Extraits

Mon état actuel tend à prouver que c’est fort probable.Oui, je crois que j’ai toujours eu des sentiments pour lui, qu’il m’a toujours attirée. Il existe un lien indéniable entre nous. Mais à présent, j’ai soulevé le voile et je suis en mesure de reconnaître la vérité.Non seulement Huxley Cane me plaît, mais je suis en train d’en tomber amoureuse. 

 Je te veux dans ma maison, dans ma chambre, dans mon lit. Je te veux sur mon canapé, me tenant la main pendant qu’on regarde une émission dont tu m’as obligé à enchaîner les épisodes. Je te veux dans ma piscine, à faire trempette toute nue comme tu aimes. Je te veux sur mon toit, pendant l’orage, et t’observer pendant que la pluie ruisselle sur ta peau. Je te veux assise à ma table, en train de dîner à côté de moi, et de me rendre l’existence impossible pour quelque raison que ce soit. » Il porte ma main à ses lèvres et dépose un baiser sur mes doigts.

« Je te veux, c’est compris ?  

Elle sort de la salle de bains au bout de quelques minutes, plus sexy que jamais dans mon tee-shirt, et me rejoint dans le lit. J’ouvre les bras et elle vient s’y blottir, pose la tête sur mon épaule et la main sur mon torse nu. Je l’enlace tendrement, la serrant tout contre moi.

Et voilà, je suis un homme épris.

Fou amoureux.

C’est tout ce que je veux.

Elle, dans mes bras. Exactement comme ça. 

 elle s’avance, perchée sur ses talons, pose sa main sur ma nuque et murmure :

« Salut, beau gosse. »

Puis, avant même que j’aie pu reprendre mon souffle, elle rapproche ma bouche de la sienne. Les heures semblent s’égrener comme elle rompt la distance qui nous sépare, mais quand ses lèvres touchent les miennes, un sentiment possessif m’enflamme les veines.

La vie.

Au contact de ses lèvres, je me sens vivant. Je l’enlace fermement et je l’attire contre moi pour la serrer de toutes mes forces. Elle lâche son attaché-case et pose sa main sur mon torse afin de garder l’équilibre. Je me perds dans ce baiser. Le fait que nous nous trouvions dans mon bureau n’a plus aucune importance. Les yeux qui nous observent n’existent plus. La réunion prévue n’est plus une priorité alors que je goûte les lèvres de Lottie pour la première fois.

Douces. 

 Soit, en ce qui me concerne j’aurais besoin de connaître la taille de ta bite avant que tu partes.

— Pourquoi donc ?

— Parce qu’il faut que je sache, répond-elle avec un sourire, si je dois jouer la fiancée heureuse ou la fiancée réellement comblée.  

Sacrée paire d’ovaires, cette fille ! C’était quand la dernière fois que j’ai eu une conversation aussi franche et directe avec une femme ? Je sens ma nuque chauffer tandis que je lui réponds :

« Crois-moi, tu es plus que comblée.  

—Je cherche comment alpaguer un mari riche.

— Lottie, tu as craqué. Je suis sérieuse, tu n’es jamais tombée aussi bas.

— Précisément, ce qui signifie que je ne peux que remonter. Tiens, regarde ! 

Je lui montre l’écran de mon téléphone.

— Un article qui s’intitule “Comment impressionner les riches ?” Je clique dessus et le fais défiler.

— Ça dit qu’ils aiment les tresses.  Je regarde Kelsey.

— Ça aime les tresses, les riches ? Tes clientes ont les cheveux tressés ?  Kelsey réfléchit.

— Euh… Je crois bien avoir travaillé pour quelques-unes qui portaient ces jolies mini-tresses.

— OK. Les tresses, on garde. 

Même si j’ai cherché à le nier dès le début, je n’arriverai jamais à renoncer à elle. Je crois bien que je l’ai dans la peau.

Rentrons et mettons-nous au travail. Établissons un plan. On va te sortir de là, quitte à ce que tu dormes par terre dans mon studio pendant quelques semaines.

— Je pensais avoir touché le fond, mais tu viens de baisser encore la barre.

Just when you think you’ve hit rock bottom, when you don’t think there’s any way you could climb the mountain again to find happiness, you stumble across a trail, one that has its bumps and bruises, but offers a gorgeous outcome.