Vous utilisez un bloqueur de publicité

Cher Lecteur,

Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.

Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et l'art. Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans ces domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des offres pertinentes.

Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à vous fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et tendances de la littérature et de l'art.

Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités et cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.

Recharger la page

Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.

Cordialement,

L'équipe BookNode

P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée, sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement, cliquez ici.

Livres
714 790
Membres
1 013 825

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode

Ajouter un extrait


Liste des extraits

« Où vas-tu ? » demande-t-elle.

« Jouer au foot avec Sam. »

Elle repousse les couvertures et son visage s'illumine. « Est-ce que je peux venir ? »

Je m'arrête. « Tu veux venir jouer au foot dans le parc ? »

Elle hoche la tête avec enthousiasme, ses yeux brillent. « Il y a beaucoup de choses que je ne peux pas faire, mais le football n’est pas l’une d'entre elles. »

« Tu joues au foot ? »

« Je jouais, » clarifie-t-elle. Elle prend la pose d’un homme musclé. « Quatre ans dans la ligue peewee ».

Je ris. « Habille-toi. Tu peux venir. »

Afficher en entier

Mes yeux se posent sur un bloc de croquis qui se trouve contre la lampe sur la table de chevet de Logan. Je pose les mains sur mes genoux et ferme les yeux quelques secondes, en les rouvrant je sursaute quand je vois qu'il a dessiné une femme nue. Elle est dessinée au crayon et il a hachuré toutes les parties de son corps nu. Mais ce qui attire immédiatement mon attention, c’est qu'il y a une bande de couleur sur le corps dessiné. Sur le côté de sa chevelure, il y a du bleu.

Oh, merde. C'est moi.

Je m’assois sur le bord du lit et ramasse le dessin. C'est moi. Clairement et simplement moi. Mes bras se trouvent le long de mes côtes et mes poings sont fermés. Il y a une expression de défi sur mon visage. Je n'ai jamais vu un artiste capturer un tel regard. Mais il a réussi. Il y a une serviette sur le sol à côté de mon orteil et mon pied semble animé, comme si je venais de donner un coup de pied.

Il a dessiné des ombres autour de mes seins et mes mamelons sont dressés, comme si on venait de les embrasser. Mon estomac se noue et je me force à reprendre mon souffle. Il y a un petit triangle de poils au sommet de mes cuisses. Je ferme les yeux. C’est presque identique à l’original. C'est moi. Il m'a dessinée. De mémoire. En bas se trouvent quelques mots griffonnés. Ils sont écrits en majuscules et les lettres sont très espacées:

 

J' A I  R E G A R D É.

Afficher en entier

« Je ressens le besoin de te dire quelque chose, » dit-il. Il pense à ses prochaines paroles, et parle très lentement, comme si leur poids lui était très lourd.

« D'accord, » dis-je hésitante.

« Je te veux plus que j’ai besoin d’air, » dit-il. Mon cœur commence à battre à un rythme fou dans ma poitrine.

Afficher en entier

Il vit avec ses frères. Oh… Je ne vais pas dans un appartement rempli d'hommes que je ne connais pas. « Je ne peux pas, » dis-je, mais il roule des yeux. Puis, il se baisse et pose son épaule tout en douceur contre mon abdomen. Il me soulève sur son dos comme si je n’étais qu’un sac de pommes de terre. Je m'accroche toujours à ma guitare et je la frappe contre l’arrière de ses jambes. Je pourrais lui hurler dessus qu’il ne s’en rendrait même pas compte. Je ne peux pas lui parler. Je ne peux pas lui dire de me déposer.

Il me porte comme ça pour monter les escaliers et il est un peu essoufflé quand nous arrivons au quatrième étage. J'attends qu’il continue de monter, mais il ne le fait pas. Il s’arrête et ouvre une porte, puis nous nous retrouvons aussitôt dans un couloir.

J’ai cessé de lutter parce que c'était inutile. Il ne peut pas m'entendre. Il ne peut pas répondre. Ainsi, je repousse les cheveux de mon visage d'une main et essaie de ne pas laisser tomber ma guitare avec l'autre. Il ouvre une porte et entre, la refermant derrière lui.

Quatre hommes se tournent pour me regarder, jetée là sur son épaule. Je leur fais face lorsqu'il ferme la porte et leur fais un signe de la main. Que puis-je faire d’autre ? Celui que j’ai rencontré au magasin de tatouage se lève.

« Qui est-ce ? » demande le plus grand. Le gars du magasin de tatouage se penche pour regarder mon visage. « Merde Logan, c’est la fille qui t’a frappé. »

Les autres hommes se lèvent et s’avancent, eux aussi.

L'un d'eux dit : « Mec, elle a Betty Boop sur sa culotte. » Je ne peux rien faire pour couvrir mes fesses.

Logan me repose par terre. Je trébuche lorsqu’il me met debout, lorsque tout le sang remonte dans ma tête. Il tend la main pour me tenir et sourit. Je me rends compte qu'ils pouvaient tous voir ma culotte quand il m'avait sur son épaule, pas seulement l'un d'entre eux. Les autres étaient juste assez sympas pour faire semblant de ne pas la voir.

Afficher en entier

Je retourne mon poignet et indique son tatouage sur mon poignet intérieur. C'est un endroit que j’avais gardé libre pour quelque chose de spécial. Elle se penche vers le tatouage et tout son souffle se précipite hors de son corps. Je peux le sentir sur ma main quand elle expire.

« C'est mon tatouage, » dit-elle.

Elle prend ma main dans la sienne et la soulève vers son visage. « Es-tu en colère ? » demandé-je.

Elle me regarde brièvement, puis repose les yeux sur mon tatouage. Elle le scrute sous tous les angles. Sa main tremble alors qu’elle tient fermement la mienne. « Tu l’as changé. »

« J’ai pensé que tu avais besoin d'une sortie de secours. »

Afficher en entier

Son mascara coule sur ses joues, je l’essuie avec mes pouces et je ressuie mes mains sur mon jean. Elle pleure, mais je ne sais pas pourquoi. Je veux lui demander, mais j'ai déjà trop parlé.

Je n'avais pas parlé depuis mes treize ans. C'était il y a huit ans. J’ai essayé pendant un certain temps, mais même avec mes appareils auditifs, j’avais du mal à m'entendre. Après que les enfants sur le terrain de jeu m’aient taquiné à propos de ma voix de grenouille, j’ai fermé ma bouche et ne l’ai plus jamais rouverte jusqu’à aujourd’hui. J’ai appris très vite à lire sur les lèvres. Bien sûr, il m’arrive de louper certains détails. Mais j’arrive à suivre. La plupart du temps.

Afficher en entier

Elle rit. Je voudrais pouvoir l'entendre car c'est probablement le plus beau son au monde. Ce n'est pas souvent que je souhaite pouvoir entendre à nouveau, parce que je peux faire presque tout ce que je veux. Mais là, maintenant, je souhaiterais pouvoir entendre le son de son rire.

Afficher en entier

... je veux que tu me fasses confiance. Et tu ne le fais pas. Pas encore. Mais tu pourrais un jour. »

Je respire si fort que je me sens comme si j’avais couru un kilomètre. « Je te fais confiance, » dis-je.

Il secoue la tête. «Non, c’est faux. » Il me sourit et mon cœur bascule. « Mais tu pourrais un jour. »

Afficher en entier

Vivre chaque moment de la vie. Nous devrions tous le faire un plus souvent !

Afficher en entier

En tout cas, j'ai l'impression que quelqu'un m'a déchiré en deux morceaux.Il y a une partie de moi qui veut donner à Logan tout ce qu'il souhaite. C'est la partie qui veut dévoiler mon âme afin de lui confier tous mes problèmes. Il les aspirerait puis les recracherait et tout mes problèmes disparaîtraient, comme dans La Ligne Verte. Je sais qu'il le ferait. Mais mes problèmes sont trop encombrants pour lui. Ils le mangeraient tout cru. Et je ne peux pas laisser ça arriver. Parce qu'il y a l'autre partie de moi qui sait que je dois courir comme une dératée. Je doit le quitter avant de le blesser.

Afficher en entier

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode