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IL y avait en ce temps-là des océans de lumière, et des cités dans les cieux, et de farouches bêtes volantes en bronze. Il y avait des troupeaux d’animaux cramoisis, rugissants, qui se dressaient plus haut que les châteaux. Il y avait des choses vertes aux cris aigus qui hantaient les froides rivières. C’était le temps des dieux qui se manifestaient sur notre monde en tous ses aspects ; le temps des géants qui marchaient sur les eaux ; des esprits inanimés et des créatures difformes qu’une pensée maladroite suffisait à évoquer mais que seul pouvait chasser quelque terrifiant sacrifice ; le temps de la magie et des fantasmes, où la nature était instable, les événements invraisemblables, où abondaient les paradoxes démentiels ; le temps aussi des rêves exaucés, des rêves avortés, des cauchemars devenus réalité.

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Corum mangea une tranche du pain léger mais nourrissant de son peuple et s’adossa au tronc d’un vieux chêne tandis que sa monture mâchonnait l’herbe sur la rive du cours d’eau. Corum avait posé près de lui son casque d’argent ainsi que sa hache et son épée. Il respirait l’air pur en contemplant les sommets bleus, gris et blancs, des montagnes, au lointain

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Dernier combat que se fussent livré les deux races ennemies, il avait, en son point culminant, fait rage sur les Cinq Plans à la fois. Ni vainqueur ni vaincu, mais la destruction des deux tiers de chacune des races. Corum avait entendu dire qu’il y avait maintenant de nombreux châteaux déserts dans le pays de Bro-an-Vadhagh, et bien des villes abandonnées dans les Îles des Nhadraghs, de l’autre côté de l’eau, en face du château d’Erorn

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Il chevauchait seul parce que tous les invités du château y étaient indispensables, et il allait à cheval plutôt qu’en voiture parce qu’il désirait voyager le plus rapidement possible

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Le Prince Corum était coiffé d’un casque conique en argent portant son nom gravé en trois caractères au-dessus de la courte visière – Corum Jhaelen Irsei, ce qui signifiait Corum le Prince à la Robe Écarlate C’était la coutume des Vadhaghs de choisir une robe de couleur distincte et de s’identifier par ce vêtement, tandis que les Nhadraghs recouraient à des armoiries et à des bannières plus compliquées. Corum avait revêtu sa robe. Elle avait des manches longues et larges, une ample jupe qui s’étalait sur la croupe du cheval et restait ouverte devant. Aux épaules était fixé un capuchon assez vaste pour envelopper le casque.

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Le Prince Corum s’apercevait qu’il avait presque oublié les plaisirs de la forêt tant il était resté enfermé dans le château. Un petit sourire lui effleura les lèvres tandis qu’il regardait autour de lui. La forêt durerait à jamais, songeait-il. Une telle beauté ne pouvait périr

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« Ce sera instructif de voir le reste de ce continent », murmura-t-il. « Je regrette de ne m’être pas davantage intéressé à la géographie. Je connais à peine les contours de Bro-an-Vadhagh, à plus forte raison le reste du monde. Peut-être devrais-je aller à la bibliothèque examiner quelques cartes et lire des récits de voyage. Oui, j’irai demain, ou après-demain. 

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Son père pivota, prêt à quitter la chambre, frappant doucement de son bâton de platine et de rubis le tissu aux riches broderies qui recouvrait les dalles, le serrant plus étroitement qu’à l’ordinaire dans sa main délicate. « La satisfaction de soi est une chose », dit-il, « et la peur d’une impossible destinée en est une tout autre. Naturellement, et pour finir, l’une et l’autre sont destructrices. Inutile de nous abandonner à de nouvelles hypothèses, puisque à ton retour tu nous apporteras sans doute des réponses à ces questions. Des réponses que nous serons en mesure de comprendre. Quand partiras-tu 

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Son père l’approuva de la tête. « Si notre perception tombe au niveau de celle d’un Mabden, alors il n’y a pas d’intérêt à perpétuer notre race. Tâche aussi de savoir ce qu’il advient des Nhadraghs… si cette atténuation des sens les atteint également

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 Non, père », dit le Prince Corum, « car moi aussi j’éprouve de la difficulté. En un temps il était facile de se déplacer à volonté à travers les cinq Plans. Avec un peu plus d’effort, on pouvait entrer en contact avec les dix Plans, bien que, vous le savez, peu de gens eussent le pouvoir de les visiter physiquement. Maintenant, je suis incapable de faire mieux que voir et, de temps à autre, entendre les quatre autres Plans qui, avec le nôtre, constituent le spectre à travers lequel notre planète passe directement dans son cycle astral. Je ne comprends pas pourquoi se manifeste cette perte de sensibilité

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