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- J'ai vu ce qui est arrivé, tu sais, dans la coupe de divination, dis-je pour finir. Mais personne ne m'a crue. Je continue à penser que si j'avais mis plus d'ardeur à les convaincre...

- C'est stupide ! Tu ne pouvais pas savoir, s'exclama Dierna, puis elle s'interrompit, me regardant d'un air soupçonneux.

- Nous nous sentons toutes les deux coupables. Peut-être cela nous hantera-t-il à jamais. Mais j'essaierais de vivre avec, si toi, tu y arrives. Peut-être pouvons-nous nous pardonner à nous-même...

Elle continua un moment à fixer sur moi ses yeux bleus pleins de larmes. Puis, avec un sanglot, elle se jeta dans mes bras.

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Viviane laissa échapper une plainte et, comme s'il l'avait entendu, l'Autre bougea. De longues cornes ornée d'une couronne de feuilles mortes cramoisies se découpèrent au milieu des branches. Elles surmontaient un patchwork en peaux de bêtes que la lumière du feu faisait rougeoyer et où scintillaient des colifichets de cuivre et d'os. Puis apparut une paire de jambes nues et musclées lorsque la créature abandonna l'ombre des arbres. Quand surgit la tête coiffée de bois, une lueur rouge jaillit de ses orbites sombres. Viviane demeura pétrifiée, les yeux écarquillés ; une sagesse ancienne lui conseillait de ne pas s'enfuir.

Quelqu'un qui avait vu sa réaction pointa le doigt en direction des arbres. Une fois de plus, le silence s'abattit sur la grande assemblée. Avec une grâce mortelle, le Cornu s'avança, en tenant à la main la lance qu'elle avait découverte appuyée contre le mur à côté du Graal. Arrivé devant Viviane, il s'arrêta ; ses colifichets se balancèrent en tintant, avant de s'immobiliser eux aussi.

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Sur leur chemin, les passants se donnaient des coups de coude en montrant Vortimer du doigt. A en juger par leurs commentaires, on devinait que sa présence les rassurait. Viviane lui agrippa le bras plus fermement, et il lui sourit. Quand ils se retrouvaient seuls, elle pouvait abaisser sa garde et savoir ce qu'il éprouvait pour elle. Mais au milieu d'une telle foule, elle devait s'abriter de remparts mentaux aussi puissants que ceux de Durovernum, sans quoi la clameur l'aurait rendue folle, et dans ces moments-là, elle désespérait de retrouver jamais la quiétude d'Avalon.

La maison où ils se rendaient était située au sud de la ville, non loin du théâtre. Elle appartenait à Ennius Claudianus, un des lieutenants de Vortimer, qui donnait une réception. A viviane qui s'étonnait que le prince et ses capitaine perdent leur temps en frivolités à la veille - ou presque - d'une bataille, il avait expliqué que cette démonstration d'indifférence au danger rassurait le peuple.

La nuit tombait et des esclaves couraient devant eux en brandissant des torches. Au-dessus de leurs têtes, les nuages semblaient avoir pris d=feu. Sans doute était-ce le reflet des toits de chaume incendiés , songeait Viviane, car les saxons marchaient sur Londinium. Quoi qu'il en soit, l'effet était spectaculaire. Repansant à toutes ces fermes abandonnées et détruites qu'ils avaient en chemin aperçues dans la campagne, elle s'étonnait qu'il y en eût encore assez pour nourrir le feu des barbares.

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Quant aux Saxons... sur leur côte inhospitalière, à l'est du Jutland, la terre était aussi avare que chez les Ménapiens. Ils survivaient à grand-peine. Quand ils se livraient à des expéditions de pillage, ce n'était pas uniquement pour la gloire, mais parce que le butin leur permettait de nourrir les bouches affamées qui les attendaient chez eux. En venant à eux comme un compatriote, peut-être parviendrait-il à les lier par un traité, et s'il devait verser un tribut pour assurer la sécurité de son royaume, il ne serait pas le premier empereur à utiliser les impôts pour acheter ses ennemis.

Aux ides de mars, trios voiles apparurent au large des côtes des cantiaciens. Au cours des dernières années, même le plus humble des bergers avait appris à reconnaître l'assemblage hétéroclite formé par les voiles de cuir d'un navire saxon. Les cloches résonnèrent dans les villages pour mettre en gardes les habitants, puis se turent tandis que passaient les drakkars. Les guetteurs de Rutupiae, qui n'avaient pas oublié leurs ordres, les regardèrent d'un œil sombre pénétrer dans l'estuaire de la Stour et remonter la rivière à la rame. A la tombée du jour, ils atteignirent Durovernum Cantiacorum, la cité tribale des Cantiaciens, dont les murs de pierre récemment érigés rosissaient dans la lumière du soleil couchant.

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Carausius acquiesça. Le garde, lui, demeurait bouche bée, mais il se remit au garde-à-vous dès que le navarque lança des ordres d'un ton sec, en réprimant un sourire ; les miasmes de la nuit venaient de s'envoler, balayés par l'imminence du combat. Voilà qu'il retrouvait son terrain.

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Les prêtresses avaient reçu l'hospitalité du duumvir Auintus Julius Cerialis, le plus éminent des magistrats locaux, descendant en vérité de l'ancienne maison royale, bien que nul n'eût pu s'en douter en le voyant. Individu corpulent et suffisant, Cerialis était plus romain que les Romains, et sa demeure, avec ses feuilles d'acanthe couvertes d'or sur les moulures et ses mosaïques représentant des dauphins dans la salle à manger, n'aurait pas déparé la Ville aux Sept Collines. Il préférait s'exprimer en latin, par goût, et Teleri, qui avait appris dans son enfance à parler cette langue en même temps que l'anglais, dut souvent servir de traductrice pour Adwen et Crida. Dierna elle-même sollicita plusieurs fois son aide, car même si la Grande Prêtresse comprenait la langue des Romains, certaines subtilités lui échappaient parfois dans les réunions officielles.

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"Dans ce cas, je n'en aurai jamais...", songea Teleri en saisissant une nouvelle poignée de laine brute.

Grâce au bon vouloir de la Déesse et à la magie de Dierna, elle était encore vierge, et bien heureuse de l'être. Dans tout les cas, elle était vouée à la chasteté jusqu'à ce qu'elle ait achevé son enseignement et prononcé ses vœux ultimes. Après avoir été la plus jeune de la maisonnée de son père, elle était devenue la plus âgée de la maison des vierges d'Avalon. Même les filles de sang royal envoyées ici pour parfaire leur éducation avant le mariage venaient généralement plus jeunes. Elle avait craint tout d'abord que les autres filles ne se moquent de son ignorance ; elle avait perdu tellement de temps, et il y avait tant de choses à apprendre ! Mais à la suite de son voyage avec DIerna, la Grande Prêtresse semblait lui avoir communiqué une partie de son charisme, et ses camarades la traitèrent d'emblée comme une grande sœur. Quoi qu'il en soit, elle ne resterait plus très longtemps parmi les jeunes vierges. Voilà plus d'un an qu'elle vivait ici. Quand viendrait l'été, elle prononcerait ses vœux et deviendrait la plus jeune des prêtresses.

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Après l'explosion initial, les tambours avaient adopté un rythme plus gai, entraînant . Le rires fusaient de toutes parts. Chacun, même les druides les plus âgés, avait senti la tension se libérer. Avec elle avaient disparu la fatigue, et aussi les inhibitions, semblait-il. Ceux qui avaient assisté en spectateurs aux premières danses commencèrent à se balancer. Une jeune fille du Peuple des marias attira le vieux Brannos devant le feu, et le barde se mit à sautiller et à tourner sur lui-même avec une agilité dont Caillean ne l'aurait jamais cru capable.

Si les flammes avaient diminué d'intensité, la chaleur, elle, avait monté. Rapidement, les danseurs se retrouvèrent en sueur. A la grande surprise de Caillean, ce fut une de ses prêtresse, Lysanda, qui la première se débarrassa de sa tunique, mais d'autres s'empressèrent de suivre son exemple. Un jeune homme et une jeune fille du Peuple des Marais, totalement nus, ne craignant plus d'enflammer leurs vêtements, se donnèrent la main et sautèrent par dessus le feu pour se porter bonheur.

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Au cours des jours qui suivirent leur visite au père joseph, Gawen vécut dans la crainte d'apprendre que le vieil homme s'était éteint. Mais curieusement , cette nouvelle tant redoutée ne venait pas. Le père Joseph s'accrochait à la vie, et alors qu'approchait la fête de Beltane, de novelles préoccupations occupèrent l'esprit de Gawen. En compagnie de deux autres garçons, il se préparait, non sans appréhension, au rite d'initiation.

Mais il ne savait comment s'exprimer. Nul ne lui avait jamais demandé s'il souhaitait réellement devenir druide. Puisqu'il avait achevé le premier cycle d'enseignement, il devait pensait-on, continuer sur cette voie. Seul le père Joseph avait laissé entendre qu'il existait peut-être un autre choix. Car si Gawen admirait la ferveur religieuse des Nazaréens, si leur doctrine, à certains égards, le comblait, leur vie lui paraissait encore plus resserrée que celle des druides du Tor, qui, au moins, n'étaient pas totalement coupés du monde des femmes.

La communauté d'Avalon avait hérité des traditions de la maison de la Forêt, mais ces règles imposées par égard pour les préjugés romains étaient restées, en particulier ces lois qui avaient transformé la naissance de Gawen en une effroyable tragédie. De manière générale, les prêtres et les prêtresses du Tor vivaient, chastement ; toutefois, les règles s'assouplissaient quelque peu au cours de la fête de Beltane et lors du Solstice d'Eté, quand le Pouvoir né de l'union de l'homme et de la femme fécondait la terre. Mais seuls ceux et celles qui avaient prononcé leurs vœux pouvaient participer à ces rites.

Sianna avait été ordonné prêtresse à l'automne dernier. Elle allait connaître son premier rituel de Beltane. Gawen voyait en rêve les reflets pourpres des feux sacrés sur son corps dénudé. Il se réveillait en sursaut, suffoquant et frustré.

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Sur ce, elle retourna vers la barque, en faisant signe aux deux enfants de remonter à bord.

"E cette allusion aux Cent Rois ?" voulait-il lui demander. Mais il n'osait pas.

Cette fois, la Fée conduisit la barque à travers une immense étendue d'eau, où les courants venus de la rivière creusaient un chenal à travers les marais, et elle était obligée de se pencher loin en avant pour atteindre le fond avec sa perche. L'île vers laquelle elle voguait était immense, séparée uniquement par un étroit chenal des hauts rivages qui se dressaient à l'ouest.

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