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Il avait apporté le trouble dans cet endroit. L’avaient extirpé de son calme habituel. Et ils avaient commencé à extirper aussi le passé. Et ça, on ne pouvait pas le permettre.
Afficher en entierWill marmonna une réponse et prit une gorgée de bière, laissant
Samson avaler quelques bouchées de son petit déjeuner servi entretemps.
Le regard à la fois avide et empli d'espoir, Calimero suivait les moindres déplacements du couteau et de la fourchette de
Samson pour faire passer la saucisse, le bacon et les oeufs de l'assiette à sa bouche.
Afficher en entierCelui-ci eut un sourire, se rappelant le jour où le grand Gabriel
Thistlethwaite était entré à l'Anvil. Les clients avaient manqué
s'étouffer avec leur bière en voyant un policier haut gradé en uniforme s'approcher du bar. C'était délibéré, le port de l'uniforme.
De même que sa façon de saluer Samson : comme un proche qui aurait eu des connexions dans la police. En agissant de la sorte,
Gabriel l'avait marqué aux yeux des buveurs. Suspicieux de nature, ils ne portaient dans leur coeur ni les flics, ni les employés du pub qui entretenaient des liens avec eux.
Afficher en entierL'ancien bookmaker était d'humeur radieuse par cette belle journée. On aurait pu croire qu'une vie entière s'était écoulée depuis les sinistres événements qui avaient endeuillé la maison de retraite.
Samson observait les quatre amis et s'émerveillait de leur résilience.
Ils en avaient vu des vertes et des pas mûres et, malgré tout, ils
étaient là à rire et à se chambrer gentiment, à profiter des plaisirs que la vie leur octroyait.
Afficher en entierEn serait-elle capable ? Parviendrait-elle à trouver une femme à
un homme aussi peu soucieux de son hygiène personnelle et qui avait du sexe opposé une vision digne du dix-neuvième siècle ?
Existait-il seulement une femme sur terre qui veuille bien d'un tel
époux ?
Afficher en entierGrâce aux mugs, soucoupes et autres ustensiles récupérés dans les cartons empilés dans le couloir, elle eut tôt fait de mettre du thé à infuser, du bacon à grésiller dans une poêle, et de poser une assiette de beignets sur la table. Grâce à quoi une bande d’hommes affamés venait maintenant rôder dans la cuisine, tout en parlant de la chose sinistre découverte dans le jardin et de l’incident survenu durant la nuit.
Afficher en entierElle le regarda. Ses yeux bleus soutinrent son regard. Plaçant toute sa confiance en lui, elle ferma les paupières pour retenir ses larmes.
Afficher en entierElle était impossible. Mais bon, elle rendait la vie plus intéressante.
Afficher en entier- Il va se sentir tellement chez lui dans notre appartement, continuait Abbie en caressant la tête du chien, à présent étalé par terre, les pattes écartées en étoile de mer.
Leur appartement ? Calimero ne pourrait jamais vivre en appartement !
Delilah se retourna d'un bond vers Samson, attendant qu'il fasse quelque chose. Qu'il dise quelque chose.
Mais celui-ci se contenta de lui faire un petit signe de la tête, et Delilah eut envie de l'étrangler aussi, en même temps que les deux visiteurs.
- Et on a des tonnes de jouets, alors il ne se sentira pas abandonné quand on sera au travail. J'ai lu, fit Abbie en relevant les yeux sur Samson, qu'il est important de donner aux animaux le moyen d'être actifs. Comme ça ils ne s'angoissent pas quand on les laisse tout seuls à la maison.
Une vague de colère submergea Delilah. [...] Neil et Abbie ne méritaient pas Calimero, elle ne les laisserait pas l'emmener. Pas question qu'ils le condamnent à vivre enfermé dans une saleté d'appartement ! Elle ne le permettrait pas !
Afficher en entier- Mais comment, au nom du ciel, as-tu pu finir enfouie là-dedans, tu veux me dire ?
Samson avait traversé le chemin pour inspecter le trou en forme de Micra resté imprimé dans le monticule de neige.
- Un lapin, bredouilla tous bas Delilah, les joues en feu.
- Un lapin ? répéta Samson, fou de joie, tandis que Georges Capstick lui lançait un sourire timide. C'est un lapin qui t'a poussée dans une congère ?
- Un tout petit. Trop mignon. Je ne pouvait pas l'écraser.
Samson secoua la tête en redoublant d'hilarité.
- Ma parole, tu es plus sentimentale que Calimero.
Elle le foudroya du regard.
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