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Bien que c’est un extrait qui résonne avec le contexte sociale de son époque et qui décrit la foule au travers du prisme d’une classe sociale favorisée dont Maupassant faisait partie, le point fort de cette œuvre est de souligner en une dizaine de pages les caractéristiques biologiques qui amènent les hommes et les femmes à se réunir en grand nombre autour d’une idée commune. Se réunir est avant tout un acte social, qui permet d’échanger des idées et des informations, de résoudre des problèmes. Là où Maupassant pousse l’analyse plus loin et qui constituera la partie la plus intéressante de son analyse, c’est les états et les comportements sous-jacents de ces regroupements: les états émotionnels partagées et la ferveur de la situation qui va pousser un groupe de personne à agir physiquement à tord ou à raison comme un seul corps. Le ton de l’auteur donne un sentiment de distance de ce rapport à la foule comme si il n’y avait jamais pris part, se permettant d’évaluer le niveau de rationalité des individus qui composent les foules. Une œuvre intéressante à mettre en perspective au vue des actualités sociales et politiques.