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Elle pinça les lèvres. Toute les femmes savaient qu'un homme capable de voleur leur cœur en un regard ne pouvait être que gay, psychopathe ou marié. Elle n'avait plus qu'à ajouter "vampire" à sa liste.
Afficher en entier— Dante, tu es vraiment obligé de rôder ainsi ? demanda-t-elle vivement, désespérément consciente que se trouvaient juste derrière elle des débris d’un vase hors de prix.
Il fit mine de réfléchir à sa question avant de hausser légèrement les épaules.
— Non, rien ne m’y oblige, je suppose, murmura-t-il de sa voix rauque et ténébreuse. Mais j’aime ça…
— C’est une habitude très vulgaire.
Un rictus amusé apparut sur ses lèvres tandis qu’il s’approchait.
— Oh, mais j’ai des habitudes bien plus vulgaires, douce Abby, dont certaines que tu apprécierais certainement si tu me permettais de t’en faire la démonstration.
Afficher en entier- J’avoue que, chez toi, l’entêtement est un art. Mais j’ai eu quatre siècles pour peaufiner le mien. Tu n’as aucune chance de me battre sur ce terrain-là.
- Quatre siècles ce n’est rien, face à une femme, rétorqua-t-elle avec un sourire encore plus supérieur.
Afficher en entierToutes les femmes savaient les hommes capable de voler leur cœur en un regard ne pouvait être que gay, psychopathe ou marié. Elle n’avait plus qu’à ajouter « vampire » à sa liste.
Afficher en entierUn faux pas, et il serait contraint de pourchasser la jeune femme dans un labyrinthe de ruelles.
Une pensée délicieusement perverse, en d’autres circonstances, concéda-t-il, désabusé. Ce soir-là, cependant, ce n’était pas le bon moment.
Afficher en entier- Vulgaire et répugnant ? […] Ma douce, tu es dans une posture bien trop précaire pour te permettre de d’insulter ainsi…
Afficher en entier- Tiens, tiens, si j‘avais un jour imaginé te voir à quatre patte, mon amour…, lâcha une voix moqueuse et traînante depuis le seuil du salon. Une posture fascinante qui invite à toute sorte d’activité délicieuse…
Afficher en entierDante recula pour observer la jeune femme. Il s’en voulait de lui imposer une telle pression. Elle commençait à peine à accepter le fait qu’elle portait le Phénix. Autant demander à un oisillon de s’envoler à peine sorti de son œuf. Mais il n’avait pas le choix. Ils devaient retrouver les sorcières. Un long silence s’installa. Abby leva la main et agita les doigts.
— Qu’est-ce que tu fais ? demanda Dante, intrigué.
— J’essaie de lancer un foutu sort.
— En agitant les doigts ?
— C’est un… truc. C’est peut-être débile, mais il faut bien que je tente un truc, non ? (Elle souffla rageusement pour écarter une mèche de cheveux de son visage.) Tu veux bien te taire ? J’ai besoin de me concentrer.
Il leva les mains.
— Je t’en prie, concentre-toi autant que tu voudras !
Afficher en entierDante n’avait rien d’un fléau, en apparence. Pour être honnête, il ressemblait à un pirate à la fois cruel et séduisant
Afficher en entier- Abby, mon amour, conclut-il en croisant son regard voilé. Nous ne pouvons pas rester ici. Nous devrions réunir nos affaires et nous préparer à partir. Nous ignorons combien d'autres zombies rôdent dans les parages.
Malgré sa pâleur, Abby avait retrouvé son courage. Elle enroula les bras autour d'elle-même et redressa fièrement l tête.
- Où irons-nous ?
- Nous partirons à la recherche des sorcières, répondit-il sans la moindre hésitation. Ce qui signifie que je vais devoir dire deux mots à Viper.
- Il sait où elles se trouvent ? s'enquit Abby, étonnée.
- Non. Mais il possède ce qu'il nous faut pour les trouver.
- C'est-à-dire ?
- Un moyen de transport.
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