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Extrait ajouté par ilovelire 2017-08-13T17:18:12+02:00

Ne vous étonnez pas du titre de ce passage. J’ai décidé d’en glisser quelques-uns dans l’action du livre. Je vous préviens tout de suite, ça ne va pas être drôle. Je vais vous y raconter la vie d’un des personnages de cette histoire. Un personnage clé, à la base du mystère de Saint-Folquin. Celui sans lequel ce chef-d’œuvre de la littérature policière n’aurait jamais vu le jour.

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Extrait ajouté par ilovelire 2017-08-13T17:17:56+02:00

Secundo, Lao-Tseu mesure en effet deux bons mètres sous la toise, pour 115 kg, uniquement de muscles. Il adore les armes, les explosifs, le combat au corps à corps. À partir du moment où il est persuadé que quelqu’un est mauvais, il n’a aucun scrupule à le tuer. Méfiez-vous quand même, il a une vision très basique du bien et du mal…

Dernier point, pour pas que vous vous le représentiez mal, Lao-Tseu n’est pas asiatique. Il s’appelle Sidi Coulibaly. C’est un géant malien, aussi sombre que mes pensées au réveil. Oui, je sais, un Black de deux mètres qui s’appelle Lao-Tseu, limite autiste, prêt à massacrer son contemporain en citant des préceptes chinois, ça fait pas très crédible… Et pourtant, je suis sûr que ce sera bientôt votre personnage préféré.

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Extrait ajouté par ilovelire 2017-08-13T17:17:50+02:00

Primo, Lao-Tseu me voue une amitié et une reconnaissance indéfectibles depuis que je l’ai sauvé d’une mort certaine. Quelques années plus tôt, j’enquêtais sur une histoire sordide : un entrepreneur qui employait des travailleurs sans papiers pour des chantiers dangereux. Lorsqu’un accident se produisait, ce qui était inévitable, ce pourri achevait le blessé et refilait son cadavre à des croque-morts complices. J’avais tiré Lao-Tseu de cet enfer, mais n’avais pu mener mon enquête à son terme, les flics m’ayant pour une fois devancée. Depuis ce jour, Lao-Tseu a déclaré qu’il serait mon ange gardien, mon garde du corps, mon dernier rempart, ma forteresse, et que s’il devait mourir pour me sauver, ce serait sans hésiter une seule seconde.

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Extrait ajouté par ilovelire 2017-08-13T17:17:44+02:00

Si l’improbable était une allégorie, Lao-Tseu en serait la représentation. Lao-Tseu, vous vous en doutez, c’est pas son vrai nom. On l’a surnommé ainsi parce qu’il possède une mémoire phénoménale, prodigieuse, inimaginable. Il lui suffit de lire un texte une fois pour le retenir à tout jamais. Et ses lectures sont éclectiques : ça va du Traité de la raison pure au catalogue Ikea en passant par la composition de l’Ovomaltine qu’il prend au petit déjeuner. Un jour, il s’est tapé une compilation des citations de Lao-Tseu. Du coup, pour se donner un genre, il s’est mis en tête de les ressortir à la moindre occasion, ce qui a le don d’énerver Mère-Grand au plus haut point.

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Extrait ajouté par ilovelire 2017-08-13T17:17:34+02:00

Tenez, tant que je suis à la décrire : outre les deux sacs à farine qu’elle se trimballe en guise de poitrine, elle arbore une petite cinquantaine, bien marquée sur son visage. La consommation quotidienne d’une demi-bouteille de bourbon n’arrangeant en rien l’outrage des années. Elle a toujours fiché, au coin des lèvres, un cigarillo puant. Gare à qui tenterait de le lui ôter. Espace public ou pas, rien n’empêche Mère-Grand de fumer ses Infectados où et quand bon lui semble. Et pour couronner le tout, elle jure comme un charretier et s’enorgueillit de sa grossièreté. « Ma marque de fabrique, affirme-t-elle, est le meilleur rempart contre les cons et les bien-pensants de tous poils. »

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Extrait ajouté par ilovelire 2017-08-13T17:17:29+02:00

— L’affaire de Saint-Folquin ? s’exclame Mère-Grand. Elle t’a demandé d’enquêter sur l’affaire de Saint-Folquin ? Mais c’est génial, Virginia ! Après le dossier de la petite Sarah, encore une enquête qui va nous ramener un max de clients et de pognon ! On va se faire des couilles en or ! Ah, elle a été inspirée de s’arrêter ici, cette grosse vache, je te le dis.

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Extrait ajouté par ilovelire 2017-08-13T17:17:09+02:00

Tu parles ! Dès le début j’ai reniflé un truc que j’aimais pas, chez la mère Slatter. Dans son regard, sa voix, son attitude, je n’ai rien trouvé qui relève de la peine. Aucune trace de tristesse ou de chagrin. De la contrariété, oui. De l’agacement, aussi. Mais pas de désarroi, non. Je la sens hargneuse, mémère. Le genre pitbull, prêt à mordre à la première occasion. Et puis cette manière de s’adresser à vous sur ce ton rogue et menaçant. Ce vocabulaire militaire qu’elle emploie. M’étonnerait pas qu’elle soit fille de général, cette peau de vache. Il doit pas se marrer tous les jours, son julot. Dans son cas, le transport routier, c’est plus qu’une vocation. Laisser des centaines de kilomètres entre lui et ce tombereau de gras, ce doit être une vraie bénédiction. Je ne sais pas où il est, le Brian, mais une chose est sûre, s’il prend du bon temps entre les bras d’une autre nana, je ne peux pas lui donner tort…

— … Votre désarroi, mais je ne vois pas ce que je peux faire de plus que la police. En outre, je vous avouerai que…

— Il a disparu à Saint-Folquin !

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Extrait ajouté par ilovelire 2017-08-13T17:16:59+02:00

C’est vrai que l’histoire de la petite Sarah a défrayé la chronique, et que l’issue heureuse de ce rapt m’a fait un gros coup de pub2. Mon cabinet ne désemplit pas et je dois refuser des affaires qu’on me propose. Le luxe, quoi !

Et justement, les histoires de cocufiage, même transmanche, ça me dit moyen. Je sais que Mère-Grand a déjà inscrit quatre rendez-vous pour des enquêtes plus bandantes que celle-ci. Avec courtoisie, mais fermeté, je décide de renvoyer la grosse se faire son lard du côté des Midlands.

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Extrait ajouté par ilovelire 2017-08-13T17:16:51+02:00

Elle fouille dans un cabas aux armes de Marks & Spencer et en sort un journal froissé qu’elle lance sur le bureau. J’y jette à peine un œil, le temps d’apercevoir une photo de moi s’étalant à la une.

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Extrait ajouté par ilovelire 2017-08-13T17:16:14+02:00

— Mon mari a disparu depuis six mois. Je sais qu’il est toujours vivant. Et je veux que vous le retrouviez. Vite.

Elle me sort ça direct, la mère Slatter. Pas un salut, pas un bonjour ni un sourire, rien. Juste, elle a posé son énorme cul dans mon fauteuil en cuir, le faisant tellement gémir que j’ai cru sa dernière heure arrivée. Elle a soufflé un grand coup, comme si les deux étages à gravir pour atteindre mon bureau l’avaient épuisée, et puis elle m’a balancé ça. Que son mec pointait aux abonnés absents et qu’il fallait que je lui mette la main dessus.

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