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Liste des extraits

C'est ainsi qu'il en vint à comprendre la valeur des êtres vivants, par sa faculté à les faire disparaître. Prendre la vie était une chose solennelle. La vie était le cœur du mystère. Le fusil son moyen de l'évaluer. Sa main sur le flanc velouteux du chevreuil. Une lamentation née d'une perte qui, avait-il fini par lentement comprendre, faisait parte de lui-même à jamais.

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- Il sent drôle, dit le garçon.

- Il s'est bien rincé à fond.

- Avec ce whisky? demanda le garçon.

- Oui, Monsieur.Y a des hommes qui y prennent goût.[...]

- Pourquoi? Est-ce que ça fait des vilaines choses? [...]

- Ça écarte les bêtes nuisibles, dit-il.

- Comment ça?

- Tu sais ce que c'est qu'une bête nuisible?

- Ouais, répondit le garçon. Une peste. Une chose qu'on veut pas chez soi.

- Alors le whisky tient à l'écart des choses que certaines personnes ne veulent pas chez elles. Comme les rêves, les souvenirs, les désirs, d'autres personnes parfois.

p69

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Il entendait les symphonies du vent sur les crêtes, et les cris stridents des faucons et des aigles étaient pour lui des arias ; le grognement des grizzlys et le hurlement perçant d'un loup contrastait avec l’œil impassible de la lune. Il était indien. Le vieil homme lui avait dit que c'était sa nature et il l'avait toujours cru. Sa vie c'était d'être seul à cheval, de tailler des cabanes dans les épicéas, de faire des feux dans la nuit, de respirer l'air des montagnes, suave et pur comme l'eau de source, et d'emprunter des pistes trop obscures pour y voir, qu'il avait appris à remonter jusqu'à des lieux que seuls les couguars les marmottes et les aigles connaissaient. (P11)

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Des fois, les choses tournent mal. Quand elles arrivent dans la vie, on peut presque toujours les régler. Mais quand elles arrivent à l'intérieur d'une personne, elles sont plus difficiles à réparer. (P69)

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Elle retourna à l'échelle, descendit les échelons et le laissa suspendu dans le ciel qu'elle avait créé dans sa tête.

(p. 248)

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- Tu sais ce que c’est une bête nuisible ?

- Ouais, répondit le garçon. Une peste. Une chose qu’on ne veut pas chez soi.

- Alors le whisky tient à l’écart des choses que certaines personnes ne veulent pas chez elles. Comme les rêves, les souvenirs, les désirs, d’autres personnes parfois.

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Derrière ses pommettes saillantes, ses yeux étaient du noir profond et précieux des obsidiennes, si bien que quand elle posa son regard sur lui il se sentit englouti. Lorsqu’elle parlait, ses mains créaient dans les airs un langage parallèle, les attirant, Bunky et lui, au centre des mots. Il était amoureux avant même de le savoir. La seule chose qu’il savait, c’était qu’il avait honte de ce qu’il ressentait et qu’il regardait le sol.

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La seule chose que je pouvais faire c'était m'en aller parce que je crois que j'ai compris à cet instant précis que certains trous se comblent quand les gens meurent. La terre les comble. Mais d'autres trous, disons, tu portes ces trous en toi pour l'éternité et il y a rien au monde à dire de tout ça. Rien.

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Son père fuma et écrasa le mégot contre le tronc d'un arbre. Il leva les yeux vers le garçon qui le regardait, et il fourra le vieux mégot dans sa poche. Il eut une longue et lente expiration, et leva la tête vers le ciel. Les ombres tombaient sur son visage et comme les branches étaient poussées par la brise, on aurait dit qu'il se déployait, qu'il remuait, qu'il se transformait, et le garçon se sentit vidé en regardant la vie danser sur le visage de son père mourant.

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- J'ai été élevé à dire les choses et à les demander sans détour. Comme ça on gagne du temps et on se pose moins de questions

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