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-Au début tout se présentait bien, on pensait même que les rumeurs au sujet de Pelgrom étaient erronées. (Elle émit un rire.) Bien évidemment, nous nous sommes rendus vite compte du contraire. Bref, pour résumer mon séjour là-bas, j'étais accompagnée de soldats. Et ne me demandez pas pourquoi ils étaient là, je vous l'ai dit plus tôt, j'y avais une affaire à régler. Là-dessus, vous n'en saurez pas plus. Donc je disais... Ah oui ! Plus nous nous enfoncions dans la forêt et plus le danger se faisait ressentir, plus on se sentait oppressés et surveillés. Puis, la deuxième nuit passée là-bas, l'un des gardes est mort. La troisième nuit ce fut le tour d'un autre. Et la suivante celui d'un autre encore. Au final, je me suis retrouvée seule au milieu de cette forêt, j'y étais alors depuis une bonne semaine environ, si ce n'est plus. (Elle parla d'un coup plus fort. Ainsi, tous les autres purent l'entendre.) En fait, c'est là que les choses ont vraiment commencé. À la suite des disparitions de tous mes compagnons, j'ai dû combattre des trolls, des lutins malveillants et pour finir des dragons. (Elle soupira devant ce souvenir.) Ça a été une dure épreuve mais j'en suis ressortie vivante. Ma mission n'ayant pas été accomplie, j'y suis retournée une seconde fois.
Amondil devint livide à l'écoute de ses dernières phrases. Étant à l'accoutumée comme celui de Kardey, ce dernier eut l'impression de voir un cadavre devant lui.
-Mais je plaisantais, le rassura Azamoon en éclatant de rire.
Afficher en entierEnfin, le prêtre se retourna vers Déladia.
-C'est trop risqué cette forêt ! Personne n'en revient !
-Normal, personne n'y va ! contra-t-elle.
Afficher en entier- Pour résumer et faire simple...
- Dites qu'on est idiot, grommela Dwirek en arrachant une poignée d'herbe.
- Pourtant, en vous regardant, il est clair qu'il a raison, lui rétorqua Azamoon.
Afficher en entier-De quoi veux-tu parler ? De la façon dont les Mages Noirs pourraient nous tuer ? Ou comment, moi, je pourrais te tuer ?
Afficher en entierTout le monde ayant un contact avec la Grande Tour doit se rendre aux enterrements qui la touchent. Les gardes y compris. Moi-même je devrais y aller... Sa voix se brisa sur cette dernière phrase. Pour ne pas entrer davantage dans ce sujet douloureux, Dwirek lança : — Oh, d’accord ! Kardey se ressaisit et poursuivit : — Après être entrés, il nous suffira de trouver les archives et la carte ! — Bien. Si tout se passe aussi bien que tu le dis, j’approuve ton plan. Par contre, pour ma part, j’ai juste un problème. Kardey fronça les sourcils.
Afficher en entierDe plus, Dwirek venait de monter en grade, il était donc censé montrer le bon exemple à tous ceux qui l’entouraient. En s’enfuyant d’ici, il savait ce qui se produirait. Tous les simples guerriers penseraient qu’il n’y aurait plus aucun espoir et partiraient à leur tour. Et si c’était le cas, Dwirek savait qu’il causerait la perte de Malzine et des Royaumes de Falérune. Peut-être que s’il avait demandé une permission, il l’aurait obtenue. Mais le chevalier doutait là-dessus. Même si c’était pour retrouver les cinq objets divins, personne ne lui aurait accordé ce droit de sortir. Les rangs de Malzine étaient en sous nombre par rapport à ceux de Feldark, un guerrier était si précieux qu’un chevalier, à l’heure actuelle, valait bien plus que l’or. Si Dwirek partait alors les défenses de Malzine se briseraient encore un peu plus
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