— Eoin…

Il se pencha plus près, la regardant dans les yeux.

— Un.

— Tu ne veux pas essayer de…

Il ne lui laissa pas le temps de finir. Le bruit de la déchirure de son corsage fut étouffé par son grognement de satisfaction quand il fondit sur ses lèvres.

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