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Diamant

L'avis d'Esméralda :

Quand John Boyne parle de son Irlande, on ne peut que ressentir son attachement à ces terres. Rudes, intransigeantes, inhospitalières, violentes, malgré cela il en résulte un sentiment de bienveillance.

John Boyne que je découvre est un auteur extraordinaire. Il insuffle une dose de magie dans un univers, dans une Irlande rigoriste et dirigée d’une main de maître.

Alors que l’actualité irlandaise annonce la légalisation de l’avortement, John Boyne, lui, nous fait découvrir l’enfer d’un jeune homme orphelin, Cyril Avery, qui ne peut pas assumer sa véritable personnalité. Etre homosexuel est alors considéré (et peut être encore de nos jours) comme étant une maladie mentale. Les passages à tabac, les meurtres sont tout simplement impunis quant les agresseurs sont adulés et innocentés. Cyril Avery est élevé par une père et une mère qui n’assume pas tellement leur rôle de parent. Tel une sorte de trophée pour parachever l’image d’une famille normale. Cyril grandit et s’interroge. Ses pulsions deviennent incontrôlables le mènent sur des chemins dangereux. Il souffre de son incapacité à être normal, se morfond, s’isole, s’imagine même être une bête. Survivre dans une Irlande catholique où l’Eglise dirige tout, le pousse à s’afficher avec la gente féminine, notamment avec la sœur de Julian Woodbead qui subira de plein fouet les remords de Cyril. Julian incarne l’homme idéalisé. Cyril ne peut rien lui refuser et est prêt à tout pour garder au moins son amitié. Julian est un homme à femmes, trop de femmes et cela lui sera fatal. Caricature parfaite du bon vivant, Julian détonne par son caractère nonchalant et bienheureux.

Cyril est un homme d’une gentillesse extrême et innée, bienveillant, certes un peu perdu mais tout au long de l’histoire il va s’affirmer et assumer toutes ses erreurs.

LES FUREURS INVISIBLES DU COEUR est une pépite, de celle qui témoigne des difficultés dues à l’ignorance et à la différence. John Boyne avec tact, humour et honnêteté relate l’histoire d’un homme qui en aime d’autres, qui se cherche, se trouve et se perd. Un homme qui doit fuir, se reconstruire et aimer. La pureté de l’amour entre deux personnes est si belle. Un amour qui prend une dimension significative et sensible dans les différents voyages qui prennent alors la dimension de la quête initiatique, de soi, de l’autre. Un quête contre l’ignorance, les préjugés et contre la maladie. Celle qui foudroie, qui intrigue et qui subjugue. Une quête rédemptrice. Si John Boyne ne tombe pas dans le mélodramatique, il insuffle une dose d’optimisme et d’humour à bien de scènes. Les dialogues pimpants et ingénieux viennent contrecarrer les monologues déprimants. John Boyne confronte la haine et le pardon. Les murs sont si difficiles à abattre.

Après un début difficile car je suis sortie de ma zone de confort, la suite a été un véritable délice. Les aventures de Cyril sont à la fois émouvantes et déconcertantes. La vie et son sens de l’humour s’invitent dans un décor sinistre et violent. Comment ne pas succomber et apprécier à sa juste valeur le dernier roman de John Boyne ? Une pure merveille tout simplement à dévorer !

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Commentaire ajouté par sentikelt 2018-09-15T17:04:34+02:00
Diamant

Ce roman a été un véritable coup de cœur pour moi. J’aurais aimé le lire indéfiniment tellement les personnages sont attachants et les émotions ressenties sont fortes.

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Or

https://followthereader2016.wordpress.com/2018/09/13/les-fureurs-invisibles-du-coeur-john-boyne/

Ce roman est pour moi plutôt une chronologie sur l’évolution des mœurs et de l’église de 1945 à nous jours. Nous allons suivre Cyril qui découvre sa sexualité très jeune sans pour autant pouvoir l’identifier. Son parcours n’est pas des plus simple, mis à l’adoption par les bonnes sœurs, il devra se construire aux travers de nombreuses épreuves.

Natif d’Irlande nous allons apprendre à connaitre Cyril par tranche de vie : jeune, ado, jeune adulte et adulte. Nous allons découvrir avec lui, les difficultés à s’affirmer en tant qu’homosexuel, les revers de la vie et la pression de la société à l’instant T.

Difficile de vous donner un petit ressenti sur un roman de 500 pages, ça ne lui rendrait pas justice et je finirais par vous dévoiler tout l’intrigue et le dénouement. Sachez juste que John Boyne va loin et que c’est clairement un roman engagé. Le portrait de l’église est à vous glacer le sang. Nous aurons aussi le droit aux tumultes de L’Irlande avec l’IRA, les dérives du gouvernement et le climat violent et instable.

Au milieu de tout ça notre héros devra se trouver et s’accepter. Il le fera en s’exilant pour renaitre et recommencer sur de bonnes bases. En route il croisera le VIH à ses débuts sans avoir conscience des répercutions sur les générations futures.

C’est un récit poignant mais aussi tristement fidèle à l’histoire et ses heures sombres. On s’émeut et on espère aussi pour lui et pour toute la communauté homosexuelle un avenir meilleur, tout en sachant que de nos jours les mentalités sont encore loin d’avoir fait le chemin nécessaire et qu’il faudra encore de nombreuses années et combats pour y arriver.

L’auteur écrit avec brio, sa plume est tout simplement très belle et juste. On sent tout le travail de recherche et toute la minutie qu’il a pu mettre dans son œuvre. Mon seul petit bémol est quelques coïncidences qui parfois forcent l’histoire à avancer sans naturel. Que vous dire de plus si ce n’est de vous laisser tenter et de rencontrer un héros de roman à la fois passé et contemporain.

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Commentaire ajouté par Julitlesmots 2019-05-17T10:53:25+02:00
Or

Un roman, dense et très profond où l’auteur aborde plusieurs thèmes sur plusieurs décennies. On s’aperçoit surtout que malgré les années qui passent, certaines choses demeurent immuables.

Nous partons à la rencontre de Cyril Avery, né d’une fille-mère, d’à peine seize ans, en Irlande, pays catholique, ultra conservateur, juste après la guerre. Une situation impensable, impossible… Bannie, elle n’a qu’un choix : celui de fuir et faire adopter son enfant…

À partir de là, l’auteur fait alterner les chapitres en les faisant correspondre à sept ans de la vie de Cyril Avery, en brossant la société dans laquelle il évolue.

À travers ce livre, l’auteur dénonce les injustices sociales, les discriminations, le rejet et les accusations dont sont victimes les homosexuels, la façon dont ils sont traités, par l’ Église ou par la société, en pointant les aberrations auxquelles son personnage principal sera confronté

Avec un vocabulaire cru, cynique, l’auteur aborde la violence physique ou morale dans tout ce qu’elle peut avoir de révoltant, surtout avec notre point de vu de lecteur de 2019. Il brosse, non pas l’Irlande des cartes postales, mais l’Irlande méprisante pour ceux qui s’affranchissent des codes établis. Et là, tout y passe, les femmes, les hommes, les filles mères… Tout est sujet à controverse ou jugements de la part des Hommes ou de l’ Église. Il n’est pas loin le temps, où la transposition pouvait se faire (elle peut encore) à la France… Il n’est pas loin ce temps, où les homosexuels étaient pointés du doigt, rejetés, parfois rués de coups, tués. Il n’est pas loin le temps où l’église parlait de la punition de Dieu, pour imputer le SIDA aux homosexuels…

Une magnifique plume au service d’un grand roman émouvant, où l’auteur aborde plusieurs thèmes de manière légère et rythmée, malgré les évènements tragiques, les répliques sont parfois drôles, car tout est tourné en dérision. Une manière de montrer que tout doit être pris du bon côté pour garder foi en l’être humain et foi en la vie.

Près de 600 pages que je n’ai pas vu passer, puisque l’auteur nous entraîne vers une large palette d’émotions, puisque j’ai à la fois été amusée, émue, et bouleversée.

Un roman qui se dévore sur la vie, l’amour, la tolérance, la liberté, mais surtout sur les combats que l’on doit mener pour être heureux.

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Or

Ce livre était très émouvant, et je le recommande vivement.

N’ayez pas peur des 800 pages car ce livre mérite vraiment d’être lu. Une fois que vous le commencerez vous aurez du mal à vous arrêter.

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Commentaire ajouté par gribouille 2020-04-09T17:29:00+02:00
Or

Un livre attachant. Si l 'adolescence de Cyril est truffée de lenteur, a partir de l'exil je n'ai plus lâché ce roman.

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Commentaire ajouté par marie-nel 2020-06-27T11:27:29+02:00
Or

Dès la première page, on rentre dans le drame de tout le livre. On est en Irlande, en 1945, et tout commence dans une église, pendant la messe. Une famille est réunie sur les premiers bancs, des parents, six garçons et une fille. Le prêtre désigne cette famille et plus particulièrement la jeune fille de seize ans. Celle-ci est enceinte, elle se fait insulter par ce prêtre, maltraitée, il lui demande de donner le nom du père, ce qu'elle ne fera pas, il va alors la jeter hors de l'église en lui commandant de partir sur le champ, de quitter la ville et de ne plus jamais y remettre les pieds. Ce qu'elle fera. Elle, c'est Catherine. Elle partira ainsi en bus à Dublin, elle rencontrera dans ce bus un jeune garçon qui l'accueillera dans l'appartement de son ami. Elle ira jusqu'au bout de sa grossesse, un nouveau drame va alors éclater le jour de son accouchement.

On se retrouve ensuite propulsé sept ans plus tard avec un petit garçon, Cyril Avery, qu'on devinera très vite être le fils de Catherine. Il a été adopté par Charles et Maude Avery, mais comme le dit toujours son père adoptif, « il n'est pas un vrai Avery ». Cette phrase il va l'entendre tout au long de son enfance et de sa vie d'adulte. Il appelle d'ailleurs ses parents adoptifs par leurs prénoms. Charles est un riche homme d'affaires dont les magouilles lui vaudront quelques séjours en prison. Maude est une romancière qui ne veut surtout pas que ses livres aient du succès. Pour elle, un grand écrivain, c'est celui dont on ne parle pas. Cyril va grandir dans cette ambiance, où il ne manquera jamais d'aisance matérielle mais où il manquera cruellement d'affection. Il va rencontrer le fils de l'avocat de son père, Julian, qui deviendra alors son grand ami. Julian est un garçon opposé à Cyril, joyeux, bout-en-train, beaucoup plus déluré que Cyril. Celui-ci va, au fil des années, ressentir des sentiments plus profonds pour son ami, et va ainsi découvrir qu'il est plus attiré par les hommes.

Mais nous sommes en Irlande, dans les années 50, 60 et plus, où l'homosexualité est interdite, punie par la loi, tout comme les avortements. Une femme doit se marier, avoir des enfants, et surtout laisser la place à son mari, elle ne doit pas travailler. Un système tellement rétrograde et créant ainsi de nombreux problèmes dans la vie des Irlandais. Cyril va donc devoir cacher son homosexualité, il ne l'avouera que bien plus tard à son ami Julian et se verra alors rejeté. Il partira d'Irlande, ne supportant plus d'y être ainsi non toléré, il rejoindra Amsterdam puis New York où il pourra enfin vivre comme tout le monde, sans se cacher, bien qu'il y ait de l'intolérance partout. Il ne reviendra en Irlande qu'au début des années 90, où il pourra régler certaines choses du passé. Et on ira ainsi jusqu'en 2015, où Cyril a 70 ans, et a enfin atteint la plénitude dans sa vie, bien qu'elle soit occupée par beaucoup de fantômes du passé.

Ce roman nous fait ainsi traverser soixante-dix ans de la vie d'une personne, d'un jeune garçon à un vieillard, avec tout ce qu'il va pouvoir traverser tout au long des années. John Boyne a ainsi pu dépeindre les mentalités d'un pays et leurs transformations pendant toutes ces années. Il a mis le doigt sur des faits qui semblent tellement inimaginables lorsqu'on les lit à notre époque et pourtant, ils ont bien existé. Comment pouvait-on alors juger et rejeter une personne parce qu'elle était enceinte hors mariage, parce qu'elle ressentait des sentiments pour des personnes du même sexe. Et avec quelle méchanceté ces personnes pouvaient être rejetées, les paroles acerbes et piquantes, les expressions de dégoût sur les visages, tout cela est tellement ignoble et honteux. J'étais horrifiée en lisant de voir de tels comportements, j'avais de la peine pour Cyril, sa mère et tous les autres personnages qui ne pouvaient tout simplement pas vivre comme bon leur voulait. J'ai ressenti tout au long du livre une sensation nauséabonde, pas à cause de l'histoire, mais par ce qu'elle racontait, par ce qu'elle expliquait. Je me sentais vraiment mal vis à vis de ces personnes malheureuses et j'avais honte de ce que les autres pouvaient dire ou faire. Car Cyril ne va pa être épargné dans sa vie d'adulte, même aux États-Unis. Le fait tout simple de tenir la main d'un homme va lui valoir de graves soucis et mener tout droit à un drame qu'il aura toujours du mal à surmonter. Ça me terrifiait de voir de tels comportements..J'ai eu beaucoup de peine pour Cyril et pour tout ce qu'il a vécu. Il a fallu qu'il soit fort pour arriver à mener sa vie, à passer outre tout cela, et à essayer d'être heureux. Et sans le savoir, il croisera plusieurs fois sa mère biologique. Il fut un moment dans le roman où j'étais en attente de ces retrouvailles, ou de savoir ce qui avait bien pu se passer pour Catherine, vu qu'on l'avait quittée à son accouchement à la fin du premier chapitre. J'avais vraiment peur de ne jamais avoir les réponses à ce questionnement, mais si, elles sont arrivées avant la fin, et j'étais très contente de retrouver cette femme courageuse. Mais je n'en dirai pas plus, je ne veux pas tout vous raconter. Il serait d'ailleurs très difficile de tout vous dire, il s'en passe des choses en plus de huit cents pages, comme dans une vie après tout. Ce roman est une belle épopée d'une vie qui aurait pu être si simple si l'environnement l'avait voulu.

Je me suis très vite attachée à Cyril, à Catherine, à Julian, Alice, et tous les autres. L'attachement à Cyril est renforcé par le choix narratif que l'auteur a employé pour raconter l'histoire. Cyril est le narrateur et raconte sa vie. L'auteur a donc employé la première personne du singulier, j'aime beaucoup ce procédé. Ce « je » me permet de mieux ressentir ce que vit ou pense le personnage principal, je rentre dans sa tête, dans sa peau, je me mets à sa place et je vis à travers lui. Et avec tout ce que Cyril va endurer, je peux vous dire que certains moments vont être très difficiles à passer. Les émotions ont été très vivaces, et surtout bien retranscrites par l'auteur. C'est une lecture riche en sentiments de toutes sortes et surtout opposés bien souvent. J'ai été souvent émue, et très souvent dégoûtée, en colère, en révolte même contre ces jugements envers des personnes qui ne demandent qu'à vivre, tout simplement. La religion a d'ailleurs une grosse responsabilité dans ces pensées détestables. John Boyne a bien souligné ce fait et il a eu tellement raison. Quand on connait un peu l'histoire de l'Irlande et son attachement profond à l'église, on comprend combien des gens dans la situation de Catherine ou de Cyril ont dû se battre pour rester en vie.

Je crois que je pourrais vous en parler encore longtemps tellement de tels agissements m'ont indignée. Le principal n'est-il pas d'être heureux et bien dans sa peau, qu'importe la couleur de peau, le pays de naissance, l'orientation sexuelle, ou l'avis personnel, du moment qu'on se sent en adéquation avec notre être le plus profond. Et encore de nos jours, en 2020, certains auraient encore tendance à avoir les mêmes avis...ça me fait froid dans le dos.

Sinon, je ne peux pas finir cette chronique sans vous parler de la construction du livre qui est assez particulière et originale. Il est divisé en trois parties principales qui portent des titres qui collent parfaitement au récit : Honte, Exil et Paix. Dans ces parties, des chapitres qui sont tous liés à des dates, et ce qui est assez ingénieux, c'est qu'à chaque fois sept années les séparent. Généralement, il se passe quelque chose d'important dans la vie de Cyril à la fin d'un chapitre, et lorsqu'on commence le suivant, sept ans plus tard, on se demande ce qui a pu arriver avant, ce qui est expliqué petit à petit par le narrateur, en l'occurrence Cyril. J'ai beaucoup aimé cette façon de faire, c'était un peu déroutant au début, car je me posais plein de questions sur les sept années écoulées, mais au final, j'ai trouvé cela très original et plutôt bien trouvé.

Je pense que vous l'aurez compris, mais ce roman a été une très bonne lecture, et surtout je pense qu'il restera marqué en moi un moment. J'ai même ressenti une certaine tristesse en quittant Cyril à la fin, mais, comme on dit, la boucle est bouclée, il fallait bien le laisser partir. Le final est beau, et porteur d'espoir, malgré les embûches, malgré les soucis, il reste finalement de bons souvenirs de vie et une envie aussi de retrouver les êtres disparus en acceptant sa propre mort. J'ai vraiment été remuée jusqu'à la fin, jusqu'au dernier mot.

Malgré le bon petit pavé que ce livre pouvait représenter, surtout pour un format poche, ma lecture a été rapide et surtout addictive. Je n'avais qu'une hâte lorsque je quittais le livre, c'était de le retrouver au plus vite pour continuer. Je pense qu'une telle histoire est difficile à oublier. En tout cas, moi, je n'oublierai pas de sitôt l'histoire de Cyril. C'est une histoire qui devrait être lue pour ne pas reproduire les mêmes avis, les mêmes choses. Laissons les gens vivre comme ils le veulent, et surtout, occupons nous de nous avant d'aller juger les autres... Comme vous pouvez le voir, je suis vraiment marquée...

J'ai particulièrement apprécié la plume de John Boyne. Je le découvre ici, j'ai vu qu'il avait écrit d'autres romans, beaucoup de jeunesse, mais il est sorti en février de cette année un roman, L'audacieux monsieur Swift, aux éditions Jean-Claude Lattès, le résumé me semble fort intéressant, je le note pour une future lecture. Un auteur de plus à suivre et à continuer d'apprécier.

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Commentaire ajouté par goretti 2020-07-21T04:00:43+02:00
Argent

Très belle lecture dans l'ensemble. J'ai beaucoup aimé le personnage de Cyril et de Bastiaan. Les dialogues sont percutant et bien menés. L'Irlande puritaine est très dure pour les filles mères et les homosexuels. Ils n'ont pas beaucoup de chance contre une population et un clergé aussi rigides et avec un esprit aussi étroit.

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Commentaire ajouté par Bull-2 2020-08-15T11:12:51+02:00
Or

Livre magnifique...une amitié, des non-dits, une recherche intérieure, une reconstruction et enfin l'amour. Je conseille !

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Commentaire ajouté par Alays30 2020-11-17T14:48:35+01:00
Or

Un vrai déchirement d'abandonner Cyril après l'avoir accompagné aussi longtemps ! Ce livre est très poignant et traite de l'homosexualité en Irlande surtout, de 1945 à 2015.

Une lecture à recommander absolument à ses amis.

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