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Il est peu probable que vous la connaissiez. Elle s’appelle miss Anna Tunstall.

Julian siffla.

— La connaître ? Tant s’en faut. Elle est la sœur du nouveau comte de Worthing. Vous savez, Stratford Tunstall, qui a hérité de son oncle ? Miss Anna Tunstall est la jumelle la plus vivante dont le discours est tant sibyllin que vous ne pouvez être certain qu’elle ne se rit pas de vous, ajouta-t-il un peu naïvement. Je suis seulement surpris qu’elle ait accepté de se séparer de sa sœur.

Harry sursauta.

— Une jumelle ?

— Identique, confirma Julian avec un hochement de tête significatif. Il existe deux de ces beautés, mais l’aînée, miss Phoebe Tunstall, est la plus complaisante des deux. Elles ont eu deux saisons et aucune n’a trouvé chaussure à son pied.

— « Trop difficiles » c’est ce que la bonne société en conclut, ajouta sir Lewis en étudiant ses ongles.

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Il secoua la tête et elle sourit.

— Je pense que c’est la raison. Les femmes sont obstinées, monsieur Aston. Vous ne devez pas connaître beaucoup de jeunes dames, particulièrement si vous êtes curé depuis longtemps.

— Ah.

Harry arqua un sourcil.

— Mais, voyez-vous, je n’ai pas toujours été curé.

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Il s’agissait d’une position rationnelle et, en temps normal, Anna aurait été d’accord avec lui. Mais ses sentiments avaient commencé à changer de cap. Peut-être qu’elle avait vécu une vie protégée. Si elle ne s’inquiétait pas de ce que les autres pensaient d’elle, peut-être que cela était seulement car sa famille la tenait en si haute estime qu’elle n’avait jamais remis en question son propre mérite. En effet, elle n’avait pas besoin de l’approbation des autres, mais cela ne voulait pas dire qu’obtenir leur bonne opinion n’avait pas de valeur.

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Rien ne vaut le moment présent, pensa Harry. Il fit un signe à son frère, qui se déplaça sans précipitation, et se chargea des présentations. Fidèle à lui-même, Hugh, ayant vu que Marianne Rigby était avenante et mûre pour un badinage amoureux, ne perdit pas de temps à en commencer un. Bien ! pensa Harry. Peut-être qu’il laissera miss Tunstall tranquille désormais.

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Anna fut choquée par un son qu’elle n’avait jamais entendu dans une église : un rire. Elle regarda autour d’elle. Presque tout le monde était non seulement en pleine écoute, mais aussi souriant. Elle se retourna vers l’avant, les yeux rivés sur l’homme qui avait ramené cette foule apathique à la vie.

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Après avoir songé aux événements de l’après-midi, Emily se leva finalement et s’avança vers la cloche.

— Je vais sonner pour le thé. Tu dois avoir un mal de tête épouvantable.

Après que le thé fut servi, Emily s’assit sur la chaise à côté du canapé et étudia Anna en silence. Cette dernière avait finalement succombé au confort des coussins. Elle avait la tête qui tournait.

Emily étreignit ses mains dans son giron.

— Comment trouves-tu notre M. Aston ? demanda-t-elle après un moment.

Anna n’était certainement pas prête à partager une quelconque pensée sur ses sentiments concernant M. Aston, quand, même dans ses réflexions personnelles, elle pouvait seulement reconnaître le sentiment d’être consciente de l’homme.

Elle cligna des yeux.

— Aucune supplication pour des détails sur le vol. Seulement un « Comment trouves-tu notre M. Aston ? » ?

Emily rit.

— Je souhaite tout savoir et je suis plus reconnaissante que tu ne peux l’imaginer de te savoir saine et sauve.

Elle attrapa la main d’Anna.

— Mais je confesse que ta rencontre inopinée avec M. Aston a piqué ma curiosité car, avant ton arrivée, j’avais pensé à te le présenter. Je me demandais ce que tu pourrais penser de lui, car je pensais qu’il pourrait être une connaissance intéressante pour toi.

— N’est-il pas fermier ? Ou versé dans le commerce ? demanda Anna, perplexe.

[...]

— Je suis certaine que tu finiras par me le dire, mais, puisque nous avons tant d’autres choses à nous raconter — telles que le fait d’être tenue sous la menace d’une arme —, que fait M. Aston, s’il n’est ni un gentleman ni un propriétaire terrien ?

Emily rejoignit son siège, les yeux pétillant d’amusement.

— M. Aston est notre curé.

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