Commentaire de diamelee

La poésie. J’adore. C’est de l’art littéraire. Les mots chantent, pleurent, souffrent, croquent la vie à pleines dents, en rimes, en alexandrins, etc. Les mots sont ciselés en filigrane, avec des césures, des rythmes qui se déclament à haute voix, juste pour leur musicalité. Des fables qui racontent l’irracontable. Des fables qui se déclament pour nous inviter à une promenade. Que racontent-elles? A qui s’adressent-elles? Elles sont remises au goût du jour. Les avez-vous déclamées, seul, dans une pièce? Avez-vous écouté les mots, leur force?

Dans ce recueil, je le dis le sourire aux lèvres, voire la tristesse au cœur, parfois, les sentiments mêlés. L’auteur a ciselé son art. Ce qui lui permet de refléter le monde des sentiments, des humeurs. De leur donner vie en toute simplicité. Parler de la fin, de la mort, de l’outre-tombe, avec humour, légèreté, réalisme. Telle est la prouesse de l’auteur. Une prouesse qui se fait de manière si belle, si simple, si humaine. Et, que dire des jeux de mots (Sayv Zegarden)! Un bonheur intellectuel qui assoit le personnage et son rôle. Qu’en est-il de la fin, de la mort si abhorrée, si souhaitée, si présente? Des rimes faites de rythmes, de morgue, de légendes réalistes.

Peu importe la table de matières. Les fables se lisent dans l’ordre souhaité. La première fable n’a rien à envier à Jean de la Fontaine. Chacune des trois fables nous raconte une histoire, avec humour, avec réalisme, avec justesse. Ces histoires sont imbriquées l’une dans l’autre et se complètent. L’auteur, dans ce recueil, a écrit ses meilleurs poèmes : poèmes-tendresse, poèmes-humour, poèmes-souffrance. Les mots sont d’une grande beauté, d’une grande force. C’est un recueil qui se déclame à l’infini, encore et encore. Avec bonheur. Goulûment. Avec avidité. Que du bonheur!